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Metro : Redux
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Une ambiance post-apocalyptique renversante.
> Une belle refonte graphique.
> Le sentiment de devoir survivre dans Metro 2033.
> Les armes bricolées, peu précises.
> Immersion total dans la langue russe.
> Le scénario de Metro 2033 formidable.
> Gameplay retravaillé pour la manette PS4.
> Deux jeux, les DLC pour un prix attrayant.
 

Les

> Trop linéaire.
> Peu d'interaction avec les PNJ.
> Last Light reste beaucoup moins réussi.
> IA toujours aussi décevante.
> Des Bugs de script.

Metro Redux est une compilation regroupant les jeux,"Metro 2033" et "LastLight" ainsi que l'intégralité des DLC de ces FPS sortit respectivement en 2010 et en 2013 avec au niveau des critiques des fortunes bien diverses.
Si le premier opus a marqué les esprits par son côté fin du monde et survivaliste le second a surtout fait parler de lui pour ses longs corridors fantomatiques et l'absence total de challenge, un comble pour une saga qui voulait nous faire compter la moindre de nos balles !
Cette version Redux est sensée apporter un renouveau graphique, surtout pour Metro 2033 et des améliorations de gameplay pour rendre le jeu bien plus immersif. Alors êtes-vous prêt à replonger au cœur du Métro ?


Testé sur PlayStation 4 par Snake et par Constantine

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> Graphisme 8/10    
Comme le jeu tourne en 60 images par secondes, ce qui est trois fois plus que les versions originales du jeu sur consoles, la version Redux offre trois fois plus de pixels et tourne deux fois plus vite. C’est clairement Metro 2033 qui tire son épingle du jeu avec une amélioration des effets lumineux et un traitement des particules qui accroissent le sentiment immersif dans ce Moscou dévasté. Les scènes en extérieurs gagnent en intensité, les effets climatiques rendent la progression encore plus périlleuse, la modélisation des armes et des équipements sont du calibre des productions actuelles sur ce type de consoles.
« Graphiquement déjà le jeu en met plein la vue avec son grain particulier qui vieillit un peu l’image pour la rendre morose et triste, ses caricatures des visages burinés et salis, très expressifs qui laissent entrevoir un large panel d’émotion. Les environnements sont finement détaillés et remplis d’allusion à l’époque soviétique avec ses affiches de partis, propagandes d’une grandeur dépassée. Le souci du détail embellit le gameplay avec par exemple le givre qui vient griffer votre masque à gaz lors de vos sorties à l’extérieur, votre respiration qui s’accélère lorsque les filtres viennent à manquer avec comme résultante de la condensation qui atténue votre vision et se sentiment perpétuel de suffocation très bien rendue et diablement efficace. Même chose encore avec votre bloc note qui fait office de guide que vous devez éclairer dans les endroits sombres en tenant dans votre main gauche un briquet, ses armes pneumatiques que vous devez recharger manuellement à l’aide d’une pompe, ses lunettes de vision nocturnes qui s’éteignent au bout de quelques minutes, faute d’énergie. Cette ambiance vieillotte, avec ses armes d’un autre monde et se matériel périmé accroissent encore le sentiment d’insécurité, de profonde solitude dans les méandres du métro. »
Par contre les déplacements des monstres rencontrés sont toujours à la limite de la caricature façon vieux Resident Evil, donnant l’impression par moment d’être en apesanteur lors de leurs attaques, tout comme vos partenaires d’infortune qui ont tendance à avancer uniquement quand le script le leur ordonne. On pourra aussi s’étonner de ne pas voire vos mains effectuer des tâches comme jouer de la guitare, actionner un levier, tourner une valve, des actions invisibles qui nuisent à l’immersion. Les PNJ sont étrangement statiques semblant vaquer à des occupations qui semblent les prisonnier dans l’espace-temps.
En ce qui concerne Last Light, la claque visuelle est beaucoup moins prononcée car le jeu était déjà étonnant sur consoles Xbox 360 et PS3.
Enfin de compte cette édition Redux offre des graphismes affinés, un meilleur traitement des effets lumineux et une modélisation des personnages plus détaillées sans tout de fois gommer totalement les imperfections déjà rencontrées sur les versions originales.
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> Violence 9/10    
Le jeu parle de thématiques résolument adultes. Entre les conflits politiques et idéologiques, les mutants, la violence, la déchéance humaine et le langage fleuri des survivants, Metro Redux est réellement destiné à des adultes, sans doute plus à même de comprendre l'atmosphère et le propos qu'il véhicule.
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> Jouabilité 8/10    
Si dans l’aspect général la jouabilité reste sensiblement la même que sur les épisodes originaux, les modifications apportées au gameplay ne sont pas légion et porte surtout sur des petites retouches comme la possibilité d’essuyer la visière de son casque ou de son masque pour retirer les effets de la condensation et du givre, de la meilleure prise en main de la manette PS4 dont le pavé tactile servira à sortir votre calepins et votre briquet, des transitions beaucoup plus fluides d’un niveau à l’autre, d’un système de furtivité calqué sur celui de Last Light avec la possibilité de ne pas tuer vos adversaires, d’importer les armes de Metro 2033 dans la suite des évènements pour ainsi directement avoir accès à une plus grande puissance de feu, deux modes de jeu Spartiate nerveux et bien pourvu en munition et le mode Survie ou chaque ressource sera comptée. Au niveau de l’IA, le rajout des modes rangers et rangers survivant améliorent sensiblement le niveau de l’intelligence des adversaires rencontrés dans les niveaux sombres du Métro. Les bestioles sont un peu plus réactives, vous pourchassent sans relâche et sautent sur vous avec brutalité. Tandis que les ennemis humains fonctionnent à deux vitesses, parfois intelligent et souvent bien trop prévisible pour les rendre dangereux. Les hauts niveaux de difficulté pallient en partie ses errances en vous obligeant à économiser les munitions et à mettre à profit les passages en infiltration qui peuvent vous faire économiser de précieuses ressources, pour peu que vous soyez patient et observateur. Prendre son temps dans les niveaux vous permettra aussi de trouver de toutes nouvelles cachettes voire des embranchements totalement inédit des versions précédentes. Par contre les défauts rencontrés sur Last Light et assez sèchement expliqué par Constantine, dont je vous laisse lire l’extrait sont toujours bien présent, même si les niveaux élevés de difficultés rendent la progression bien plus intéressante.
« Un des gros point noir du jeu, même si l’aspect FPS a passablement été amélioré depuis Metro 2033, cette facette manque encore d’intérêt. La faute en revient à des mécaniques archaïques et mal pensées. L’IA est toujours à la rue, l’aspect survie est éclipsé par une trop grande facilité et la construction du jeu en un seul et même couloir linéaire, sans espoir de pouvoir rebrousser chemin à l’envie, dessert totalement l’ambiance créée par 4A Games. Si les deux premiers défauts cités sont améliorés par le mode « ranger », le dernier et proprement irrécupérable. »
En résumé, le travail accompli rend l’expérience bien plus intéressante, surtout avec le rajout des DLC, zones secrètes et la maniabilité et le confort qu’offre la manette de la PS4, mais on est très loin du concept de survie instauré par la remarquable saga « S.T.A.L.K.E.R. » qui offrait une liberté et des possibilités qui nous plongeait réellement dans un monde post-apocalyptique.
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> Bande-son 8/10    
La bande son est de toute beauté, elle vous emporte, vous fait sursauter, vous submerge totalement dans cette noirceur seulement bercée par des ballades russes et des chants d’anciens prisonniers et soldats de l’époque de Staline, Lénine et bien d’autres… Si vous aimez le charme particulier des langues slaves, vous pouvez jouer à Métro 2033 en langue russe, avec sous-titre en français pour une immersion totale.
Que ce soit pour le doublage, les bruitages ou les musiques, Metro : Last Light s'en sort aussi bien que son ainé. L'immersion est constante grâce à cela, d'autant plus lorsque vous mettez les dialogues en russe. La bande son fait parfaitement son travail même si elle n'est pas absolument mémorable.
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> Durée de vie 8/10    
Deux jeux d’une durée de vie de plus de 12 heures avec en prime les DLC, le tout proposé à un prix réellement compétitif font oublier l’absence d’un mode multi joueurs. Quelques challenges bien relevés, pour les chasseurs de récompenses… viennent aussi rallonger le plaisir de se glisser dans les couloirs sombres du Métro. Par contre et contenu de l’univers fantastique de la saga, on aurait aimé en avoir encore beaucoup plus…
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> Scénario 7/10    
En 2013, le monde a été dévasté par une guerre apocalyptique qui a réduit en cendre la quasi-totalité de l’humanité et a fait de la surface de la terre un monde pollué de dangereuses émanations toxiques. 40 000 survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métro de Moscou.
La civilisation de l’homme est entrée dans un nouvel Âge des ténèbres.
L’action se déroule en 2033. Une génération tout entière est née et a grandi sous terre en total autarcie et vit coupée des restes du monde. Pour survivre, des cités entières se sont élevées derrière de grandes portes métalliques et tentent de survivre face à leurs semblables et à de dangereux mutants.
Vous incarnez Artyom, un jeune homme né peu de temps avant l’explosion nucléaire qui a grandi sous terre. Vous ne vous êtes jamais aventurés au-delà des limites de votre ville-station. Mais un jour un événement fatal provoque une mission désespérée dans le cœur du système du Métro. Un terrible danger menace la population survivante et vous allez devoir parcourir les catacombes menaçantes du Metro jusqu’à la surface désolée et glaciale des villes dévastées. Un terrible périple commence.
Le scénario de Metro 2033 distille tout au long de l’aventure un sentiment de fin du monde, de désolation et de désespoir qui donnent du crédit à une narration toujours très juste pour décrire cet univers crée sur les restes d’une humanité traumatisée. Le constat change littéralement pour Last Light dont la description faite à l’époque par Constantine résume bien le sentiment étrange qui se dégage de cette seconde aventure :
« Dieu sait que c'est sans doute un des points où je suis le plus critique dans un jeu. Car quoi qu'on en dise, ce Metro : Last Light est un FPS à scénario, au même titre qu'un Bioshock. Or voilà, même si le scénario, dans son propos, est intéressant et pas trop mal foutu, il pêche dans de nombreux autres domaines. Le défaut le plus flagrant est son manque de rythme. Il est évident qu'il ne faut pas s'attendre à de l'action débridée, ce serait même dommage. Metro LL se veut plus réaliste, plus oppressant. Malheureusement, ici, il faudrait imaginer le film The Road avec des scènes contemplatives à la Terrence Malick mais sans poésie ou message, juste une attente chiante. Et oui, souvent, Metro LL se pare de moments de tranquillité qui ne véhiculent pas d'émotion, on est juste dans l'expectative. Par exemple, nos moments passés dans les zones de refuge pourraient être fortes et intéressantes mais cette immersion est plombée par trois écueils majeurs : les dialogues sont scriptés, on a aucune interaction avec les PNJ lambda et la linéarité du jeu nous force à suivre un couloir sans raison ou possibilité de le visiter ultérieurement. On est loin de la liberté d'un S.T.A.L.K.E.R qui aurait été infiniment plus profitable à ce Métro LL tant son ambiance est en définitive intéressante. Reste que le scénario aborde des thématiques intéressantes, les traite pas trop mal, reste relativement cohérent dans sa narration et laisse planer un certain mystère sur divers éléments de sa mythologie, renforçant par la même son côté angoissant et oppressant. »
Deux jeux, deux atmosphères pour un sentiment mitigé qui oscille constamment entre passages musclés ou chaque balle compte et des phases de jeux où l’ennui pointe dangereusement sa lame et cela même dans les recoins les plus sombres du Metro.
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> Note finale 8/10    
Dans un monde où tout est réédité, remasterisé, réadapté pour de nouveaux supports plus puissants, Metro Redux prend un métro d’avance sur d’autres rééditions bien plus avares en contenu et pas vraiment remises à niveau. Sans pour autant atteindre des sommets en terme graphiques, le soin apporté aux éclairages et aux scènes en extérieurs transforment l’expérience de jeu en nous plongeant dans une vision de fin du monde sacrément bien restituée. Pas indispensable pour ceux ayant déjà nettoyés les tunnels sur PC et autres consoles de l’ancienne génération, cette réédition pourrait néanmoins intéresser tous les amateurs de FPS qui recherchent avant tout une atmosphère pesante, laissant de l’espace pour un scénario probant (surtout Metro 2033) aux mécaniques moins huilées que la concurrence guerrière et qui distille un message plein de mélancolie chère à la culture slave. Les voix russes, les musiques et se grain particulier nous font oublier que le jeu distille encore ses défauts qui lui collent à la peau.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 28.08.2014
Editeur: Koch Media
Site officiel: http://www.4a-games.com/
Développeur: 4 A Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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