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Metro 2033
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - Xbox 360

Les

+

> Ambiance pesante, de fin du monde.
> Un univers sans concession.
> Les doublages russes.
> Le filtre qui vieillit l'image.
> Une multitude de détails visuels.
> La populace locale.
> Des ennemis agressifs.
> Des balles en guise de monnaie.
> Expressions des visages.
> Réaliste et froid comme la Sibérie.
> Un scénario excellent.
 

Les

> La difficulté qui peut refroidir.
> Très linéaire et dirigiste.

En 2033, un nouvel âge des ténèbres a commencé. Entrez dans le monde déchu d’un Moscou post-apocalyptique et embarquez pour un voyage terrifiant au cœur des souterrains. Tiré d’un roman de Dmitry Glukhovsky traduit dans vingt langues et vendus à plus d’un million d’exemplaire, Metro 2033 est développé par le studio 4A Games composé d’anciens membres du mythique jeu « Stalker ». Distillant une ambiance pesante, à la limite de la claustrophobie, ce FPS venu du froid nous plonge avec maestria dans un monde d’obscurité remplis de mutants et d’esprits fantomatiques. Parviendrez-vous à suivre votre chemin à travers les ténèbres suffocants et le désespoir ?

Un futur de désolation…

En 2013, le monde a été dévasté par une guerre apocalyptique qui a réduit en cendre la quasi-totalité de l’humanité et a fait de la surface de la terre un monde pollué de dangereuses émanations toxiques. 40 000 survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métro de Moscou. La civilisation de l’homme est entrée dans un nouvel Âge des ténèbres.
L’action se déroule en 2033. Une génération tout entière est née et a grandi sous terre en total autarcie et vit coupée des restes du monde. Pour survivre, des cités entières se sont élevées derrière de grandes portes métalliques et tentent de survivre face à leurs semblables et à de dangereux mutants.

Vous incarnez Artyom,  un jeune homme né peu de temps avant l’explosion nucléaire qui a grandit sous terre. Vous ne vous êtes jamais aventurés au-delà des limites de votre ville-station. Mais un jour un événement fatal provoque une mission désespérée dans le cœur du système du Métro. Un terrible danger menace la population survivante et vous allez devoir parcourir les catacombes menaçantes du Metro jusqu’à la surface désolée et glaciale des villes dévastées. Un terrible périple commence.

Ils se sont terrés comme des fourmis

Dès les premières minutes du jeu, l’ambiance est donnée. Froid, sombre et inquiétant le monde de 2033 est peuplé du faune inhospitalière est terriblement dangereuses. Que se soit dans les profondeurs des entrailles de la terre ou à la surface glaciale, de dangereuses abominations rôdent, telles des fantômes pour pénétrer votre esprit et y semer le chaos. Etrangement votre héros ne semble pas subir les méfaits de ces attaques psychiques, contrairement à ces collègues, car il a un don. Mais ces rêves sont peuplés de cauchemars et de bien étrange prémonitions. Le monde de Metro 2033 est pessimiste, à la limite de la dépression sans fioriture et état d’âme. Tout est sombre à commencé par les villes-stations ou vivent un microcosme de tout ce que la civilisation a créé dans les profondeurs de la terre. Sorte de favelas post-apocalyptique retranchée derrière de lourdes portes en métal, les villes coupée de la lumière foisonnent de toute une populace hétéroclite qui tentent de survivre dans ce monde de ténèbres. Marchands d’armes, soldats et mercenaires des anciens régimes, mendiants et malades, réfugiés, compagnons d’armes tous sont décrits et modélisés avec une froideur dans les détails ; un pessimisme total semblant ce dégager de chacune des scènes de vie s’offrant à vos yeux. Derrière un feu, blottis les uns contre les autres des réfugies chantent au son d’une balalaïka des mélodies des temps heureux à jamais oublié. Même si le tableau peut paraitre morose, le travail graphique et le style qui se dégage offre une immersion total dans ce monde de désolation. On se sent très vite investit d’une mission de secours envers cette population qui a cruellement besoin de votre aide. Et celle-ci va s’avérer très dangereuse pour vous et vos amis.

Et quelques balles de plus…

Les monnaies se sont depuis fort longtemps écroulées et vos seules richesses à l’heure actuelle sont les munitions militaires fabriquées avant l’apocalypse. Ces précieuses munitions sont votre seul monnaie d’échange pour vous équiper en matériel (trousses de soins, filtre pour masque à gaz) et pour vous offrir les meilleures armes. Car ne vous attendez pas à partir pour votre première mission avec des armes performantes aux munitions exemplaires. Vous allez devoir vous contentez de vieux pistolets bricolés par la populace local, d’un pseudo fusil mitrailleur fait de bric et de broc à la précision lamentable et de munitions à la qualité de fabrication « maison » plus que douteuses. Inutile de vous dire que lorsque que les lourdes portes sécurisantes de la ville se referment derrière vous et que vous allez vous retrouver à  arpenter les méandres des sous-terrains plongés dans les ténèbres armés de vos vieilles pétoires, la peur va gentiment commencer à s’immiscer dans vos entrailles. Les premiers combats vous plongent très vite au cœur d’un terrible dilemme. Utiliser vos précieuses munitions ou les conserver pour vous offrir de bien meilleurs armes auprès des marchants qui pullulent dans les villes que vous allez traverser. Car les ennemis que vous allez rencontrer sont terriblement rapides, résistants et peuvent comme les Nosalis, sorte de chiens mutants,  vous attaquez en meute. D’autres comme le terrifiant « Bibliothécaire » encaisse les balles sans broncher et vous allez devoir très souvent préconiser la fuite pour ne pas trop gaspiller inutilement vos munitions. Cela peut paraitre un procédé un peu lâche pour un FPS, mais ce titre par moment ne  vous laissera pas vraiment le choix de part sa difficulté qui risque d’en refroidir plus d’un et de l’extrême résistance des ennemis rencontrés. Heureusement que les niveaux vous permettent de trouver de précieuses munitions, moyennant quelques fouilles minutieuses dans les recoins sombres pour refaire le plein. Pour avoir une chance de survivre dans ce jeu, il faut obligatoirement économiser ses munitions, tirer juste et prier…
Fachos, communistes, brigands et même des fantômes vous barreront la route

Metro 2003 mélange des phases de combats sur vitaminées très bourine avec des passages d’infiltrations très périlleuses ou il vous faudra faire corps avec l’obscurité pour vous faufiler dans les lignes ennemies. Car l’apocalypse n’a pas calmé les esprits humains qui continuent à se faire la guerre aux milieux des ruines des villes dévastées jusqu’au fin fond des rames du métro pour des idéologies vieilles de un siècle. Votre mission vous mènera à traverser des lignes ennemies et des stations tenues par des brigands qui sont généralement truffées de pièges en tout genre et qui rendent votre progression très pénible. Il faudra regarder ou vous mettez les pieds et faire un usage parcimonieux de votre lampe de poche pour ne pas vous faire repérer dans le noir. Certains pièges sont vraiment vicieux et peuvent vous tuer net. Je ne vais rien dévoiler pour maintenir un peu le suspense mais sachez qu’il vous faudra constamment être sur vos gardes. Même les ombres peuvent s’avérer de dangereux pièges mortels. Des fantômes hantent les niveaux, souvenir ectoplasmique des hommes et femmes qui sont morts dans les bas-fonds de la ville.

Un FPS très réaliste

Metro 2033 tire son épingle du jeu par son côté réaliste, sa mise en scène soignée et par un souci du détail dans la manière de vous faire aborder la peur et l’angoisse. Graphiquement déjà le jeu en met plein la vue avec son grain particulier qui vieillit un peu l’image pour la rendre morose et triste, ses caricatures des visages burinés et salis, très expressifs qui laissent entrevoir un large panel d’émotion. Les environnements sont finement détaillés et remplis d’allusion à l’époque soviétique avec ses affiches de partis, propagandes d’une grandeur dépassée. Le souci du détail embellit le gameplay avec par exemple le givre qui vient griffer votre masque à gaz lors de vos sorties à l’extérieur, votre respiration qui s’accélère lorsque les filtres viennent à manquer avec comme résultante de la condensation qui atténue votre vision et se sentiment perpétuel de suffocation très bien rendue et diablement efficace. Même chose encore avec votre bloc note qui fait office de guide que vous devez éclairer dans les endroits sombres en tenant dans votre main gauche un briquet, ses armes pneumatiques que vous devez recharger manuellement à l’aide d’une pompe, ses lunettes de vision nocturnes qui s’éteignent au bout de quelques minutes, faute d’énergie. Cette ambiance vieillotte, avec ses armes d’un autre monde et se matériel périmé accroissent encore le sentiment d’insécurité, de profonde solitude dans les méandres du métro. Et pour finir cette bande son de toute beauté qui vous emporte, vous fait sursauter, vous submerge totalement dans cette noirceur seulement bercée par des ballades russes et des chants d’ancien prisonnier et soldats de l’époque de Staline, Lénine et bien d’autres… Si vous aimez le charme particulier des langues slaves, vous pouvez jouer à Métro 2033 en langue russe, avec sous-titre en français pour une immersion totale.

Quelques zones d’ombres dans ce futur apocalyptique

Malgré tout Metro 2033 n’est pas parfait, loin s’en faut. On peut lui reprocher sa linéarité assez flagrante avec ses longs couloirs ; son côté dirigiste qui vous demande de suivre le script du scénario à la lettre, son total manque d’inter réaction avec les PNJ rencontré au fil de l’aventure, son impossibilité de customiser ses armes et plus flagrant le manque d’intérêt des munitions militaires en tant que monnaie d’échange puisque on trouve toujours, sur le champ de bataille, des armes aussi performantes que celles qui sont proposées dans les marchés. Sa difficulté aussi pourra en étonner plus d’un, même les plus accros aux FPS. Non, Métro 2033 n’est pas parfait mais il tire son épingle du jeu grâce notamment à son ambiance formidable, son scénario riche en rebondissement dont le final est tout simplement d’une beauté psychédélique renversante.

Avec son style à part qui n’emprunte rien à personne, son côté désuet et démodé au charme slave si particulier, Metro 2033 est un FPS futuriste à la noirceur poétique qui vous entraine dans une aventure riche en rebondissement. Beau, terrifiant et diablement envoûtant, le titre des développeurs de 4A Games est un jeu qui se démarque de ses concurrents en proposant un contenu plus adulte et se veut aussi une réflexion sur les dérives du nucléaire, arme absolue et solution à tous les maux de la terre. Metro 2033 est une perle à posséder absolument.       

                                                                                                   

 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
L'ambiance est noire et les monstres ont la dent dure.
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> Jouabilité 8/10    
Les commandes procurent d'excellentes sensations.
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> Bande-son 8/10    
Les doublages en russe, les musiques, les hurlements de fin du monde.
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> Durée de vie 8/10    
Le mode difficile est terriblement ardu et rallonge le solo.
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> Scénario 8/10    
Pas de happy end chez les soviets.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 19.03.2010
Editeur: THQ
Site officiel: http://metro.thq.com/
Développeur: 4 A Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR