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Alan Wake
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - Xbox 360

Les

+

> Scénario complexe et intriguant.
> Ambiance pesante.
> Profondeur de champ sidérante.
> Effets de lumière et de fumée.
> Bande son terrifiante.
> Mise en scène.
> Effets pyrotechniques.
> Niveaux nocturnes.
> Combats acharnés.
> Multiples rebondissements.
 

Les

> Esquive peu évidente à placer.
> Difficulté.
> Sprint ridicule.
> Animation faciale datée.

Depuis 5 longues années que ce jeu fait parler de lui, Alan Wake débarque enfin sur la console Xbox 360 pour nous offrir une toute nouvelle approche du jeu vidéo avec un style de narration révolutionnaire qui nous rapproche de l’expérience d’une production cinématographique. Développé par les studios Remedy qui est à l’origine de la série à succès des Max Payne, ce titre mêle habilement thriller psychologique avec de l’horreur à la sauce Steven King en nous plongeant au cœur de l’Amérique profonde dans une aventure riche en rebondissement.

Bienvenue à Bright Falls

Alan Wake fut jadis un auteur à succès reconnu qui offrait à tous ses admirateurs des best-sellers de qualité aux intrigues bien ficelées. Mais depuis quelques temps l’écrivain souffre du syndrome de la page blanche et sa machine à écrire reste désespérément muette. Même son mariage avec la belle Alice bat de l’aile dangereusement. C’est pourquoi notre écrivain décide de passer quelques jours de vacances loin des tumultes de la Grande Pomme dans une petite bourgade située dans l’Amérique profonde et peut-être retrouver un peu d’inspiration dans ce cadre idyllique. C’est par ferry que notre héros arrive à Bright Falls avec à ses trousses une réputationui lui lle à la peau. Même dans ce coin perdu du bout du monde tous les habitants semblent déjà le connaître au travers de ces écrits. La serveuse en passant par l’animateur radio et cette étrange dame en noir qui lui remet les clés de leur chalet de vacance. Quel bien étrange endroit, perdu au milieu de vertigineuses montagnes, bordé par des vallées verdoyantes et ses immenses forêts giboyeuses, ses légendes indiennes qui semblent chantonner dans le lointain d’ancienne complainte lourde de terrible secret, son lac volcanique aux eaux noirs très profondes et bien plus inquiétant cette ombre noir qui rôde la nuit et dont les habitants tentent en vain de masquer le secret. C’est le cœur remplit d’émotion que Alan se rend à son chalet au milieu du lac, cadre bucolique propice à son inspiration.
La nuit tombe rapidement inondant la nature de son épaisse couverture ténébreuse, un cri retentis, sa femme hurle comme attaquée par des ombres fantomatiques et il voit son corps sombrer lentement dans les eaux huileuses du lac. Alan plonge, tente de sauver sa femme qui se noie et se réveil brusquement au beau milieu de la forêt au volant de sa voiture accidentée. Mais que c’est t’il passé. Sa tête est lourde, ses souvenirs confus, sa femme a disparu… Le cauchemar peut enfin commencer.

Perdu dans ces cauchemars

La forêt est immense et distille une ambiance lourde en menace future. Une brume épaisse recouvre les lieux et d’étranges cris et murmures semblent sortir du plus profond des ténèbres. Alan suit la lumière et écoute avec horreur les prédictions d’une voix sourdes dans le lointain. Des étranges pages d’un manuscrit se matérialisent devant ses yeux ébahis et lui annoncent avec une froide précision des événements terrible à venir. Il reconnait avec horreur son roman qu’il n’a pas encore écrit, un roman terrifiant. A partir de ce moment, notre héros va évoluer dans un monde ou se mélange la folie, la peur et ses propres souvenirs enfoui au plus profond de sa mémoire. Tout cela est-ce bien réel pense notre auteur pris de panique et qui se voit bientôt agressé par des âmes damnées possédées par un étrange mal qui lui baragouines des paroles menaçantes avant de se jeter sur lui avec une sauvagerie animal. Son unique salut, la lumière qui va lui permettre de détruire l’aura maléfique des Possédés avant de les abatte à l’aide d’une arme de poing.
Ses premiers combats sont brutaux et sans concessions et préfigure des les premières minutes de jeux l’ambiance oppressante du jeu. Car la grande force d’Alan Wake est de nous plonger de manière magistral dans une ambiance de film d’horreur qui mélange les genres avec brio pour ne plus nous lâcher. Twin Peaks, X-Files, Silent Hill sont autant de références cinématographiques que les développeurs de Remedy nous balance en pleine figure pour créer une atmosphère de constante insécurité, de mystère à jamais vraiment dévoilé. Même les créatures cauchemardesques sont tout droit sortit d’un roman de HP Lovercraft. La narration est magistrale est au se sent comme aspiré par cette aventure aux confins du réel. La lumière étant son seul allié, notre héros devra trouver des sources lumineuses pour se protéger, régénérer sa santé après une attaque trop brutale et aussi la décrypter pour trouver des zones secrètes au combien précieuses disséminées dans les niveaux pour refaire le plein en armes et munitions. Car pour combattre les âmes damnées, Alan peut compter sur une panoplie de lampes, dont certaines très puissantes et des armes à feu comme des fusils de chasse, carabine, pistolets aux munitions limitées pour rendre encore l’expérience plus traumatisante. Car les développeurs l’on bien comprit, pour rendre l’aventure la plus éprouvante possible il faut donner au joueur une constante insécurité tout au long de l’aventure. La progression est souvent semée d’embuche, avec son lot d’embuscades superbement mis en scène avec ces ralentis académiques et cette ombre noir envoutant tous les éléments du décor qui deviennent vite des ennemis incontrôlables et diablement dangereux. La menace peut surgir de partout et sans prévenir. Wagon de train qui transperce le ciel pour vous écraser, voitures démentes qui foncent sur vous, bus possédé et même des engins de chantier qui vous attaqueront sans prévenir, souvent accompagné de légion de Possédés pour des combat très tendu à la difficulté monstrueuses, surtout si vous optez pour les modes difficiles et cauchemardesques dont le nom résume à lui seul les souffrances qui vous attendent. Vous n’aurez parfois que la fuite comme seule planche de salut devant cette déferlante de violence. Mais même là les développeurs ont corsé la donne en affligeant notre écrivain de capacité physique bien médiocre. Alan ne peut courir que sur de très courte distance, s’essouffle vite et devient une proie facile pour ces poursuivants. Même le système d’esquive procure constamment un sentiment général de malaise. On ne sait jamais si on parviendra à esquiver le coup de hache rageur ou l’attaque à la tronçonneuse mortelle. On jongle avec nervosité entre les armes à feu et la lampe de poche pour tenter d’endiguer les vagues d’assauts toujours plus agressives au cour de l’aventure. On termine souvent les niveaux complètement lessivé, les armes vides et la peur au ventre des futurs tourments que le scénario nous réserve.

Diaboliquement prennant

On peut reprocher à Alan Wake ces cinématiques pas des plus convaincantes aux niveaux des expressions faciales mais le reste du contenu est des plus impressionnants avec une qualité graphique générale qui fait honneur aux capacités de la console de Microsoft. Jamais la nuit n’a paru aussi belle et ténébreuse. Que vous évoluez au milieu d’une immense forêt, au cœur d’une exploitation forestière, que vous arpentez les rues sombres d’une ancienne ville fantômes, la qualité graphique et la multitude de détails parachève avec maestria de nous immerger de manière convaincante dans cette Amérique profonde si lourde de secret et de mystère. Les environnements sont hyper détaillés et même les changements de jour et de nuit, les conditions météorologiques affectent profondément les personnages et les ennemis rencontrés. La forêt est luxuriante avec sa végétation qui dance au rythme du vent, son épais brouillard qui enveloppe la cime des arbres, les ombres qui dansent des farandoles burlesque et semble s’effacer sous le vaisseau de votre lampe de poche. La nuit vous happe avec un appétit féroce. Les effets spéciaux sont tout simplement somptueux avec ces jeux d’ombres et de lumières, ces explosions aux multiples particules qui en mettent plein les yeux, le jeu de la caméra qui sublime chaque cadrage au millimètre prêt. Même si le jeu se veut linéaire on ne sent jamais la présence de murs invisibles grâce notamment à une profondeur de champ tout simplement phénoménale. On se sent parfois tout petit face à un pic montagneux qui se dresse devant vous, majestueux et arrogant. Le vertige peut aussi s’inviter dans l’aventure quand par maladresse vous vous approcherez d’un peu trop près d’un immense ravin à la profondeur impressionnante. Et lorsque vous contemplerez l’immensité des lieux au sommet d’une tour de gué, vous yeux se perdront dans l’immensité du paysage qui se dévoilera devant vos yeux ébahis.
Découpé en six chapitres à la manière d’une série télé avec à chaque fois un résumé de l’épisode précédent, le scénario nous tient en haleine de bout en bout d’une aventure longue d’une quinzaine d’heure ; ce qui est plutôt une réussite pour un jeu d’aventure aussi abouti.

L’attente fut diablement longue mais le plaisir est au rendez-vous avec cet Alan Wake qui redéfinit avec beaucoup de talent les jeux d’action en mêlant l’horreur et  la paranoïa dans un tourbillon scénaristique magistrale. On peut lui reprocher son action outrancière et sa maniabilité un peu lourde, ses esquives maladroites mais ce serait déshonorer un titre qui distille une ambiance sonore et visuelle au service d’un gameplay parfaitement rodé. Même les doublages sont un régal pour les oreilles et la bande son nous réserve encore bien des nuits de cauchemars. En attendant une suite qui je l’espère ne se fera pas trop attendre, on peut dors et déjà se consoler avec les futurs contenus téléchargeables qui seront disponibles cet été, histoire de ne rien perdre de cette aventure mystérieuses aux frontières du réel et de l’imaginaire.    


           








Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
L'angoisse est présente mais sans pour autant versé dans le gore.
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> Jouabilité 7/10    
Les déplacements de notre écrivain sont un peu maladroits surtout le sprint.
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> Bande-son 9/10    
La bande sonore accroit encore le sentiment d'insécurité dans les niveaux.
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> Durée de vie 7/10    
Plus de 10 heures pour finir l'histoire... et quelques nuits bien sombres.
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> Scénario 9/10    
Tout simplement magistral.
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 14.05.2010
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://www.alanwake.com/
Développeur: Remedy
> PAROLE DU RÉDACTEUR