Graphismes : Graphiquement, la bête est bien mignonne. Beaucoup de soin a été apporté à la réalisation, le design est franchement beau et on appréciera les divers effets visuels, notamment celui de transition entre surface et fonds sous-marins. Par contre, prévoyez un bon PC pour faire tourner le jeu, il est gourmand le diable. 8.5/10

Scénario : En toute franchise, le scénario ne casse vraiment pas des briques. Le pitch est pourtant intéressant mais en pratique, c’est lent, poussif, horriblement prévisible et guère passionnant. Voyez plutôt cela comme un sympathique tutoriel avant de vous lancer en solo ou en multi. 6/10

Bande son : Les effets sonores collent parfaitement avec le design. On appréciera d’entendre les commentaires de notre population. L’ambiance sous-marine est également franchement sympa. Pour ce qui est des musiques, on a là des œuvres de très bonne facture mais pas franchement inoubliables. 8.5/10

Jouabilité : Anno 2070 a su reprendre ce qui faisait le succès de ses ainés tout en y ajoutant quelques bonnes trouvailles. On appréciera tout particulièrement les deux factions différentes mais complémentaires ainsi que les deux niveaux de jeu (surface/sous-marin). L’introduction du facteur écologique complexifie encore la chose pour donner l’un des meilleurs jeux de gestion à l’heure actuelle. 9/10

Durée de vie : Hormis la campagne un peu longuette, Anno 2070 propose également différents modes de jeux dont multi franchement bien foutu, mettant l’accent sur la communauté. Régulièrement, vous verrez poindre des minis campagne online, demandant au joueurs d’être le plus possible à la jouer pour remplir des objectifs. En résumé, la durée de vie est vraiment conséquente. 9/10

Violence : On peut noter la présence de véhicules armés pour résoudre les conflits, mais c’est bien la seule forme de violence réellement présente. 3.5/10

Note finale : Anno 2070 se pose donc comme une nouvelle référence du genre. Le soft est beau, profond, intelligent et addictif. En un mot comme en cent, si vous aimez la gestion, vous avez trouvé ici votre nouveau meilleur ami. 8.5/10

Tout d’abord, ce qui frappe en lançant le jeu, c’est sont esthétique. Le moteur graphique fait des merveilles, restituant un monde détaillé, fin et chatoyant. Le design des différents bâtiments est franchement bluffant. Plus que jamais, on se prendra à simplement se promener sur la carte pour admirer les milles-unes choses qui s’y passent, suivant des yeux nos citoyens qui déambule et les regardant trimer dans nos différents bâtiments de production. Une vraie ode à la contemplation et à la fainéantise. Nouveauté de cet opus, on a, à présent, la possibilité de coloniser les fonds sous-marins. D’un simplement roulement de molette, nous voici entrain de faire un remake du grand bleu. Et tout comme la surface, ce monde aquatique ne manque vraiment pas de charme. Cerise sur la gâteau, la transition entre les deux avec grand renfort d’eau sur la caméra est franchement bluffant.

Mais trêve de glande, on a un empire à gérer. Ou plutôt deux empires, car nouveauté également de cet opus, on a deux factions diamétralement opposées à diriger. D’un côté, les Ecos, partisans de l’énergie renouvelable, du développement durable, de la technologie de pointe et du thé (rien que pour ça on devrait leur décerner un prix Nobel pour leur bon goût). De l’autre côté, nous avons les Tycoons, leurs opposés. Chez eux le profit passe avant tout et on verra joyeusement fleurir dans nos villes usines à charbon, puits de pétrole, aéroports et scandales écologiques. Mais pourtant, sous leur apparente opposition, ces deux camps s’avèrent en fait très complémentaires, nous inculquant par la même une petite leçon de vie. En pratique, dans le jeu, chaque camp apporte ce que l’autre ne peut produire et c’est à vous de jouer constamment avec cette équilibre. Sachant que votre population, nerf de la guerre, n’est pas la même dans chaque faction et que leurs besoins sont très différents, cela complexifie agréablement le jeu.

Autre élément de complexification, l’apparition du bilan écologique. Chaque bâtiment aura un effet négatif sur l’environnement qui va donc se dégrader et polluer l’environnement, affectant par la même le bonheur de la populace et la fertilité des sols. A vous donc d’y remédier en construisant des bâtiments luttant contre ces effets. Mais qui dit bâtiment, dit énergie et qui dit énergie, dit pollution. Vous avez saisi l’idée? En bref, l’écologie offre encore une nouvelle de matière de jongler entre différents facteurs, et c’est tant mieux.
Pour ce qui est de la gestion pure, on retrouve les classiques chaines de production diverses et variées à même de satisfaire les besoins de votre population et les vôtre pour pouvoir vous développer. Mais malgré une évidente profondeur et une complexité certaine, le soft s’avère relativement facile et accessible. Pour vous dire, moi qui suit d’habitude une grosse brèle dans ce genre de jeu, j’ai réussi à terminer la campagne d’une traite et à terminer ensuite une partie libre sans provoquer la moindre faillite ou la moindre émeute sanglante. C’est un exploit pour moi, le triste responsable du retentissant crash boursier de Constantineville en 2003.

Dans l’encart de notation, je vous parlais de l’excellent multijoueur. Celui-ci peut accueillir jusqu’à huit joueurs simultanément. Mais outre les parties de gestion classique, on a accès à tout un aspect communautaire à l’échelle mondiale avec notamment des élections mondiales, servant à désigner un sénat de PNJ offrant ensuite divers bonus à l’ensemble des joueurs d’Anno 2070 lors de leurs parties. On voit aussi apparaitre régulièrement des minis campagnes coopératives demandant au joueurs d’y jouer et leur octroyant des points. Ces points, obtenus donc en participant aux divers éléments du multijoueur, serviront à augmenter votre notoriété et ainsi débloquer de nouveaux bonus qui se manifesteront immédiatement dans vos différentes parties en cours, même cella commencée ultérieurement.

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