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Battlefield 3, le mode solo
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Ordinateur
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un jeu qui impose de nouveaux standards visuels.
> Graphiquement impressionnant.
> Jouabilité au top.
> Son à la mesure de l'image.
> Du 7.1 qui décoiffe sévère.
 

Les

> Mécanique de jeu merdique.
> IA Aberrante.
> Mode solo foutage de gueule.
> Durée de vie.
> Scénario totalement incohérent.
> Une démo technique, sans plus...

Battlefield 3 est là! Et pour le coup, il va nécessiter deux tests. Commençons donc par décortiquer la campagne solo. Je vous encourage néanmoins à lire les deux tests, car ils sont complémentaires. Alors, pourquoi deux tests différents? Et bien simplement parce que le multijoueurs et la partie solo sont si différents, qualitativement parlant, qu’il me semblait peu objectif de tout regrouper sous une seule note. Je préciserais également que je parlerais ici de la version PC, puisque ce fut celle du test et c’est celle pour laquelle le jeu est pensé. Mais trêve de bavardages, en avant pour les explications!


Graphismes : Qu’on se le dise, Battlefield 3 impose un nouveau standard visuel à l’industrie du jeu vidéo. Le jeu est graphiquement hallucinant et jamais le virtuel n’aura été aussi proche du réel. Il faut le voir pour le croire. 10/10

Scénario : Vu et revu, archi-classique, prévisible, guère passionnant et plat, le scénario de BF 3 n’apporte rien à la licence. Il y a encore du chemin à faire pour nous scotcher à notre écran simplement grâce à une histoire. Reste que parfois, le jeu vous offre quelques chouettes moments, mais c’est bien peu de choses. 6/10

Jouabilité : La prise en main se fait de façon quasi parfaite. C’est un sans faute pour ce qui est de diriger notre avatar. Par contre, concernant l’IA et les mécaniques de jeu, c’est une belle torture, rien de moins.
6/10

Bande son : Le son est à la mesure de l’image. Tout, des bruitages aux musiques, s’avère proche de la perfection. Testé avec un casque surround 7.1, le jeu m’a simplement fait baver de plaisir. J’ai carrément eu un eargasm! 10/10

Durée de vie : Six à sept heures pour boucler la campagne en mode normal, c’est dans les normes mais pas bien folichon. La durée de vie en mode difficile est plus longue, mais surtout à cause des multiples morts frustrantes dues aux défauts de gameplay du soft. A conseiller aux masochistes. 7.5/10

Violence : C’est la guerre, Johnson! Et forcément, y’a des armes, des explosions, des morts et des headshots. Mais on est loin du gore d’un Rage ou d’un Warhammer. 8/10

Note finale : Une campagne solo tristounette, guère surprenante ou inventive qui sonne plus comme un prétexte à une démo technologique qu’autre chose, voici ce qu’il faut retenir de la partie solo de Battlefield 3. Et même si l’aficionado des Battlefield se moque un peu d’avoir une campagne solo dans son jeu, on aurait espéré bien mieux, surtout côté gameplay. 7/10

Les notes vous l’auront fait comprendre, la campagne solo de Battlefield 3 est très franchement dispensable. Elle se pose comme une succession d’environnements et de situations sonnants comme un prétexte à l’étalage des capacités du moteur Frostbite 2, et c’est tout. Les environnements sont sublimes, les graphismes à pleurer de bonheur et l’ambiance prenante comme jamais mais tout est gâché par un scénario comme on en voit dans tous les FPS militaires qu’on bouffe à longueur d’année. Aucune originalité. Est-ce donc si compliqué d’imaginer du neuf, bon sang? Toujours la même rengaine du terroriste fanatique dont on ne nous explique même pas les motivations et qui par miracle a trouvé des ogives nucléaires tombées d’un camion. Et l’air de rien, il se dit que ça peut être sympa de se faire une petite sauterie radioactive en plein milieu d’une grande ville, américaine de préférence. Reste un soldat, américain bien sûr, qui lui a tout compris et qui, tel le fanboy de Jack Bauer, va se faire le devoir d’arrêter le méchant terroriste, tout seul, envers et contre tout. Et comble de l’inventivité, notre héros va se battre aussi contre sa propre administration aveuglée par ses préjugés. Si ça ce n’est pas du pamphlet contestataire, je ne m’appelle pas Angela Davis. Ah tiens, ce n’est pas mon nom ça… Euuuh. Bon, bref, vous l’aurez compris, c’est incroyablement dense, complexe et imprévisible comme scénario. Oui, moi aussi j’oscille entre la nausée et l’évanouissement, mais tenez bon, on va parler du gameplay.

Oui, les effets de lumière sont à pleurer, je sais.

Ah tiens, il reste des survivants à ce stade de l’article? Parfait! Battlefield 3, en plus de son scénario digne d’un oscar, nous sert également un gameplay aux petits oignons qui s’impose d’ores et déjà comme un nouveau standard en terme de gestion de l’IA et de mécaniques de jeu. Non, je déconne, c’est tout pourri en fait. Je trouve aberrant, voir même inadmissible, qu’en 2011 on se retrouve avec les mêmes défauts énervants que du temps de Medal of Honor premier du nom. Pour commencer, l’intelligence artificielle alliée est carrément neuneu et outrageusement scriptée. Ça fait peine à voir. Je sais que le stéréotype veut que la soldatesque soit bête à manger du foin et qu’elle n’ait qu’un neurone de plus que les chevaux, pour que pendant la parade, ils ne… enfin, bref passons. Mais si vos alliés ne sont guère aidés sur le plan intellectuel, vos ennemis eux ont un don de prescience. Même après une attaque de diversion sur le flan par une nuit sans lune, ils sont capables de vous canarder sur votre nouvelle position avant même que vous n’aillez pu passer le bout de votre tête par dessus la crête vers laquelle vous rampiez. Impressionnants les terroristes. Et quand on voit l’acharnement de ces mêmes ennemis à vous abattre vous, et vous seul, on se dit qu’il n’en est rien d’une éventuelle prescience. Soit, vous, le troufion lambda, avez votre tête mise à prix par toute la planète, soit… VOUS AVEZ UNE FOUTUE CIBLE GÉANTE ET CLIGNOTANTE EN-DESSUS DE LA TÊTE! C’est tout bonnement incroyable de voir des soldats, engagés dans un combat avec vos coéquipiers, se mettre à changer de cible en un instant pour vous tirer dessus alors que vous progressiez, à 20 mètres de là, à couvert et sans demander rien à personne. Pour une campagne qui se veut jouer la carte du réalisme, c’est juste un gag. Quelle difficulté y’a-t-il de faire en sorte qu’une IA se comporte un tant soit peu de façon logique et humaine?

Alors Constantine, on note mal mon jeu? On va régler ça après la mission, hein?

Pour enfoncer le clou, rajoutons que les scripts s’enchainent souvent mal, puisqu’il vous faut parfois rester à prendre racine sur votre checkpoint en attendant que le jeu se réveille pour lancer la suite. Consternant. Les scripts, d’ailleurs, sont parfois tellement visibles, que ça en devient comique. L’effet le plus remarquable à ce sujet, ce sont les ennemis invincibles. On a beau vider cinq chargeurs dessus et presque demander une frappe nucléaire par sécurité, rien n’y fait, ils ne meurent pas avant que le script ne décide de les faire périr de la façon adéquate. Il n’est pas partageur avec ses jouets ce Battlefield 3. Enfin, petit coup de gueule sur la séquence à bord de l’avion de chasse. Autant c’est immersif et franchement délectable du point de vue visuel, autant ça ressemble à tout sauf à un jeu, à ce moment-là. Mêmes phases de jeu répétées encore et encore, dirigisme à l’extrême et difficulté proche du néant. Les démos technologiques c’est sympa, mais greffées au milieu d’un jeu, c’est franchement lourdingue. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi, à l’instar de la partie en char, nous ne serions pas libre de piloter nous même le jet dans cette séquence, puisqu’il est de toute façon déjà implémenté dans le multijoueur. Je ne saisis pas ce que cela aurait coûté aux développeurs (et pour le plaisir, je vous renvoie à cette vidéo de The Cynical Brit, qui exprime tout ce que j’ai ressenti, mais en langue shakespearienne.) Et comme si tout cela ne suffisait pas, en sus, on nous sert des QTE frustrants et dispensables où la moindre erreur équivaut à un game-over.

Téhéran la nuit, c'est aussi sacrément beau.

Côté bugs, on se retrouve avec de nombreux problèmes graphiques ou sonores, souvent mineurs mais tout de même étonnants, vu les ambitions du jeu. La présence d’artefacts et de textures qui jouent à cache-cache se montre parfois pénalisante pour ce qui est de la jouabilité. Autre bug plus énervant, la tendance des ennemis à traverser parfois les murs en un instant pour vous achever au corps-à-corps sans que vous ne puissiez même tenter de frapper le premier. Rajoutons encore quelques grosses imperfections au niveau technique pour parfaire le tableau. Tout d’abord, sachez que la difficulté n’est pas modifiable en cours de campagne. Et lorsque, à cause de l’IA pourrie, on se fait flinguer comme un lapin sans pouvoir faire quoi que ce soit et que l’on meure plus d’une trentaine de fois au même endroit, on désire peut-être changer un peu le niveau de difficulté, histoire de finir le jeu pour le test. Et lorsqu’on se rend compte que c’est impossible, et bien on s’énerve. On réessaye dix fois de plus, puis on hurle. Et finalement, l’écume aux lèvres, on recommence cette passionnante campagne en mode normal… Mes voisins me prennent surement pour un fou furieux maintenant. Dernier point un tantinet dommage, le manque de possibilité de réglage du son. On a une réglette pour le volume principal, un choix quant au mixage, mais impossible par exemple d’augmenter le volume au détriment du reste. Dommage. Surtout que certaines séquences, avec le thème de Battlefield, remixé pour l’occasion, sont franchement jouissives.

Avec le zoom du sniper, on voit carrément les poils de barbe. Testé pour vous.

Reste que pour ce solo, les graphismes et l’ambiance sont tout bonnement proches de la perfection. Vous vous étonnerez certainement des deux 20 attribués plus hauts, mais j’estime qu’à l’heure actuelle, Battlefield 3 propose, et de loin, ce qui se fait de mieux en matière de graphismes et de gestion d’environnement sonore. Et comme la note reflète un état de fait au moment du test, il mérite ses deux 20. Enfin, pour résumer, cette campagne solo est mal maitrisée, fade et frustrante mais elle laisse supposer le meilleur pour le multijoueur.


Testé sur Ordinateur par Constantine

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
La guerre fait forcément des tâches sur les murs.
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> Jouabilité 6/10    
Prise en main immédiate vs mécanique de jeu merdique.
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> Bande-son 10/10    
A la hauteur du visuel sublimée par le 7.1 !!!
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> Durée de vie 7/10    
Long en difficile à cause de l'IA aberrante.
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> Scénario 6/10    
Aussi consistant que le mode solo merdique et pourri.
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 27.10.2011
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.battlefield.com/fr/battlefield3
Développeur: Dice
> PAROLE DU RÉDACTEUR