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Silent Hill Downpour
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Musiques lancinantes et flippantes.
> Bandes originales des anciens opus.
> Atmosphère travaillée.
> Histoire qui est un retour au source.
> Des niveaux ouverts.
> Qualités des dialogues.
> Galerie de personnage inquiétant.
 

Les

> Remplis..que dire... infesté de bugs.
> Chute fréquente de frame-rate.
> Bugs de collision.
> Plantage des sauvegardes.
> IA à la ramasse.
> Beaucoup trop facile.
> Absence de terreur.
> Raideur du personnage.
> Combats brouillons.
> Obstacles infranchissables et murs invisibles.
> Ergonomie foireuse de l'inventaire.

Imaginez un jeu qui cumule dans une seule galette tellement de bugs et de problèmes techniques en tous genres que l’on en viendrait presque à se demander avec horreur si on ne se retrouve pas devant un phénomène paranormal inexpliqué matérialisé sous la forme d’une entité machiavélique qui aurait pris petit à petit possession de votre console pour mieux la hanter de son esprit torturé. Car tout comme notre héros devant se battre contre des démons sortis de mondes altérés, le périple proposé par les développeurs de Vatra pour fuir les rues grisâtres de Silent Hill ressemble à un long chemin de croix ou l’angoisse et l’effroi sont totalement absents pour mieux céder religieusement la place à un gameplay totalement gangréné par une multitude de tares qui ne devraient pas exister sur un jeu finalisé et proposé à la vente en 2012. Et pourtant… tout aurait pu ou dû être bien différent.

Graphismes :Si au niveau de l’esthétisme et de la construction de niveaux ce nouveau Silent Hill dégage sans contexte un sentiment de malaise qui suinte à chaque rue le grand malheur vient du moteur qui n’arrive pas à supporter une qualité graphique qui date quand même un peu et qui occasionne une multitude de plantage divers comme chute fréquente de frame rate, bugs de collision, d’affichage… 6.5/10

Scénario : Un retour au source bienvenue qui laisse tomber le côté scène de torture-porn à la Hostel pour nous replonger aux origines du cauchemar de cette inquiétante ville qui réveille à certaine personne leur démons intérieurs. Une galerie de personnage inquiétant se côtoie dans les limbes torturés de l’antichambre des enfers. De nombreux clins d’œil aux anciens épisodes sont à notés. 8/10

Bande son : Exit Akira Yamaoka est bienvenue à Daniel Licht qui compose pour l’occasion des thèmes musicaux en totale adéquation avec la trame de l’histoire. La musique tantôt lancinante avec ces complaintes tout droit sortie d’autre tombe et ses mélopées emplies de tristesse sont parfois juste interrompues par d’anciennes reprises bienvenues, des dialogues qui sonnent justes, des râles infernaux. 8.5/10

Jouabilité : On se retrouve de nouveau en 1999 !!! Avec un personnage qui se meut comme une pierre, qui coure tellement lentement que parfois on a l’impression que le temps s’arrête et pourtant cela ne vous posera pas trop de problème vu la passivité des attaques du bestiaire qui même en mode difficile s’apparente à une douce danse de salon du type « je bloque, tu tapes, je te cogne, tu me tapes et je bloque » 6.5/10

Durée de vie : Si on prend en compte que les quêtes annexes vous demanderont de faire des allers-et retour continuels dans une ville à la taille moyenne à la recherche d’items et autres résolutions d’énigmes parfois bien tordues, de vous farcir des barricades à tous les croisements, d’affronter les sans cesse ralentissement des tentatives de sauvegardes la durée oscille entre 7 à huit heures. 6/10

Violence : Elle est bien plus subtile que dans les épisodes précédents qui faisaient allégrement dans la surenchère gore avec scène de torture bien macabre. La mort est bien présente, elle hôte des vies de manière parfois bien cruelle, certains passages vous plongeront dans l’enfer de Dante sans pour autant nous imposer de la tripaille à tous les niveaux. Les mots sont parfois bien plus cruels que des images chocs comme la douleur de la perte d’un être cher. 9/10

Note finale : Des énormes qualités de narrations et une atmosphère lourde de secret pourtant souvent très macabre sont bêtement sacrifié sur l’autel de la productivité rapide d’une licence mal fignolée qui boitte trop souvent de manière bien idiote dans des rues sombres pas vraiment propices à nous plonger dans l’horreur la plus viscérale. On ne tremble plus d’effroi mais de rage face aux errances du gameplay. 6/10


Au vue de mon intro la note aurait pu ou dû être bien plus sévère mais il faut savoir que le titre se rattrape au final avec son univers torturé et maîtrisé, altéré parfois totalement renversant ou les meubles, les voitures la raison se mettent à danser dans une sarabande totalement psychédélique et qui nous amène à nous replonger dans d’affreux flashbacks des passages les plus angoissants des épisodes précédents au travers de plans et de visions de cauchemar pourchassé par un affreux Cône-Head, une entité invisible, un affreux croque-mitaine.  Car il va courir après ses souvenirs, son passé de taulard, d’affreux cauchemars notre nouveau héros nommé pour l’occasion Murphy Pendelton fraîchement remis en libération conditionnel. Il va  courir encore et encore pour éviter le bestiaire qui croisera sa route, cette ombre maléfique et très vite s’essouffler au détour d’une ruelle sombre en s’apercevant que la fuite continuelle est occasionnée uniquement par le faite de remplir une condition d’un succès de 100G qui consiste à ne mettre à mort personne, peut-être par un souci de pitié vu la gueule des habitants de la ville qui se veulent un pot-pourri entre les abominations chevelues fidèles aux légendes urbaines japonaises qui entament une bien étrange danse avec des poupées invisibles, des prisonniers mutants et quelques bizarreries blanchâtres tout droit sortie du film *The Descent ». Ils hurlent, griffe et vous sautent dessus sans pour autant vous donner l’impression d’être vraiment dangereux. Et c’est bien là tout le problème d’un jeu qui peut se finir sans mourir une seule fois de la faute de la faune locale mais plus à cause des passages de funambulismes sur des horloges qui ne donnent pas toujours la bonne heure. Alors on explore des maisons emplies d’affreux souvenirs, des recoins sombres ou se cachent de précieux items qui sont souvent nécessaire pour avancer dans l’histoire, on résout des énigmes bien corsées suivant le mode de difficulté et qui ne révèlent au final pas grand-chose et sont là plus pour meubler vos pérégrinations bucoliques dans cette charmante bourgade que pour être le moteur de révélations fracassantes sur les mœurs des habitants de la ville au passé déjà bien surchargé d’âmes damnées. On finit immanquablement à s’ennuyer de ne pas trembler au moindre chuchotement, de ne plus s’attendre à être attaqué par des entités monstrueuses empruntées au bestiaire de Lovercraft, on se promène dans l’unique but de récolter les succès assez facilement réalisables si toutefois  on est prêt à faire le jeu deux fois et à relancer l’avant-dernière sauvegarde pour en connaître toute les fins.

Un jeu hanté par une multitude de bugs en tout genre...

Mais le plus dure reste la longue liste des bugs en tout genre qui viendront constamment pourrir votre expérience de jeu en attendant peut-être des correctifs de la part de Konami sous forme de téléchargement. Car la liste est assez longue avec pêle-mêle :

  • Saccades et ralentissement toute les secondes.
  • Chute de frame incessant.
  • Bugs dans les sauvegardes qui annulent toutes vos actions passée et qui peuvent même totalement vous bouclez certains passages comme les raccourcis des égouts de la ville qui restent fermé malgré la résolution des énigmes sensés vous ouvrir le passage…
  • On peut rester coincé devant une porte ouverte comme bloqué par une entité invisible et au bout de quelques minutes…voire plus on s’aperçoit qu’il suffisait en fait de traverser le mur voire des pans entiers des décors pour progresser.
  • La caméra  qui s’affole dès qu’on la sollicite un peu trop.
  • Des monstres qui restent figés dans les décors et vous obstruent par la même occasion votre unique passage.
  • Des combats totalement imprécis et parfois brouillon pas vraiment aidé par un système de visée foireux au possible.
  • Certains objets qui devraient se trouver dans la pièce sont invisibles et réapparaissent si vous relancer votre dernière sauvegarde.
  • Des armes comme les clés à molette ou de puissantes haches qui s’usent au bout de cinq minutes d’utilisation phénomène qui fait partie intégrante du gameplay voulu par l’éditeur…
  • Des murs invisibles qui vous bloquent le passage sans raison, un trottoir qui devient aussi infranchissable que la chaine de l’Himalaya, un héros qui se meut avec tellement de grâce d’une raideur cadavérique à peine dévoilée.

Voici une liste assez significative d’un jeu pourtant proposé en 2012 !!! Son prix ne pardonne pas tout et il serait temps que Konami se décide à proposer rapidement des patchs de correction pour rendre l’expérience un tout petit moins traumatisante et surtout incroyablement frustrante si vous avez eu la mauvaise idée de le commencer en difficile qui est au dernière nouvelle beaucoup plus truffé de bugs que les deux autres modes de jeu.


Ce titre mérite bien mieux que l’emballage proposé à l’heure actuelle et sa note pourrait encore grimper si les développeurs se mettaient enfin à écouter les supplications d’une communauté qui fait savoir son mécontentement sur de très nombreux forums. Et cette révélation n’est pas une réalité altérée…                        

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 9/10    
Certains passages sont crus et touche à la petite enfance !!!
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> Jouabilité 6/10    
On se retrouve en 1999 !!!!
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> Bande-son 9/10    
Les compostions sont fabuleuses.
> notez cette section
> Durée de vie 7/10    
Les quêtes secondaires prennent du temps...
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> Scénario 7/10    
Torturé mais pas forcément angoissant comme les épisodes 2 et 4.
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> Note finale 6/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 29.03.2012
Editeur: Konami
Site officiel: http://www.konami-europe.com/
Développeur: Vatra
> PAROLE DU RÉDACTEUR