Affublé comme étant l’un des meilleurs jeu de plates-formes action de l’air PC-Engine Super CD-Rom 2 en 1993, Rondo of Blood revient dans un remake haut en couleur pour notre plus grand bonheur sur PlayStation portable. IGA (Koji Igarashi) et son équipe, nous propose donc enfin à nous joueurs européens, de découvrir pour la première fois cet épisode inédit en occident. Mais ce n’est pas tout ! Le titre propose également les versions originales de Castlevania : Symphony Of The Night et de Rondo of Blood en bonus !
Un soir de pleine lune en Roumanie.
Castlevania- Rondo Of Blood, de situe en 1792 en Transylvanie.
Vous incarnez le jeune Richter, qui est le nouveau possesseur du Vampire Killer (le fouet légendaire) et le descendant direct du clan Belmont. Fiancé à la jolie Annette, celui-ci, voit ces plans de vie commune réduit à néant par la résurrection du mal suite à une cérémonie noire organisée par le prêtre Shaft. Revenu à la vie, Dracula décide de précipiter les choses via son plus fidèle serviteur: la Mort en personne. Le village de notre jeune héros se retrouve alors aux proies des sbires du malin qui mettent tout à feu et à sang. Pour assouvir sa soif de pouvoir, le prince des ténèbres fait kidnapper des jeunes vierges pour les sacrifier, afin d’agrandir son pouvoir obscur, qui s’est vu diminué par son long sommeil. La fiancée de notre héros et sa sœur Maria font donc parties des malheureux qui n’ont pas eux de chance d’y échapper. Afin de vaincre le démon et sauver sa bien aimée de ces griffes.
Richter par donc à l’assaut du diabolique château maléfique qui est réapparu prodigieusement dans une brume occulte
Coup de fouet à l’ancienne !
Pour un premier Castlevania sur PSP, les développeurs de Konami se sont attelés à nous proposer un jeu d’action impressionnant, assisté par un gameplay à la difficulté abusive venue d’une époque révolue. Proposant à l’aide des technologies actuelles, des environnements richissimes en détail, des graphismes polygonaux magnifiques et une bande sonore retravaillée exceptionnelle, le titre risque pourtant de dégoûter les néophytes. Comme cité plus haut dans ces lignes : Castlevania est d’une difficulté repoussante ! Seul, les acharnés du pad peuvent encore espérer parvenir à le terminer dans de bonne condition. Les autres risques de vite lâcher l’affaire et de s’essouffler rapidement. Pourtant, une chose est sur pour ceux qui se donneront la peine de faire et refaire inlassablement les niveaux, l’aventure en vaut la chandelle ! Pour réussir à parcourir les différents stages seul le par cœur permet de réaliser un exploit. Il est vrai que au final, chaque monstre et boss du jeu possèdent ses mimiques et ses points faibles, qu’il suffira de bien analyser pour les vaincre facilement. Il est vrai que jouer avec Richter relève de l’exploit ! Le personnage ne possède pas un panel de coups vraiment étendus. Armé de son seul fouet comme arme de base, celui-ci peut à la limite, faire appelle à des armes magiques comme la Hache, le Couteau, l’ Eau Bénite, le Chronomètre, la Bible et la Croix, pour l’assister en combat. Ces artefacts demanderont en échange une consommation en cœurs plus au moins importante que vous allez obtenir en démolissant les nombreux bougeoirs qui jalonnent les environnements. Richter peut aussi exécuter un salto arrière en appuyant 2 fois de suite sur la touche « X », très pratique pour se sortir d’un ennemi trop rapproché.
Avé Maria
Il existe pourtant une solution toute simple pour alléger la difficulté. Il est possible en effet d’incarner Maria Renard qui possède des pouvoirs extraordinaires avec les animaux et des facultés de doubles sauts et de glissade inestimables pour avancer. Il vous faudra d’abord en premier la libérer des ongles de Shaft dans le premier niveau du jeu. Côté recherche, l’aventure a été truffée de petites quêtes annexes. Il faut par exemple retrouver deux villageoises qui vous donneront les pouvoirs de détruire les barrières de glace et les squelettes rouges. Il vous faudra tout d’abord trouver les stages alternatifs primes. Et bien oui ! bien que le titre propose en temps normal 8 stages de base, il en existe 4 autres à découvrir…Mais cette version PSP vous demande également de partir à la recherche des musiques de la série Castlevania dissimulée à travers tout le jeu mais également de trouver les jeux bonus : Rondo of Blood et Symphony of The Night. Autant, dire que la durée de vie de cet UMD est très confortable. Sans oublier le mode assauts boss qui prolonge encore un peu plus le plaisir en solo comme en multi. Mais attention aux boss qui ne sont pas de tout repos…
Beau comme le clair de lune
Techniquement, Dracula X Chronicles se démarque par une réalisation irréprochable avec des environnements modélisés de mains de maîtres. Il s’agit de l’un des plus beau soft de la petite portable de Sony. Les graphismes sont fins et travaillés, le tout servi par des protagonistes modélisés avec intelligences et détaillés. L’animation suit également la tendance générale avec une fluidité d’affichage exemplaire. Mais là où le jeu fait très mal, c’est surtout par sa bande-son et ses thèmes orchestrés par Michiru Yamane, qui sont tout simplement envoûtant et rythmés en diable ! Un plaisir pour les oreilles ! Côté maniabilité, il n’y a vraiment rien à dire. Les commandes réagissent proprement et les actions se déroulent sans embarras.
IGA et son équipe nous offrent l’un des tous meilleurs jeux d’action/aventure disponible sur PSP. Richissime et prenant, Castlevania : The Dracula X Chronicles affiche avec brio qu’une réédition peut être quelque chose de bien plus recherchée qu’une production facile. Un soft à possèder d’urgence sous peine de rater le must du genre !
Testé sur PlayStation Portable par Evil
