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Need for Speed ProStreet
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Dégâts véhicules
> Les sprints, les drifts
> Les marques présentes
> Le tuning
> Durée de vie
 

Les

> Le framerate
> Les décors
> Les commentaires
> Prise en main trop facile

Les développeurs de Need for Speed ont toujours su innover leur soft d’une manière ou d’une autre. Aujourd’hui, après l’excellent Most Wanted et le bien nommé Carbon, ils s’attaquent aux courses sur circuit. Place au tuning, aux bombes féminines, à la course aux billets verts et aux runs.

Ambiance MTV

L’équipe en charge du graphisme a toujours fait du bon boulot sur les précédents NFS. Cet épisode ne déroge pas à la règle, l’interface et ses interactivités jouissent de dessins modernes aguicheurs et d’animations dignes de la plus célèbre chaîne de télé musicale. On rentre facilement dans cet univers d’jeun si tant est que l’on supporte les chartes esthétiques actuelles. Seul point noir, les sélections de circuits en jaune se confondent souvent avec les étapes terminées.

La musique est à l’image du jeu, jeune et rapide. Elle se fond parfaitement dans le background créé par les développeurs et ne perturbe pas les courses ou la navigation dans les nombreux menus. Les choix de la BO ne correspondront pas à tout le monde mais se révèlent être en parfaite symbiose avec l’univers du jeu. Donc, si vous détestez le monde néo-punk américain et la techno rapide, vous risquez d’être rapidement agacé.

Les courses !

Si la plupart des épreuves sont désormais banales dans un jeu de voiture (contre la montre, course simple, course par catégorie), certaines sortes du lot. Les Sprints par exemple, de 400 ou 800 mètres, démarrent sur une accélération à l’arrêt histoire d’augmenter l’adhérence des pneus. Un jeu d’adresse vous indique la zone à viser, à vous de faire vrombir votre moteur pour y parvenir. S’en suit l’éternelle course de vitesse en ligne droite où vous allez devoir passer manuellement les vitesses. Très précis, ce challenge peut se révéler jouissif lorsqu’il est bien maîtrisé.

La course par segment où vous luttez pour le meilleurs temps dans plusieurs zones du circuit. Le but n’est donc pas d’arriver le premier au bout mais de faire les meilleurs temps possibles sur un maximum de segments.

Le concours de roue arrière décroche le prix de l’aberration de l’année. Sans doute un excès de caféine au sein de l’équipe développement. Si l’on peut noter une certaine subtilité dans ce type de gameplay, on retient surtout l’erreur de livraison d’un fournisseur de la NASA.

Les courses drift, où, comme son nom l’indique, vous devez faire les plus longs dérapages possibles à une vitesse élevée pour engranger des points.

Les défis Maxi vous entraîne dans un circuit où vous n’aurez nul besoin de faire appel aux freins. Le danger devient dès lors l’excès de vitesse lors de petits virages qui n’ont l’air de rien mais où toute sortie de route ou choc détruit presque systématiquement votre voiture. Des courses pas trop dures à emporter mais bien utile pour calmer ses nerfs. Attention cependant aux concurrents, qui incitent facilement à la faute.

Et les défis Vitesse Maxi qui s’apparentent aux anciennes courses au radar, donc où la vitesse de passage d’un checkpoint peut être garante de votre victoire.

Conduite et gameplay

Pro Street est un jeu très facile à prendre en main, voir trop, ce qui surprendra les adeptes de la série habitué à un titre arcade beaucoup plus nerveux. Une fois les boutons frein, frein à main et accélération assimilés, il vous suffit de courir sur un ou deux circuits pour dompter votre voiture. Si vous êtes en plus un familier des jeux de course, envisagez directement de commencer votre nouvelle carrière au troisième mode de difficulté sous peine d’avoir à affronter une IA trop lente pour vraiment vous inquiéter.

Cette aisance à la conduite a une conséquence directe sur le gameplay, les circuits sont rapidement maîtrisés et seuls quelques virages en épingles vont vous poser un peu de difficulté, voir certains tronçons rapides où les petits virages demandent un peu plus de concentration pour ne pas sortir de route.

Plus problématique encore, l’impression de vitesse est plutôt mauvaise. Les vues extérieurs deviennent ainsi une mauvaise option, vous allez rapidement préféré une vue interne avec ou sans capot visible.

Les points forts du soft sont à chercher ailleurs. Par exemple, dans la gestion des dégâts qui est assez bien gérée graphiquement. Les coûts logiques qu’ils engendrent rendent vraiment le conducteur attentif une fois sur le bitume.

Autre option intéressante, la possibilité de façonner ses propres maquettes de véhicules. A vous d’équiper votre voiture en choisissant tel type de moteur et tel type de freins par exemple. Avec en bonus de nombreux choix graphiques pour customiser son apparence et améliorer son aérodynamisme – ce dernier facteur, agréablement mis en scène par un vent violent qui flirte timidement avec les pièces de la carrosserie ou alors qui s’y cogne trop durement.

Mais aussi, un mode « Sprint » plutôt intéressant et qui complète habilement les possibilités de courses (voir le chapitre précédent). Et le plus important, le mode « Carrière », peut-être moins immersif qu’un Most Wanted, mais habilement orchestré dans sa complexité technique (les nombreux choix tactiques à faire pour mieux optimiser ses jours de courses et les épreuves qui en découlent).

Une carrière moins immersive

Adieu Ô belles cinématiques d’entre deux étapes, ce nouveau Need for Speed se contente du strict minimum niveau scénario et background. Avec comme seule accroche un commentateur répétitif et limite dragueur, si tant est que vous soyez correct lors des courses, le soft perd malheureusement en charisme.

Son intérêt n’est toutefois pas nul, la quantité de jours de courses à dominer, les nombreux défis et les cinq Rois à faire tomber permettent de préserver l’intérêt du joueur tout au long de sa progression.

Les voitures à acquérir et les séances de tuning aident également à apprécier le titre. Au final, la sauce prend belle et bien et c’est là l’essentiel.

Techniquement parlant

NFS ProStreet souffre d’un gros défaut difficilement pardonnable aujourd’hui : un framerate qui tombe parfois en flèche alors que les décors sont réduits au stricte minimum. Sur cette version 360, l’ennemi de la rapidité d’image, c’est le nombre d’adversaire présents à l’écran. Ennuyeux car c’est dans ce genre d’instant que vous devez user de toute votre ruse pour prendre l’avantage.

Testé sur Xbox 360 par Nikopol

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 9/10    
 
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> Scénario 0/10    
 
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Course
Age: dès 3 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.ea.com/prostreet/home.jsp?locale=fr
Développeur: Electronic Arts
> PAROLE DU RÉDACTEUR