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Beowulf: Le jeu
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Fidèle au film
> Diriger des soldats
> Bien gore
> Cinématiques
> Le choix de se battre loyalement ou pas
> La destinée de Beowulf est entre vos mains
> Graphiquement impécable
 

Les

> Durée de vie
> Linéaire
> Répétitif
> Brouillon
> Beowulf ne peut pas sauter
> Phase de plates-formes peut convaincante
> Maniabilité lourde
> Effets de ralenti

Adaptation vidéoludique du film homonyme en images de synthèses au casting impressionnant d’acteur de haut rang comme John Malkovich, Anthony Hopkins, Angelina Jolie et Ray Winstone, Beowulf trouve ces origines dans un manuscrit datant du 9ème siècle de notre air. Contant les péripéties d’un roi scandinave aux caractéristiques physiques et à la force surhumaine, ce poème anglo-saxon  à servi de guide au réalisateur Robert Zemeckis pour son portage cinématographique et à Ubisoft pour le jeu. Marchant sur les traces d’un God of War et de Freedom Fighters le titre offre un florilège de bonne idée.

La rage du loup

Beowulf est un subtil mélange de violence, de plateformes et de gestion de troupe. L’action se déroule essentiellement sur des combats ultra-gores ou le héros de cette aventure sabre à tour de bras des hordes entières d’ennemis, tout en dirigeant jusqu’à douze soldats en même temps au fil des chapitres. Cette fonction est bien représentée et est bien employée pour faire face au minimum de subtilité que l’action va vous faire découvrir en cour de partie. Vos soldats vous serviront pour ouvrir des portes et de nombreux mécanismes. A l’aide d’une combinaison de touche (LB) offrant l’accès à un menu de gestion où quatre possibilités d’instruction sont disponible : encourager en chantant un cri de guerre, déclancher un mécanisme, sublimer ces troupes pour les rendre plus forte et le regroupement des unité autour de vous. La fonction la plus originale et bien celle d’encourager car celle-ci vous demande de synchroniser les touches (X) et (Y) sur un cadrant pour donner le rythme et du courage à vos vaillants compagnons sur une petite chanson paillarde. Cependant ne croyez pas que ces derniers soient doués d’une I.A irréprochable. Plus boulets les uns que les autres, ceux-ci vous demanderont des nerfs d’acier pour ne pas tout simplement céder à la tention de les éliminer par vous même ! Il vous faut en effet tout le temps les surveiller, car ils passent la plupart de leur temps à se laisser submerger par les troupes adversaires et à ce faire trucider bêtement dans un coin. Attention de ne pas vous enflammer violemment en déchaînant votre fureur sur tout ce qui bouge, car vous risquez de vous retrouver « game over » dans les secondes qui suivent, tout simplement parce que vous avez massacré toutes vos troupes dans la foulée! L’intérêt et que au moins l’un d’eux survive jusqu’à la fin des objectifs à accomplir. Si vous parvenez à passer le cap, une lumière venant du ciel, vous permet de redonner vie à vos troupes tombées au champs d’honneur et de les ramener auprès de vous.

Ange ou démon ?

Ni l’un ni l’autre, Beowulf à le choix de sa propre destinée, sur laquelle vous allez directement agir en fonction de votre style de combat. Passer en mode «Berserker» trop souvent vous fera inévitablement basculer du côté sombre et vous mènera à votre propre perte. Il est clair que de se battre à la loyale et de façon chevaleresque est beaucoup plus difficile. Venir à bout des 3 actes qui compose l’histoire est un challenge ou l’équilibre des forces et primordiales. Des points de compétences vous seront attribués selon votre style de combat, vous permettant au royaume du Danemark qui sert de base à vos opérations, de les échanger contre des nouvelles techniques. Beowulf s’est la bataille éternelle entre le bien et le mal revu à la sauce Viking. Le jeu se rapproche étroitement du titre de Sony « God of War » sur bien des points. Là ou Kratos en met une bonne couche dans des effets démesurés olympiens, Beowulf tente timidement de suivre les traces de son model sans vraiment oser attaquer dans la démesure. Bien que l’action propose des séances de « quick time events » les phases en sont nettement plus fastidieuses à exécuter. Démolir un troll demande de frapper vigoureusement les touches et de les synchroniser dans un timing élevé. Ce qui est le plus ennuyeux, c’est de voir que de démolir un troll à la loyale, demande de répéter la session plusieurs fois, tendis qu’en mode furie, vous allez en venir à bout en une seule fois ! Un déséquilibre qui vous pousse irrémédiablement dans les routes sombres de notre héros. Mais heureusement, vous pouvez aussi vous servir des rochers qui jonchent le sol comme arme secondaire. Entre deux raides ennemis le jeu vous demande de faire de l’escalade pour traverser les niveaux. Un petit côté plate-forme qui aurait mérité un petit peu plus de recherche de la par des développeurs. Vite limité par une maniabilité lourde et maladroite. Surtout que Beowulf ne peut absolument pas sauter. Ce dernier et totalement collé au sol comme une locomotive sur ces rails.

Un moteur de Drakar !

Utilisant les derniers protocoles graphiques offert par la technologie « PhysX », Ubisoft a mit tous les atouts entres les mains des développeurs pour offrir un rendu impeccable digne des machines next-gen. Les environnements sont à tomber par terre avec un niveau de détails impressionnants. Les nombreux effets sont ahurissants et rendent une image hollywoodienne. Le petit problème du jeu, c’est que celui-ci et super répétitif et que persévérer demande de faire l’aventure par étape pour ne pas sombrer dans l’ennui le plus total. De plus la maniabilité et la fluidité sont lentes et lourdes, servi par des effets de « Slow Motion » qui essaient de montrer un effet « matrixien » sans profondeur. Confus et fouillis les combats sont brouillons. On ne sait plus qui est qui et qui tape sur qui…Bref on improvise sur le tas. Beowulf, cependant et loin d’être un mauvais jeu. La bande-son et la narration sont irréprochables et laissent des voix françaises dynamiques cadencer vos péripéties royales. Reste une intelligence artificielle moyenne et vous  remarquerez que le titre manque cruellement de variété et de vivacité. Arriverez-vous à vaincre Grendel et sa mère ? Seule la persévérance, vous permettra d’arriver à entrapercevoir la fin de cette adaptation du film qui reste sans surprise et très linéaire. A essayer et à réserver au plus fanatique de l’action bourrine.

par Evil

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 7/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 7/10    
 
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://www.paybeowulf.com
Développeur: Ubisoft
> PAROLE DU RÉDACTEUR