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Gears of War
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
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Les

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> Mise en scène à tomber
> Les batailles à pleurer
> Le mode Coopération grandiose
> La jouabilité
> La musique
 

Les

> Le scénario
> La durée de vie hors mode "Dément"
> L'IA trop perfectible

Après la sortie ultra-médiatisée de Gears of War sur Xbox 360, c’est au tour des PC d’accueillir le gros titre d’Epic Games. Le jeu a-t-il été bien porté ? Quid des nouveautés ? Il est temps de ressortir notre arsenal de bourrin et de retourner défricher de l’alien.

L’histoire, ou le prétexte bidon pour dégommer en toute quiétude

C’est l’histoire d’adorables Locustes troglodytes qui souhaitaient faire partager aux hommes leur amour du prochain. Ces créatures, bien décidées à faire de la fête une réussite éclatante, creusèrent sous les grandes métropoles des galeries. Au jour « J », ils sortirent tous en chœur et hurlèrent : « Surprise ! ». Les humains nommèrent cette arrivée aussi soudaine qu’originale : l’Emergence. En réalité, ce fut un bain de sang pour les hommes. Tétanisés de peur, des gradés décidèrent d’envoyer toute la sauce sur l’envahisseur. Et tout devint ruine…
Vous jouez Marcus Fenix, un militaire devenu tôlard pour avoir osé quitter sa position afin de sauver son père (en vain…). Mais ne vous inquiétez pas de cette soudaine humanité, votre avatar l’a sans doute fait pour recevoir une distinction du Congrès.

Gears of War, comme beaucoup de jeu du genre, ne brille pas par son scénario. Les personnages sont aussi froids qu’un frigidaire congelé sur la banquise du Pôle Nord. Les dialogues frisent la stupidité avec un second degré qui fait quand même sourire. Seules les cinématiques d’entre deux missions relèvent le tout par un montage à grand spectacle nourris d’une musique épique. Pas grave me direz-vous, l’intérêt du jeu est ailleurs. Et effectivement, le reste est beaucoup plus prometteur.


Un gameplay presque parfait !

GOW n’est pas à proprement parler un FPS. Malgré un réticule de visée au cœur de l’image, vous voyez votre personnage à l’écran. Ce dernier ne peut pas réellement sauter et ne fait pas des zig-zag ridicules chaque trois mètres pour éviter les balles. En clair et en gras, les développeurs ont fait le choix d’une approche réaliste dans un univers très brutal.
En pratique, cette philosophie bouscule un peu nos habitudes. Une touche unique est à la fois affectée à la course, aux bonds par dessus des obstacles et à la couverture, vous pouvez vous protéger derrière la plupart des éléments du jeu (voiture, muret, sac de sables, fontaines, etc.). Véritable subtilité du jeu, elle propulse littéralement le joueur dans des batailles urbaines où se cacher n’est pas un signe de lâcheté mais plutôt de stratégie. Avec quand même certains instants de rush où votre front se constellera de sueur.
Mieux, Exit les barres de vie et d’armure. Seul un logo rond s’empourpre pour vous indiquer dans quel état vous vous trouvez, avec l’apparition d’une tête de mort au centre lorsque vous quittez ce monde. Pas de doute, les développeurs ont choisi un minimum de complexité pour un maximum de jouabilité. Résultat redoutable !
Encore plus fort, tous ces petits plus qui ponctuent les phases d'actions : tel que le rechargement à deux pressions (une pour recharger, une autre à faire en synchronisation avec une petite barre de progression pour accélérer la procédure - ou tout ralentir si vous vous plantez), ou le tir en aveugle pour ne pas se mettre à découvert.

L’IA vient cependant noircir ce tableau trop beau pour être vrai. Vos coéquipiers sont également redoutables, mais de médiocrité cette fois-ci. Ils vous couvrent mal, foncent parfois comme des kamikazes dans des situations difficiles. Dans le pire des cas, ils ne s’aperçoivent même pas de vos adversaires. La plupart du temps, c’est à vous de faire le boulot… Mais ne vous « inquiétez » pas, les ennemis sont tout autant mauvais. Leur seules forces : vous tuer en un ou deux coups en mode « Dément », lorsqu’ils prennent une mitrailleuse lourde, en surnombre à trois mètres de vous. Si vous les contournez, ils ont peu de chance de vous remarquer. Bref, leur rôle se borne à tirer sur vous et vos alliés, parfois de charger vainement. Heureusement qu’il y a un boss final qui corse un peu le tout et peut-être deux ou trois scènes chaudes au fil de la campagne. Si vous êtes un bon joueur dans ce type de jeu, passez directement en mode « Dément » et accrochez-vous, c’est beaucoup plus hard et vous n’en serez que plus satisfait de finir chaque Chapitre !

Pour clore ce chapitre, un petit mot sur l'arsenal des machoires carrées. Tout commence par le banal pistolet qui tire au coup par coup. Suivi de votre véritable arme de destruction, j'annonce : le fusil d'assaut avec la tronçonneuse-baïonnette. Un véritable carnage, au corps à corps comme à distance. Puis, le modeste fusil à pompe pour les situations délicates et le sniper pour les lâches. Les éterneles grenades (avec un visuel sympa pour la ballistique). Enfin, le rayon de l'aube (visée au pistolet, tir depuis satellite...).


La mise en scène

La campagne se joue sans lassitude. Ce détail est loin d'être anodin dans un jeu d'action, ce genre étant souvent confronté aux affres de la répétitivité des batailles et du gameplay. Ici, tout est scripté et calculé, les musiques démarrent au bon moment, la caméra sait exactement quand zoomer. Si le scénario ne mérite pas d'éloge, les dialogues entre les protagonistes sont souvent efficaces et drôles. On rentre donc rapidement et sans problème dans l'univers Gears of War. Au même titre que le dernier blockbuster de Michael Bay, ce titre est un excellent divertissement, puisant dans les effets une grande partie de sa richesse.


PC versus Xbox 360

Que les manettes de la 360 soient compatibles PC ne change en rien cet éternel état de fait : la souris reste le meilleur gage de précision. Après avoir terminé le jeu sur 360 (et l’avoir adoré), j’avoue que la version PC a encore augmenté mon enthousiasme. Tout est plus subtil, que cela soit le multi ou la campagne, avec une jouabilité améliorée grâce à la combinaison clavier/souris.
Ajoutez à ça de nouveaux chapitres aux environnements plus ouverts et à la difficulté légèrement relevée, trois nouvelles cartes online et un éditeur de niveau, vous obtenez un titre qui méritait une seconde jeunesse.
Autre argument de taille, les cartes graphiques actuelles permettent au jeu de dépasser ses précédentes limites. Le soft est plus fluide et plus beau, mais attention ! Prenez garde si vous êtes équipés d’une des dernière carte graphique nomade DirectX10, vous risquez parfois de ne pas trouver de nouveaux drivers pour Windows XP (problème typique sur les portables équipés d’une 8600M GT par exemple). C’est ballot, moi qui ne supportait pas Vista.


Le Final

Si la campagne est rapidement expédiée, il reste au jeu un mode « Dément » qui le rend véritablement difficile, un mode multijoueur plutôt commun mais agréable, un mode LAN/Online pour jouer la campagne en Coopération avec un ami et un éditeur de niveau qui permet de customiser ou de créer à peu près tout ce que l’on souhaite.
L’IA est certes mauvaise, cela n’empêche pas la sauce de prendre et on se retrouve vite à jouer et rejouer certains chapitres pour les seuls plaisirs des yeux et des batailles.


Testé sur Ordinateur par Nikopol

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> Jouabilité 10/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 7/10    
 
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> Scénario 4/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://www.gamesforwindows.com/gears/
Développeur: Epic Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR