+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Call of Duty 4 Modern Warfare
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Nintendo DS - Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Séquences dignes des meilleurs films de guerre.
> Un mode solo immersif.
> Déplacements fluides.
> Réalisme des explosions.
> Bande sonore qui déchire.
> Plus de liberté.
> Réalisation époustoufflante.
> Ambiance diverse et actions soutenues.
> Missions variées.
> Effets visuels.
> Traitement des ombres et des lumières.
> Mode mulit additif.
> Qualité graphique fantastique.
> Modélisation des soldats.
> Animation des troupes.
> Briefing et cinématiques.
> La mission avec le sniper.
 

Les

> Durée de vie.
> Quelques passages dirigistes.
> Textures inégales.
> Perte de connexion sur le Live.
> Une mission en vétéran (cannonier d'un hélicoptère) trop difficile.

Une guerre moderne ultra-réaliste…

Activision relance un nouvel assaut sur les plus grands champs de batailles en nous proposant une expérience vidéo ludique extraordinaire au milieu des explosions et des cris de vos camarades le tout rehaussé par des environnements riche en détails qui renforcent le sentiment d’immersion au milieu de cet apocalypse. Call of Duty 4 abandonne pour cet épisode la période de la seconde guerre mondiale pour nous plonger dans un conflit moderne et sa technologie de pointe, théâtre d’opération d’une toute nouvelle menace qui nous montre encore une fois toute la maîtrise des développeurs d’Infinity Ward pour nous plonger dans l’enfer de la guerre virtuelle. Deux ans de développement pour un FPS qui surclasse avec une étonnante facilité la concurrence, toute console confondue.

Le scénario est digne d’un des meilleurs romans de Tom Clancy. Une faction armée de terroriste menace la paix mondiale et risque de bouleverser l’équilibre militaire au Moyen-Orient et en Asie en brandissant le spectre de l’arme nucléaire. Le conflit se déroule sur deux fronts et vous allez tour à tour diriger une équipe de commando des SAS Britannique dans une série de mission d’infiltration et une unité de reconnaissance du corps des marines des Etats-Unis dans une guerre urbaine nerveuse. Un troisième personnage est présent au cour d’un flash back dans Tchernobyl sur deux chapitres qui se déroulent quinze années auparavant. Ce changement d’époque, pour une franchise qui nous avait depuis le début habitué à nous plonger dans les tourments de la seconde guerre mondiale, ne change en rien l’orientation du gameplay qui reste fidèle à la série en nous proposant des batailles épiques et d’un réalisme bluffant en vue subjective toujours accompagné de frères d’armes qui combattent à nos côtés de manières toujours aussi efficace.

Offrant une immersion terrifiante, presque réelle…

Cette nouvelle itération propose comme toujours une mise en scène spectaculaire, cinématographique, avec de nombreuses péripéties scriptées digne des meilleurs films de guerre, au rythme haletant et totalement survolté. Cette expérience de la guerre est d’un réalisme encore jamais atteint dans un jeu vidéo. Les explosions emplissent l’écran comme jamais, les tirs fusent de tous parts, mêlés aux cris de vos camarades blessés, l’ambiance de panique et d’insécurité totale règne en maître sur le terrain avec ces projectiles qui transpercent les murs, les voitures se désintégrant dans un déluge pyrotechnique, les ennemis blessés vous tirant dessus dans un dernier élan de courage, les grenades qui deviennent de véritables pièges en se dirigeant continuellement sous vos pieds et constituent autant de périls mortels. La mort rode dans les niveaux, froide et déterminée, faisant son office macabre avec une régularité de métronome, vous poussant à vous terrer, ramper sous la mitraille pour échapper à une mort programmée. La tension atteint son paroxysme pour ne plus nous lâcher. L’immersion est totale et nous laisse presque sentir l’odeur de la poudre et du sang.
Au fil de l’aventure les niveaux s’élargissent, s’ouvrent offrant ainsi aux joueurs de nombreuses possibilités tactiques pour appréhender au mieux les multiples pièges qui infestent les niveaux, remarquablement bien conçus. Les ennemis sont réactifs et anticipent nos actions en faisant preuve d’étonnante faculté d’improvisation. Nos frères d’arme eux se comportent en fonction de nos actions, parfois en restant en retrait et faisant office de couverture et souvent en ouvrant le passage au moyen de quelques grenades bien placées et de tirs précis.

Beaucoup moins linéaire.

Call of Duty 4 se démarque de la linéarité des précédents épisodes en offrant des séquences totalement ouvertes qui accroissent encore la tension lors des combats. Fini les éternelles corridors invisibles, le jeu nous permet de contourner les positions ennemies pour les prendre à revers, d’élaborer des déplacements tactiques pour une meilleure efficacité sans être continuellement bloqué par des obstacles. Quelques missions poussent le vis à nous laisser déambuler tout seul dans les niveaux, la main crispée sur la gâchette, les nerfs à fleur de peau en attendant anxieusement la prochaine fusillade qui peut nous plonger pendant quelques longues minutes dans un enfer de plomb où l’écran vire souvent au rouge, conséquence d’une mort annoncée dans cette lutte acharnée au milieu des ruines fumantes d’une ville dévastée. Comme pour les précédents épisodes, le système de santé vous impose de vous mettre à couvert lors d’une blessure par balle. L’écran se tinte en rouge, votre cœur s’accélère et seule l’explosion proche d’une grenade, un tir mortel dans la tête vous tue net. Cet ingénieux système, déjà repris par de nombreux jeux, permet une progression dynamique et constante, sans temps mort.
Néanmoins ce nouvel opus ne parvient pas encore totalement à s’affranchir de son côté linéaire et propose encore quelques séquences dirigistes qui interdisent toute improvisation comme cette séquence de course poursuite en camion où l’on tire sur tout ce qui bouge, l’infiltration dans Tchernobyl, des phases de canonnage à bord d’hélicoptère, l’attaque du cargo par les SAS qui est un des passages les plus dirigistes. Mais tout cela est tellement bien réalisé et admirablement mis en scène que l’on oublie facilement ses quelques passages guidés.

Un mode solo, court mais tellement explosif !!

Le mode solo assez court (compter 8 heures en mode vétéran et 6 en normal) propose une campagne au rythme effréné sans temps morts, riche en rebondissements grâce notamment à l’appui d’un scénario en béton armé qui distille des situations scriptées remarquable d’ingéniosité et des séquences stressantes en temps réel qui accroissent le sentiment d’immersion dans se bourbier moderne au réalisme bluffant. Dès le début, le prologue vous impose un parcourt de combat chronométré qui permet de définir votre niveau et la difficulté la plus appropriée à votre style de jeu. Une excellente idée des développeurs immédiatement suivie par des cinématiques fabuleuses de briefing extrêmement dynamique, avec décomposition classieuse du matériel militaire utilisé et leur spécificité technique qui mélange des prises de vue satellites avec des interventions journalistiques en temps réels qui accroissent le sentiment d’être le participant d’un conflit armé et non pas un simple figurant. Du tout grand art !
Le jeu se décompose d’une vingtaine de missions, quelques une assez courtes, mais offrant un gameplay novateur et des challenges à chaque fois renouvelés. Ce souci du détail pour chaque mission renforce l’immersion sur le champ de bataille avec des objectifs sans cesse mis à jour où se mélangent des scènes cultes qui feront date dans le jeu vidéo. Call of Duty 4 offre des monuments d’anthologies absolument fabuleux comme cette arrivée en hélicoptère pour un débarquement sauvage sur une ville du Moyen-Orient qui nous renvoie directement à la scène d’ouverture du film de Ridley Scott « Black Hawk Down », une infiltration meurtrière de nuit à bord d’un cargo ballotté par une mer déchaînée, lasers qui griffent la nuit dans une partie de cache-cache mortelle d’une chasse à l’homme tendue dans une bâtisse plongée dans l’obscurité totale et pour finir cette hallucinante mission de sniper où couché dans les hautes herbes, votre ghillie vous protégeant tant bien que mal de la meute lancé à vos trousses avec pour unique préoccupation d’abattre vos cibles avec une froideur méthodique et une mission qui à elle seule est un monument d’intensité dramatique. Toutes ces péripéties sont autant de moments intenses et remarquables qui font de ce FPS une pure merveille d’ingéniosité.

Un visuel qui accroît encore le sentiment d’immersion.

Ce titre bénéficie d’une maîtrise technique fabuleuse, le jeu tourne à 60 images par secondes sans broncher. La qualité graphique est phénoménale et fait honneur à la 360 ; on est face à un jeu nouvelle génération et ça ce voit à tous les niveaux. Explosions démesurées, animations réalistes des troupes en mouvement, fumée volumétrique hallucinante et jets de particules qui emplissent l’écran, traînée de fumée laissée par les roquettes sont un régal pour les yeux, malgré quelques textures un peu pauvre ce qui est le prix à payer pour une telle déferlante visuelle et pyrotechnique. Et pour mieux montrer sa supériorité sur la concurrence, Call of Duty 4 enfonce encore plus le clou avec ces traitements des clairs/obscures, ces effets visuels de changement de luminosité, l’absence totale de bugs de comportement aussi bien pour vos alliés que des ennemis (une prouesse remarquable de la part des développeurs pour un tel jeu), ce titre a été peaufiné dans les moindre détails pour un résultat à l’écran tout simplement prodigieux. La jouabilité est intuitive et ne pose aucun problème et la bande sonore achève encore plus de nous en mettre plein les oreilles pour un résultat qui risque de faire sauter vos caissons de basse et de bruler vos haut-parleurs.

Un mode multi joueurs absolument additif.

Pour finir avec les éloges d’un titre qui n’en manque pas, sachez que Call of Duty 4 s’enrichit d’un mode multi absolument fabuleux et rudement bien pensé avec son système de customisation de personnage à la manière d’un RPG. On choisit tout d’abord une classe de soldat (fusiller, commando, artilleur) disponible au départ, les trois autres se débloquant au fur et à mesure de vos succès. Vos frags donnent accès ensuite à de nouvelles compétences qui améliorent grandement les capacités de votre avatar comme de la santé accrue, des déplacements rapides plus long, des balles plus puissantes, respiration contrôlée pour les snipers, jet d’une grenade avant de mourir, possibilité d’écouter aux portes et aux travers des murs qui sont autant d’exemple parmi le choix offert aux joueurs. Au fil de vos nombreuses parties, votre avatar devient une véritable machine de guerre à la personnalité unique et qui se veut une vitrine virtuelle de votre manière de jouer. Des tirs de précisions successifs vous donnent accès à des frappes aériennes dévastatrices (5 frags) et même l’appui d’un hélicoptère (7frags) pour accroître encore plus votre puissance de feu sur le terrain. Les modes Domination, Recherche et Destruction, QG, match à mort par équipe ou en solo plus de nombreux autres modes de jeu ultra connu mais à la classe inimitable rendent le mode multi absolument jubilatoire. Avec ces maps fabuleuses et bien pensées, les guerres virtuelles face à la communauté mondiale des joueurs du Live deviennent tellement additives qu’il est bien difficile de lâcher le pad, même après plusieurs nuits sans sommeil. On note tout de même en guise de bémol et d’avertissement que les parties sont souvent interrompues par de rageantes pertes de connexions qui cassent un peu la qualité indéniable de ce mode. Ayant joué de longues heures depuis 15 jours, je remarque que ce défaut tant à ce corriger et devient nettement plus rare, et c’est tant mieux pour l’intérêt des parties.

Une conclusion en forme d’apothéose.

 

Que reprocher à un tel jeu, à un monument de cette qualité. Rien ou presque. Une durée de vie du mode solo un peu courte, tant celle-ci est immersive et que l’on en redemande encore et encore, des passages un peu linéaires et une séquence en mode vétéran absolument injouable : un passage vous mettant aux commandes des canons d’un hélicoptère de combat, final de l’épisode un, à la difficulté totalement irréaliste et rageante. Call of Duty 4 se veut l’épisode de la saga le plus équilibré et réussit qui offre aux joueurs une expérience hallucinante à l’action extraordinaire qui enterre avec maestria toute concurrence en matière de FPS militaire. Comme à son habitude, Infinity Ward reste fidèle à son grand sens du spectacle et sa maîtrise de la mise en scène accrocheuse. Le rythme infernal imposé aux joueurs tout au long du mode solo est de loin ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle. On ne peut que s’incliner devant un tel travail car ce titre est tout simplement magistral.

Testé sur Xbox 360 par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 9/10    
 
> notez cette section
> Violence 0/10    
 
> notez cette section
> Jouabilité 8/10    
 
> notez cette section
> Bande-son 9/10    
 
> notez cette section
> Durée de vie 7/10    
 
> notez cette section
> Scénario 8/10    
 
> notez cette section
> Note finale 9/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Editeur: Infinity Ward
Site officiel: http://www.cod4mw.fr/
Développeur: Activision
> PAROLE DU RÉDACTEUR