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Ratchet & Clank : Opération Destruction
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Magnifiques graphismes
> Effets visuels
> Gestions de lumières
> Modélisation des personnages
> Héros charismatiques
> Humour complètement décalé
> Arsenal conséquent et évolutif
> Possibilité de visiter différentes planètes
> Nouvelles fonctions de Clank
> Prise en main intuitive
> Doublages réussis
> Toujours autant passionnant
 

Les

> Pas de multijoueur
> Quelques bugs d’affichages
> Caméra quelque peu ennuyante
> Niveaux linéaires

Après un passage sur la console portable de Sony, Ratchet et son acolyte Clank sont de retour dans un tout nouvel épisode sur PlayStation 3. A son habitude, nos héros vont devoir sauver l’univers en parcourant différentes planètes afin de réunir diverses informations.

L’histoire recommence

Dans Ratchet & Clank : Opération Destruction, notre Lombax est à la recherche de ses origines et doit savoir pourquoi sa race a été exterminée. De son côté, Clank doit comprendre comment lui seul peut apercevoir les petits robots Zonis qui sont invisibles aux yeux des autres. Tout commence dans la bonne vieille ville de Metropolis lorsque le Capitaine Qwark informe le duo que la ville va subir une attaque de robots.

Après avoir parcouru un morceau de la ville, nos compères vont rencontrer le leader de l’invasion : l’Empereur Perceval Tachyon. Sans savoir pourquoi, ce personnage est extrêmement remonté contre Ratchet. Échappant de peu aux attaques du vil empereur, ils vont découvrir que les Cragmites avaient jadis tyrannisé la galaxie et que les Lombax avait permis à l’univers de vivre de nouveau en paix. Ce que l’on sait, est que le but de Perceval est d’exterminer une fois pour toute la race Lombax et ainsi pouvoir dominer l’univers tout entier.

Des supers héros

Comme à son habitude, vous allez parcourir plusieurs planètes, onze au total à bord de différents vaisseaux. Ces voyages intersidéraux se transforment parfois en phases de shoot que vous connaissez certainement si vous avez déjà joué aux précédents épisodes. Si les niveaux sont pour la plupart linéaires, vous découvrirez une multitude de zones cachées contenant de nombreux trésor. Ces planètes que vous visitez sont particulièrement vastes et regorgent de raccourcis vous évitant ainsi de vous taper la route entière.

Connu depuis le premier épisode, les boulons faisant office de monnaie peut être obtenus après avoir détruit des objets ou vaincus des adversaires. Ceux-ci permettent d’acheter des nouvelles armes, munitions et armures plus puissantes suivant votre progression. Bien évidemment, les boulons d’or sont toujours présents. Difficile à trouver, ils sont éparpillés un peu partout sur les différentes planètes et permettent également d’acheter des nouveaux costumes délirants. En ayant accompli différents objectifs, vous déverrouillerez des points de compétences vous offrant quelques bonus "triches" donnant la possibilité d’agrandir la tête de Ratchet, de débloquer des illustrations et bien d’autres avantages encore. La grande nouveauté de cet épisode est que vous avez la possibilité d’obtenir via le décor, coffres et ennemis, un minerai se nommant raritanium. Celui-ci sert à augmenter votre puissance de feu en améliorant ainsi la capacité du chargeur de l’arme, l’impact, la rapidité, la zone d’action, l’obtention de boulons et raritaniums.

Dans les nouveautés, vous trouvez quelques passages durant lesquels Ratchet effectue une chute libre sur son objectif. À ce moment-là, vous le dirigez via le capteur de mouvements de la SixAxis et devez également lui éviter toute collision avec les objets flottant ou projectiles. De plus, une fois en possession du Géo-Laser, celui-ci vous permet de localiser des murs puis les ouvrir en guidant le laser sur les points indiqués à l’écran grâce aux fonctions gyroscopiques de la manette. Pour retrouver cet air de gladiateur, le jeu comprend une arène de combats proposant plusieurs défis. Si vous parvenez à accomplir ces objectifs, vous gagnerez des milliers de boulons.

De la polyvalence

Mise à part les phases de plateforme et de shoot spatiale, le titre est composé d’autres phases vous permettant d’éviter toute monotonie. Par exemple, durant les combats dans l’espace vous devez à première vue diriger le vaisseau et tirer en même temps sur les autres tout en évitant les obstacles. Mais dans la seconde partie du temps, vous allez vous retrouver à la tourelle de tir à l’arrière dans la peau de Clank et arroser les ennemis qui veulent vous arrêter. De même à certains moments vous devrez voler avec l’AiloRobot afin d’atteindre des points qui ne sont pas joignables à pied. Durant une seule partie vous allez utiliser une sorte moto et conduire dans des tunnels souterrains.

Il ne faut pas croire que durant tout le jeu, vous contrôlez que Ratchet, c’est faux ! Clank a également le droit à des phases solo durant lesquelles il est accompagné de ses fameux amis Zonis qu’il peut également contrôler. En effet, ces derniers peuvent être dirigés grâce à quelques ordres basiques et sont dotés de capacités bien utiles. Ils peuvent faire planer Clank durant un laps de temps afin qu’il franchisse des plates formes plus éloignées, ils ont aussi la faculté de manipuler des éléments pour les réparer comme par exemple des ascenseurs ou les décomposer. Clank quand à lui a une nouvelle faculté, il peut ralentir le temps. Cette capacité peut servir surtout quand des éléments du décor se déplacent trop rapidement et sont donc infranchissables en temps réel.

My name is Chet … Ratchet !

Il y a bien une chose qui fait le bonheur de cet opus, c’est évidemment l’arsenal. Sachez juste que Ratchet & Clank : Opération Destruction en raffole. Au début, vous commencez avec la bonne vieille clé à mollette, le Combustor et la Fusio-Grenade. Bien entendu, de nombreux nouveaux objets de destruction feront leurs apparitions au fil de votre aventure. Parmi lesquels vous trouverez le Ravageur Assommant, espèce de bâton tactique balançant des décharges électriques, le Lance Tornades permettant de créer des tourbillons que vous dirigez ensuite grâce au capteur de mouvements de la SixAxis, le DiscoZigZag envoyant des disques tranchants tourbillonnants rebondissant sur les surfaces ou encore le Lance Prédateurs tirant des missiles à tête chercheuse. À part les armes principales, vous pouvez acheter ou même trouver des dispositifs. Inconnu des précédents épisodes, ceux-ci ont chacune leur particularité. Par exemple, les bombes sangsues doivent être envoyées sur les ennemis et grâce à elles, vous récupérez la vie que votre adversaire a perdu. On trouve aussi le transformeur qui une fois avoir atteint l’ennemi, le change en pingouin. Le plus drôle de ces dispositifs reste le Groovitron. Celui-ci une fois largué se change en boule disco et fait danser les ennemis. Je vous garantis qu’elle est vraiment délirante et en vaut le détour.
Comme vous la savez, les armes principales sont évolutives, ce qui veut dire que plus vous les utilisez et plus elles montent en niveaux les rendant ainsi plus efficaces. A vrai dire, le seul hic est qu’on est rapidement à court de munitions. Fort heureusement, une belle panoplie est disponible donnant ainsi un feu continu.

Du côté gadgets, vous trouvez l’habituel Swingueur qui permet de se balancer, l’Hélipack pour les sauts plus longs, l’Hydropack pour avancer plus rapidement dans l’eau, les Glisso-Bottes pour glisser sur des rails ou encore les Bottes Gravitationnelles qui permettent de marcher sur des surface métalliques en défiant la gravité. Des gadgets inédits viendront aussi au fil du temps tels que l’AiloRobot qui grâce auquel vous pouvez voler en dirigeant le Lombax via les fonctions gyroscopiques du SixAxis, les Héli-Capsules qui s’accrochent à certains éléments du décor pour les soulever ou les déplacer, ou encore le Gelanator qui peut lancer des cubes de gelée permettant des rebonds plus élevés.

Grâce à cet arsenal, vos ennemis ne font pas long face à vous. En parlant d’eux, vous allez rencontrer diverses espèces plus bizarres les unes que les autres. Ainsi, vous trouvez des pirates complètement mabouls, des sortes de dinosaures, robots, des espèces de méduses et bien d’autres races encore. Ceux-ci dit, ils n’attaquent rarement seuls. Il peut y avoir des hordes de petits adversaires fragiles mais vifs, un couple d’ennemis plus costauds et puissants, et même parfois une escouade composée de trois ou quatre types de vilains. Certains préfèrent le combat au corps à corps et d’autres sont équipés d’armes plus évoluées ce qui deviennent plus difficiles à vaincre. Après avoir compris que chaque ennemi est plus vulnérable à une arme qu’à une autre, il vous suffira simplement de passer d’un objet de destruction à un autre via l’interface. Les boss sont composés pour la plupart de bêtes plus grandes en moyennes que Ratchet. Vous allez affronter le Capitain Slag chef des pirates, robots électriques, vaisseaux et toutes autres espèces.

Que du bonheur

De point de vue graphique, le moteur du jeu affiche soixante images par seconde. La qualité visuelle de même que ses effets est omniprésente. Les décors sont remplis de couleurs et agréable au regard. Chaque environnement regorge de détails tels que des vaisseaux qui parcourent le ciel, dinosaures qui se nourrissent ou encore les Léviathans se déplacant. De plus, les lieux s’étalent sur de longues distances. Bon, même si les éléments du décor comme les plantes ne bougent pas au grès de vent, on ne le remarque peu en pleine action. Le système de gestion de la lumière est extrêmement convaincant surtout quand on admire les couleurs des planètes. La modélisation des personnages est également de qualité de même que sur les ennemis rencontrés. On apprécie aussi le déluge d’effets spéciaux occasionnés par les différentes armes. Malheureusement, les graphismes ne contiennent pas que des qualités, ils comprennent quelques bugs d’affichages sans trop d’importance comme des débris de caisses qui restent dans les airs ou des ennemis incrustés dans les parois.

La jouabilité quand à elle est presque parfaite. La prise en main est intuitive et agréable. Ratchet comprend une panoplie de mouvements surtout dû aux nouveaux accessoires de Clank. Il peut voler à l’infini, conduire un sorte de moto, nager et bien d’autres déplacements encore. Divers mini-jeux apparaissent de temps à autre, ce qui permet d’éviter la lassitude. En revanche, la caméra a un peu de mal à se placer particulièrement dans les endroits exigus, et il n’est pas toujours évident de la recadrer correctement. Ce qui fait plaisir est que ces désagréments sont rares.

Sur le plan sonore, le jeu propose des effets proches à ceux entendus dans les épisodes PlayStation 2 et les musiques ne laissent toutefois pas ce mauvais souvenir. Les doublages en français sont très réussis et comprennent pas mal de phrases humoristiques. En parlant de cela, l’humour est complètement décalé que se soit en raison des Groovitron ou des phases de danses avec les pirates.

Et pour finir, la durée de vie est assez bonne. Vous devez compter environ une quinzaine d’heures avant de boucler l’aventure. Et ce n’est pas tout ! Car une fois le solo terminé vous avez la possibilité de le reprendre en difficulté plus élevée. Bien évidemment, le mode Challenge vient aussi prolonger la durée de vie.

On peut dire que Ratchet & Clank : Opération Destruction est l’un des titres les plus réussis de la PlayStation 3 au point de vue graphique. Je félicite sincèrement la team de production.

Testé sur PlayStation 3 par Dante

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> Jouabilité 10/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 9/10    
 
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> Scénario 6/10    
 
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 7 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Sony Europe (SCEE)
Développeur: Insomniac Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR