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Forza Motorsport 2
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Modélisation des véhicules.
> Dégats visibles sur les carrosseries.
> Dégats pénalisants en course.
> Possibilité de prendre des photos pendant les replay.
> Atelier de tuning complet.
> Nombreux fabricants de pièces détachées comme Koenig, Momo, BBS, Koni.
> Pas de réels défauts majeurs.
> Infos télémétriques en courses.
> Explications détaillées des réglages.
> Réalisation impeccable.
> Sensation de pilotage.
> Atelier de peinture gratuit.
> Bruits des moteurs immersifs.
> Mode online complet.
> Circuits officiels superbement modélisés.
 

Les

> Un léger manque d'originalité au niveau des choix des circuits.
> Absence d'une vue volant.
> Public discret.
> Absence de qualifications pendant les courses.

De la pure simulation à plein régime.

Autant le dire tout de suite, ce Forza Motorsport 2 est la référence absolue des jeux de course de voitures grand tourisme sur console et met d’entrée une énorme pression, grâce à sa resplendissante prestation, sur ces concurrents directs que sont Project Gotham Racing 4 et le très attendu titre de chez Sony, Gran Turismo 5. Ce nouvel opus place la barre très haute, la fusée de Microsoft est lancée et il sera bien difficile de la rattraper.
Les développeurs de Turn 10 ont peaufiné leur titre pour le démarquer de l’épisode précédent déjà très au point sur Xbox en le remodelant totalement pour le rendre encore plus passionnant. Le changement de console et le passage à la haute définition apportent un plus du côté de l’immersion ; le rendu graphique a fait un bon en avant, les animations sont beaucoup plus fluides (Passage à 60 images par secondes), le contenu plus riche et le plaisir de conduire renouvelé. Les développeurs ont mis les petits plats dans les grands en commençant par la finesse de la modélisation des 310 voitures présentent dans le jeu aux proportions fidèles aux modèles réels et qui présente la particularité de se déformer lors de contact et de chocs violents. Entre les deux titres distants de trois ans, la différence est flagrante. En outre ce titre propose un système de pilotage à la fois simple et intuitif qui introduit savamment des notions de simulation : piloter une simple Golf n’a pas le même rapport poids puissance et la tenue de route qu’une puissante Lamborghini de 500 chevaux prêt à mordre sauvagement  dans le bitume à chaque pression sur l’accélérateur. De nombreux paramètres sont à prendre en compte sur la piste car ce jeu se veut plus une simulation que d’un titre purement arcade. En résumé, ce nouvel épisode étale une richesse de contenu, aussi bien au niveau de la réalisation que du gameplay, difficile à suivre par la concurrence. A ce niveau là, Forza Motorsport 2 va être très dure à rattraper !

Faites crisser les gommes dans un mode carrière fabuleux.

Pour commencer la visite de ce jeu, arrêtons-nous un instant aux différents modes présent sur ce titre. Le mode arcade se compose de 15 courses en exhibitions qu’il faut débloquer une à une, des défis contre-la-montre, des courses libres sur les 47 tracés du jeu histoire de prendre en main les différentes voitures avec douceur pour mieux dompter les mécaniques des 303 modèles issus de 45 marques différentes. Le mode multi joueurs permet de s’éclater en écran partagé, d’effectuer des liaisons multi consoles au Xbox Live, de participer à des courses exhibitions, des courses de carrière pour vous situer face aux Fangio du monde entier, de disputer un mode carrière classique ou des tournois. Vous avez la possibilité de vendre vos bolides aux enchères ou de regarder le Forza Motorsport TV qui vous donne accès à des diffusions des courses en cours. Pour finir le mode Photo très simple à utiliser permet de se faire son propre album souvenir et ensuite d’envoyer des images à des amis sur le Live, voire de faire des fonds d’écran pour son PC.
Mais intéressons-nous maintenant au nœud névralgique, pour profiter un maximum de ce titre un passage par le mode carrière est obligatoire. Celui-ci offre aux joueurs des challenges difficiles, longs et intenses. A la manière d’un Gran Turismo, on commence notre aventure au volant d’une voiture ordinaire que l’on ce sera offert avec la maigre prime de départ. Au fil des victoires on remporte de nouvelles voitures, des réductions chez les différents constructeurs pour l’achat de pièces détachées et on amasse de précieux dollars pour customiser son bolide pour en augmenter les caractéristiques (Allègement, pneus, turbo, freins). Tout cela coûte excessivement cher mais l’amélioration des performances est un passage obligé pour avancer dans le mode carrière. Cette montée en puissance de votre pur sang mécanique le fera irrémédiablement changer de catégorie ; ce qui peut lui interdire l’accès à d’autres championnats. Il faut parfois prendre son mal en patience et se décider à abandonner son joli bijou au garage en décidant de s’en offrir une autre pour pouvoir participer à de nouvelles courses aux critères de sélections requis. Ce judicieux système permet d’augmenter une durée de vie déjà excellente et de s’essayer au passage au pilotage de nouvelles voitures. Le plaisir de conduire est extrêmement diversifié entre les puissantes muscle-cars, les prototypes des 24 Heures du Mans, les simples voitures de série, les belles de prestige comme les fabuleuses Ferrari P4, les heureuses apparitions des sauvages Lamborghini, le choix est évidemment vaste et éclectique. Ce jeu regroupe les voitures officielles des quatre coins du monde : Toyota, Audi, Lancia, Chevrolet, VW, Porsche, Renault, Volvo, Ferrari, Saleen, TVR, Subaru, Seat, Saab, Peugeot, Pagani-Zonda, Chrysler, Acura, Hyundai, Jaguar, Maserati, Koenigsegg, Mazda, McLaren, Nissan et j’en oublie certainement d’autres. Le niveau de difficulté préalablement choisis influence grandement les rétributions pécuniaires à la fin de chaque course. Plus vous ajoutez d’aides aux pilotages sur votre bolide, plus les montants finaux diminueront de manière drastique. Vous avez aussi l’opportunité d’engager un pilote « fictif » qui disputera les courses à votre place en empochant, suivant son niveau et ses performances finales, un gros pourcentage sur les gains finaux. Suivant ses résultats, ces cachets deviennent faramineux et peuvent facilement s’élever au montant maximum de la prime de départ (100% du cachet). Et oui, ça coûte excessivement cher de louer les services d’un Michael Schumacher pour seulement quelques courses, voire d’avantages pour les plus grosses bourses et les joueurs trop paresseux !

A fond dans les lignes droites mais attention aux courbes assassines !

Le gameplay de Forza Motorsport 2 offre aux joueurs une conduite proche de la simulation, qui permet de ressentir tout le poids des voitures et reproduit assez fidèlement les transferts de masse pendant les freinages ou les passages à haute vitesse dans des courbes serrées. Le freinage et l’accélération sont régis par les lois de la simulation : si on enfonce trop brutalement une gâchette analogique pour freiner ou pour accélérer, cela se traduit irrémédiablement par un blocage des roues qui se terminent souvent par un patinage pénalisant. En fonction de la voiture utilisée, les freinages s’effectueront souvent en ligne et les accélérations à la sortie des virages. Certaines voitures comme la puissante et capricieuse Saleen demandent un bon dosage-accélération et freinage pour être domptée. Pour rendre vos engins plus dociles, des réglages poussés et entièrement paramétrables sont disponibles dans le menu avant la course. Pressions des pneus, carrossage, boîte à vitesse, barre anti-roulis, suspensions, parallélisme, amortisseurs, ailerons et aérodynamisme, freinage sont modifiables à volonté suivant les tracés. Les novices risquent de se sentir un peu perdu mais les réglages par défaut suffisent à s’en sortir sur la plupart des tracés sauf dans le mode endurance où les réglages doivent être ajustés aux petits oignons. Pensez de ce fait à vous servir du banc d’essai, outil très utile. Il s’agit d’une simulation chiffrée des conséquences des modifications apportées à votre véhicule en temps réel par rapport aux réglages initiaux. Ces nombreuses infos télémétriques sont disponibles pendant et en fin de course pour une petite touche bienvenue du côté du réalisme. Pneus qui chauffent anormalement, suspensions qui travaillent durement, hauteur de caisse qui frottent sur les pneus, on peut en apprendre beaucoup sur l’état des performances de votre voiture et on peut en tirer profit en modifiant certains paramètres de réglages (Simple et facile à comprendre grâce notamment à des notes explicatives très précises).   
 En ce qui concerne l’IA générale de vos adversaires pendant les courses, celle-ci réagit plutôt bien et se veut logique avec un comportement « normal » de la meute lancée à vos trousses. Vos concurrents sur la piste peuvent parfois se montrer très agressifs et profitent de la moindre de vos hésitations pour vous dépasser au cordeau, à l’entrée d’un virage, par exemple, ou vous serrent pour vous pousser à la faute et vous envoyer ensuite dans les décors. A l’inverse des autres jeux de voitures, les accidents coûtent cher et peuvent se montrer très pénalisant. Contrairement à GT, Sony ayant toujours revendiqué un refus catégorique des constructeurs d’abimer leurs précieuses œuvre d’art, Microsoft en fait fi et permet dans ce jeu d’esquinter les belles robes des fabuleuses Ferrari, Porsche pour un résultat final assez crédible. Peintures qui s’écaillent, morceau de tôle qui tombe votre voiture peut très vite se transformer en un très vilain carrosse. La gestion des dégâts est crédible et peut avoir une incidence sur le comportement général de la voiture. Pas aussi impressionnant et dévastateur qu’un Burnout, les dommages engendrés par une collision deviennent vite handicapants et peuvent vous couter le gain d’une course. Il est vrai que certaines parties de la carrosserie supportent mal les embardées contre les murs ou autres glissières de sécurités et finiront par s’abimer transformant vos fins de courses en calvaire mécanique.

Peintures, vinyles et imaginations.

Forza Motorsport 2 cache un fabuleux atelier de tuning  très complet avec vinyles et peintures à apposer sur vos bolides, qui se veut beaucoup plus complet que celui de l’épisode précédent. Cet atelier est si riche qu’il permet de ne pas se retrouver avec deux voitures identiques sur le Live. Entièrement gratuit, tout est faisable pour décorer les carrosseries et les rendre uniques. Les virtuoses du pinceau peuvent ainsi transformer chaque voiture en de véritables objets d’art tant les options sont infinies. On peut passer des heures entières sans en voir la fin et décorer sa voiture en profitant d’un choix exhaustif de vinyles et de peintures qui passe de 600 à 4000 couches. Vous pouvez faire ce que vous voulez comme vous le voulez. Ce fabuleux outil de travail permet de créer des voitures uniques de manière à ne pas croiser votre alter ego pendant une partie online, soit de trouver plus facilement un acheteur en cas de mise en vente de votre chefs d’œuvre. Chaque véhicule possédant en outre un indice de rareté.

Tout simplement superbe.

L’ambiance graphique de ce nouveau Forza, sans atteindre non plus des sommets, éclipse avec maestria le précédent opus. Ce nouveau titre est soigné, beau, très fluide avec des effets de lumières convaincants ; merci la haute définition. Mais il n’exploite pas tout le potentiel de la console. Malgré un réalisme poussé, une grande variété des environnements, un public en 3D, une modélisation des véhicules détaillés, Forza Motorsports 2 n’est pas le plus beau jeu de course de la 360 (Colin McRae Dirt, par exemple a placé la barre très haut). Les circuits officiels ont bénéficié d’un soin particulier, il suffit d’un simple regard pour reconnaître le Nürburgring, le Laguna Seca, le circuit de Silverstone ou encore celui de Tsukuba. La distance d’affichage est phénoménale et la modélisation des dégâts très poussées. On note cependant un léger aliasing sur les contours des véhicules, et cela même en 1080i. La bande sonore retranscrit bien le bruit des moteurs qui immergent le joueur de la plus belle des manières. L’absence de musique pendant les courses permet de profiter pleinement du feulement des gros moteurs sur vitaminés à la sonorité réaliste et très fidèle aux modèles originaux.  En ce qui concerne la jouabilité, sachez que pour ressentir un maximum de sensation pendant les courses, le titre est plus intéressant une fois les aides à la conduite retirées.

Une  conclusion sous forme de plébiscite.

Ce nouvel opus de Forza Motorsport place la barre très haute face à son concurrent direct de chez Sony. Sans réels défauts majeurs à part peut-être l’absence d’une vue volant, le titre de Microsoft est accrocheur et très beau sur un écran HD. Le premier épisode est obsolète en comparaison de celui-ci aussi bien graphiquement que techniquement. Vous pouvez sans aucune hésitation vous lancer dans des courses palpitantes sur le meilleur jeu de course sur 360 en attendant la venue pour cet automne du très attendu PGR 4. Une pure réussite de la part de Microsoft, un titre à posséder absolument !


Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Simulation
Age: dès 3 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Site officiel: http://www.forza2.fr/
Développeur: Microsoft Game Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR