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Enchanted Arms
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Personnages attachants
> Les cinématiques
> La chasse aux golems
> Système de gestion
> Prise en main facile
> Difficulté abordable
> Durée de vie
> Les effets spéciaux
> Mini-jeux
 

Les

> Moins beau techniquement que la version 360
> Pas vraiment de nouveauté
> Utilisation de la Sixaxis négligeable dans les combats
> Certains décors vides
> L'histoire débute mollement
> Combats répétitifs
> Musiques saoulantes
> Environnements inégaux
> Monstres "spaces"
> Jeu en anglais !!!

Ubisoft nous propose enfin de découvrir le premier vrai RPG à la sauce nippone pour le démarrage de la PS3. Créé à l’origine par le studio From Software, Enchanted Arms se targue de puiser ces sources dans les meilleurs représentants du genre, comme Final Fantasy, Grandia et Dragon Quest. Cette adaptation de la version XBOX 360 propose néanmoins quelques ajouts comme des Golems supplémentaires et des fonctions à la manette Sixaxis négligeable et sans grands intérêts en plus d'une histoire légèrement remaniée...

Il y a bien longtemps…

La guerre des Golems, vous connaissez ? C’est sous ce nom curieux que se cache toute la trame de cette aventure fantaisiste. Il y a 1000 ans de cela, les golems étaient des serviteurs humanoïdes artificiels créés dans un but de destruction et de domination. Ces machines avaient été conçues pour suivre aveuglement les ordres de leurs maîtres. Après la mort de ceux-ci, les machines continuèrent à exécuter les ordres enregistrés dans leur mémoire. C’est alors que la guerre totale a dévasté le monde. Par la suite, les golems finir par tomber en panne d’eux même, laissant les survivants reconstruire sur les ruines une nouvelle civilisation basée sur l’enchantement et la technologie. Cependant des hommes abjects cherchent à restaurer la puissance perdue des temps anciens pour les utiliser à leur propre fin personnelle. Le monde actuel est bien différent des temps immémoriaux. Celui-ci regroupe les villes de Kyoto, Londres et de Yokohama qui ne sont distantes maintenant que de quelques kilomètres seulement. L’histoire débute dans l’université de Yokohama. Vous incarnez un jeune héros du nom d’Atsuma qui possède la faculté de désenchanter des objets en se servant de son bras droit. Un pouvoir selon la rumeur qui le connecte à l’ancien monde. Notre jeune ami possède une réputation de cancre aux seins de son école. Autour de notre héros, d’autres protagonistes viendront par la suite  rejoindre la partie. Tous possèdent un caractère bien défini et différent les uns des autres. 

Bras de fer

L’histoire se déroule comme dans n’importe quel RPG classique où les phases d’explorations libres sont mélangées à des combats aléatoires qui vous tombent dessus à tout moment de la partie.
Le système de jeu est tactique et plutôt copieux, mise à part les classiques points d’expérience et de compétences habituels innés à ce genre de production. On retrouve la possibilité de pouvoir combiner des attaques entres les protagonistes, de choisir la portée de ces coups, de placer ces troupes sur le terrain, d’invoquer des pouvoirs magiques, et surtout de former sa propre guérilla personnelle de monstres. Les champs de batailles sont représentés sous la forme d’un damier géant. On peut librement choisir de positionner la caméra sous différents angles et même accélérer le rythme des combats à l’aide d’une touche. De quoi se tenir en haleine pendant les 50 heures de jeu que propose Enchanted Arms. Mais là où le titre tire son épingle, c’est surtout sur son système de gestion des personnages et des compétences. Ce dernier demande un certain nombre de « gems » classées en trois catégories distinctes : Esprit, Force et Vitesse.  C'est-à-dire que pour s’équiper d’une technique ou d’une armes, il vous faut le nombre de pierres nécessaires demandées pour les employer. Idem pour les golems qui pour venir à la vie et rejoindre votre équipe doivent impérativement disposer d’un nombre défini de ces cailloux magiques. En plus de tout cela il vous faut encore avoir les points de compétence imposés pour apprendre les techniques de combat. Autant dire que la gestion de vos personnages et de votre inventaire demande pas mal de préparation. Chaque combat mené à bien permet de gagner des points qui peuvent par la suite être distribués dans diverses catégories comme les points de vie, de magie, de force, de support etc, et cela pour chaque persos de son équipe, golems inclus.

L’anglais tu apprendras !

Pour ce qui est des points négatifs du titre, celui-ci est totalement en anglais avec l’option de mettre les voix en japonais. Ce n’est pas vraiment gênant si vous avez quelques notions de la langue de Shakespeare. Mais le minimum aurait été à la limite de pouvoir au moins bénéficier de sous-titres en français. D’un point de vue technique, les graphismes souffrent d’inégalité de traitement. Très beaux par moment et carrément à peine plus beau qu’un titre PlayStation 2 sur certains environnements, ces derniers manquent de recherches de la pars des développeurs qui ont également au passage, limité le nombre d’animations visibles à l’écran. Un vrai travail de nature morte par moment ! Autres points ennuyeux, la bande-son est totalement à l’ouest de ce que l’on aurait pu espérer de ce genre de soft. Un seul thème de combat et des tas de petites musiques insipides comme bruits de font pour l’exploration, léger! Le tout forme une cacophonie saoulante au bout de 10 minutes de jeu. L’assemblage souffre aussi d’un manque de recherche au niveau de certains ennemis qui ne ressemblent à rien. Le Golem pizza pour ne citer qu’un seul exemple, fait pitié à voir. D’autres monstres s’inspirent directement des Pokémons dans leurs approches physiques.

Sympathique et initiatique

Pour conclure ce test sachez que la difficulté n’est pas un handicape, plutôt facile dans ces démarches et ces menus, Enchanted Arms est à la portée de tout le monde. On est passé vraiment de peu à coté d’un grand RPG, malheureusement même avec ces cinématiques magnifiques, ces effets spéciaux, ces mini-jeux trop rares et le charisme de ces protagonistes, le titre ne parvient pas à rejoindre le panthéon des maîtres du genre. Néanmoins le soft ne se prend pas trop au sérieux et parvient à nous accrocher quand même dans son univers particulier. Dommage que la version PS3 ne propose pas de mode online histoire de voir ces facultés de dresseur face à d'autres joueurs online.

Testé sur PlayStation 3 par Evil

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 5/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 6/10    
 
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RPG
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://www.enchantedarmsgame.com/
Développeur: From Software
> PAROLE DU RÉDACTEUR