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Okami
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  Note générale
GamesUP.ch
10/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 2
Sur PlayStation 2

Les

+

> Des estampes japonaises pour décors.
> Contrôler un loup n'a jamais été aussi aisé.
> Un parcours long et complet.
> Systême de calligraphie céleste aisé et intelligent.
> La nature et l'homme. Quel thème !
> Des phases de combats sulfureuses.
> Un apprentissages des mouvements bien répartis.
> Un scénario comme on ne fait que trop peu.
> Musiques apaisantes et enchanteresses.
> Des dialogues nombreux pour mieux apprécier la richesse du jeu.
 

Les

> Les voix des dialogues irritants.
> Pourquoi avoir mis de l'humour dans un tel jeu ?

Bien que l’actuelle console de Sony soit en fin de vie, certains éditeurs se permettent de nous pondre quelques perles. C’est le cas d’Okami, jeu très (trop) attendu depuis bientôt 8 mois qui arrive, et cela malgré la tendance next-gen. Tout cela histoire de donner un dernier souffle à notre chère PS2.

Histoire nippone, la légende d’Okami.

Il y a plus de cent ans, une terrible malédiction s’abattait chaque année sur un village du Nippon ancien. Un maléfique dragon à huit têtes du nom d’Orochi désignait chaque année une jeune femme à l’aide d’une flèche à plume envoyée sur sa maison. Laquelle devait se donner en sacrifice en servant de nourriture. Entre temps, certains villageois prétendaient avoir croisé la route d’un mystérieux loup blanc d’un blanc immaculé. Ne le connaissant que de rumeur, ils s’en méfiaient. Jusqu’au jour ou le grand guerrier du village Inazagi le croisa et l’affronta en duel. La lame puissante et féroce d’Inazagi n’arrivait pas à atteindre le loup blanc. Il était trop rapide pour lui. Epuisé, le guerrier s’inclina. Mais il décida de retenter sa chance à plusieurs reprises, toutes aussi infructueuses que la première. Le loup n’attaquait jamais, mais se contentait d’esquiver les puissantes attaques d’Inazagi. Entre temps, la malédiction refit surface. La flèche à plume fut découverte sur le toit de la plus belle jeune femme du village, la fiancée d’Inazagi. Lui, soudainement envahi de rage et n’acceptant pas cette fatalité qui était de devoir perdre son amour, décida de se rendre à la place de sa fiancée à la grotte pour combattre le maléfique dragon. Une fois arrivé, la créature d’un noir profond comme une nuit sans lune se lança pour dévorer sa proie, et le combat commença.
Le combat fut rude. Inazagi ne réussi pas à transpercer l’écaille avec sa lame. Il fut rapidement exténué et le dragon le toucha violemment. Celui-ci était près à lui porter le coup final lorsque le loup blanc surgit. Prenant alors la place d’Inazagi au combat et réussis tant bien que mal à sectionner quelques têtes du pernicieux Orochi. Mais le combat ne fut terminé que lorsque le vaillant guerrier et le loup décidèrent de porter un coup magistral au dragon. Le loup, déjà fatigué par la bataille, mis le restant de ses forces dans son pouvoir magique pour décupler le coup d’épée qui mit un terme au maléfice. Le dragon n’était plus.
Inazagi, reconnaissant envers le loup, décida de le porter jusqu'au village pour le soigner. Malheureusement, la bête mourra de fatigue une fois arrivée au centre du village. C’est alors que les villageois ont compris que le loup n’était pas un loup ordinaire mais bel et bien Ameratsu, la déesse du soleil. Celle qui maîtrise d’art de la calligraphie céleste. Ils décidèrent de lui construire un tombeau digne des Dieux. Le loup fut appelé Okami Ameratsu, une légende est née.
Cent ans se sont alors écoulés. Personne n’entendit plus parler du maléfice du dragon jusqu’au jour où un jeune intrépide décida d’aller voir l’épée qui mis un terme au maléfice. Il se mit alors à douter de cette histoire et décida de retirer la lame de son socle, laissant alors une ombre sortir de sa prison. Orochi à huit têtes était de nouveau de retour.
C’est alors que notre histoire commence.
Le ciel était de plus en plus sombre. Peu de chose n’avait pu survivre à l’invasion de dragon. Seuls les spectres protecteurs et certaines divinités ont pu se réfugier et survivre. Jusqu’à ce que la déesse du soleil Ameratsu arriva sur terre, et ressuscita Okami pour reprendre son enveloppe charnelle. Malheureusement elle a perdu ses treize invocations de calligraphie céleste indispensables pour mettre un terme au sortilège.

C’est alors que le périple commence. Aidé par Issun, une puce qui tente tant bien que mal de maîtriser l’art de la calligraphie céleste, Ameratsu doit parcourir le monde à la recherche des treize dieux de la calligraphie pour retrouver un à un ses pouvoir. Tel un guide, Issun sera là pour vous aiguiller et vous donner quelques conseils utiles tout au long de l’aventure. Le contrôle de notre dieu se fait de manière très intuitive. Les contrôles sont simples d’utilisation et répondent parfaitement aux attentes. Même les techniques de calligraphie s’opère en simplicité et ne demandent pas beaucoup d’entraînement. Apparaissant en transformant l’image de votre écran en parchemin, la pression du bouton permettra alors de trancher des objets tels qu’arbres et ennemis, faire revenir le soleil durant la nuit, réparer des objets ou encore faire refleurir des arbres divins affluents dans votre progression. Le tout dans un cell-shading coloré et intelligemment conçu permettant alors de renforcer l’immersion et l’atemporalité de l’époque. Celle du Japon antique, riches de culture et d’imagination. Le rapport entre l’homme et la nature, l’initiation et la redécouverte de soi sont des thèmes omniprésent dans le jeu, devenant alors une estampe japonaise poétique et enchanteresse.
En ce qui concerne les mouvements d’Okami Ameratsu, ils sont gracieux, faciles et multiples. Elle peut sauter, courir, gratter le sol, aboyer et faire appel à la calligraphie céleste. Ces mouvements seront indispensables pour arriver à terme de toutes les quêtes.

Tout d’abord, il faut rappeler que le but premier d’Ameratsu est de ramener la lumière sur le Nippon. Ce qui implique que tout au long du jeu, certaines contrées seront baignées dans une noirceur profonde, retirant toute vie végétale, pétrifiant les humains et vous rendant incapable d’exécuter ne serait-ce qu’un seul pouvoir. Pour déjouer le sort, il vous faudra alors retrouver l’arbre Guardien mourrant et lui redonner la vie grâce à votre pinceau. Ceci fera alors reculer les forces maléfiques d’Orochi petit à petit. Mais ce n’est pas parce qu’une plaine est « nettoyée » qu’elle est sans danger. Tout au long de votre parcours, il vous sera demander de vous battre contre les spectres du mal. Ceux-ci sont symboliquement visibles sur le monde ce qui vous permet de les repérer et de les affronter dans une certaine continuité. Il n’y a alors aucune coupure à votre progression et l’immersion dans le monde d’Okami en est décuplée. Une fois arrivé en combat, notre déesse se retrouve alors à utiliser se facultés de loups ainsi que son disque de feu pour attaquer. Les enchaînements bien que peu nombreux au début sont perfectibles tout au long de la partie pour autant que vous ayez la patience de récolter assez d’EXP. Le tout se passe dans une arène fermée, ce qui ne gène pas tellement vu les effets visuels que l’on y trouve. Un autre moyen de récupérer des points d’expérience indispensable à la progression de l’aventure est d’aider les humains dans leurs tâches quotidiennes et leurs demandes. Vous êtes une déesse qui de par son absence durant cent ans a été un peu oubliée et l’objectifs de ces interventions est de renouer les humains à la croyance des dieux nippons d’autrefois en accomplissant certains petits miracles comme réparer une roue à eau d’un atelier, frayer un passage dans la foret à un passant en coupant les arbres et les ronces qui lui barrent la route ou encore aller chercher certaines plantes à vertus thérapeutiques au sommet d’une colline. Ces actions, à première vue longues et rébarbatives vous permettront dans un premier temps de vous familiariser avec le décor qui vous entoure ainsi qu’à la calligraphie, mais également d’en savoir plus sur un nombre d’événements et « légendes » innombrables qui peuplent dans les régions. Vous devrez également vous-même renouer avec la nature en nourrissant les animaux de la forêt ce qui peut s’avérer très utiles à partir d’un certain degré de générosité. Ces points d’expérience une fois accumulés, il vous sera alors possible d’augmenter certains éléments propres à votre loup. Une vie plus longue, une attaque plus puissante, etc. Il vous sera également possible d’amasser de l’argent nécessaire comme monnaie d’échange avec les marchands ambulants ou encore comme moyens de paiement vous permettant d’acquérir plusieurs techniques d’attaques par les senseis dispersés tout au long de l’aventure. De quoi proposer une durée de vie hallucinante !

Difficile de lui trouver des défauts. Les décors sont enchanteurs et somptueux, la prises en main est facile à souhait, l’idée est tout simplement grandiose... Seul reproche qu’il puisse être possible de faire à un tel jeu réside dans les dialogues. Le fait qu’ils sont nombreux n’affecte pas le plaisir d’en apprendre toujours plus sur ce qui nous entoure. Cependant, chaque fois que quelqu’un parle, une succession de sons sans aucun sens se fait entendre. Ce qui est assez pénible à la longue car en plus d’être incompréhensibles (on croirait entendre un dialogue enregistré et joué à l’envers comme pour les messages sataniques), ils gâchent les trames sonores douces et reposantes qui feront de vos petites oreilles des fleurs de lotus tellement c’est beau et sont parfois accompagné d’un certains humour incongru à l’époque pour certains. On aime ou on n’aime pas.
Vous l’aurez compris, Okami est un jeu à posséder de toute urgence pour les harcore gamers que nous sommes. C’est avec une larme à l’oeil que je constate que Clover réinvente le genre du jeu d’Action / Aventure. Et avec virtuosité s'il vous plaît! De quoi redorer une dernière fois le blason de la Ps2 avec un 10 bien mérité. Chapeau bas l'artiste !

Testé sur PlayStation 2 par x-trend

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 10/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 10/10    
 
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> Scénario 10/10    
 
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> Note finale 10/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Capcom Japon
Site officiel: http://www.capcom.com/okami/
Développeur: Clover Studio
> PAROLE DU RÉDACTEUR