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Gears of War
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Un énorne pas en avant technique.
> Une vitrine technologique.
> Graphismes d'une qualité phénoménales.
> Ambiance sonore immersive.
> Modélisation des personnages, humains et Locustes.
> Qualité du traitement des ombres portées et de la lumière.
> Design futuriste des armes.
> Gameplay prenant et équilibré.
> Ambiance générale hallucinante.
> Toujours fluide.
> Temps de chargement nuls.
> Tout en français.
> Approche cinématographique.
> Armement toujours visible sur les marines.
> Mode coopératif absolument fabuleux et indispensable.
 

Les

> IA inégale.
> Voix inaudible.
> Manque de variété.
> Mode solo un peu court.
> Scénario trop scripté.
> TV HD obligatoire.
> Le son calibré 5.1
> Pas assez de boss.
> La fin.

Un titre d'une beauté destructrice.

Gears of War est le premier jeu next-gen développé par Epic Games, studio qui créa Unreal, exclusivement sur la console de jeu et de divertissement de nouvelle génération Xbox 360. Ce titre, attendu comme l'arme secrète de Microsoft qui va assommer les ventes de cette fin d'année, a occupé le devant de la scène depuis la campagne de Marketing Viral Ourcolony, l' E3 2005, jusqu'au fameux Emergence Day. Chacune des démos présentées ont littéralement scotchés l'assistance par la déferlante des qualités graphiques d'un titre qui est promu à être le porte drapeau d'une nouvelle génération de jeu vidéo et de montrer la puissance technique de la 360. Microsoft espère avec ce titre vendre un million d'exemplaire et de ce fait jamais un jeu n'avait bénéficié d'une telle campagne promotionnelle. Un phénomène est né

Dans ce jeu d'action et d'horreur tactique à la troisième personne, le joueur incarne Marcus Fenix, un héros de la guerre tombé en disgrâce et qui recherche sa rédemption en menant son équipe à l'assaut des hordes de Locustes. On se retrouve immergé dans une expérience si effroyable et si riche en émotion qu'on a l'impression d'être aux commandes d'un grand film de guerre.
"Gears of War est un titre dont la progression et tellement intense qu'on en sort totalement essoufflé, lessivé, les membres engourdis et le cœur au bord de la rupture."

Sera, une planète ravagée.

Sur la planète Sera, la guerre pris fin, les hommes cessèrent leurs luttes fratricides et décidèrent de se concentrer sur l'exploitation des ressources de la planète. La dernière en date: l'Emulsion. Un fluide concentré sous l'écorce terrestre qu'une scientifique réussit à transformer en source d'énergie formidable. Les humains ne voulant pas renouveler les erreurs de leur passé, l'oublièrent vite et se lancèrent dans une vaste entreprise de reconstruction en bâtissant des cités magnifiques. Mais le jour de l'Emergence, les entrailles de la planète Sera se mirent à cracher des milliers de hordes de Locustes qui dans une violente attaque envahirent toutes les métropoles. Pour empêcher la Horde de récolter le fruit de son invasion, les humains se résignèrent à faire un choix terrible. A l'aide d'armes chimiques et de lasers surpuissants, ils brûlèrent toute la surface de la planète y compris leurs propres cités. Les pertes humaines se chiffrèrent en milliard tandis que les Locustes se réfugièrent dans les entrailles de la terre. Quelques survivants se retranchèrent à Jacinto, une forteresse impénétrable bâtie sur un plateau rocheux. Mais animés par une haine féroce, les Locustes quittèrent le territoire des Morlocks pour punir la race humaine. Un homme va se dresser devant eux… le carnage peut enfin commencer.

Premier pas dans la bataille.

Le scénario qui fleure bon la série B ne s'embarrasse pas de préliminaire et nous envoie directement au cœur de l'action et cela dès les premières minutes de jeu. Aucun prologue explicatif, on avance, les premières minutes, dans le flou le plus complet. Une cellule poisseuse et sombre, la porte s'ouvre et notre héros se retrouve en quelques secondes avec vingt kilos de bardas militaires sur le dos. Gueule patibulaire à la Jack Palance, 99% de muscles dopé à la testostérone, Marcus Fénix et ses compagnons marines du futur ne font pas dans la dentelle. Bourrus, déambulant avec un paquetage énorme, tatouages saillants, gros flingues et s'exprimant dans un phrasé qui sent bon l'école militaire, nos soldats sont de vraie machine de guerre dont le but est d'enrayer par tous les moyens cette invasion. Dom, votre compagnon d'arme, vous propose soit d'aller directement au casse pipe soit de passer par les cellules pour un entraînement aux déplacements et au maniement des armes. Optez pour la deuxième solution, la guerre peut attendre…
Gears of War s'appuie sur une synthèse combinant tir et couverture et qui fait partie intégrante du gameplay. Se mettre à couvert est une question de survie. Les attaques frontales sont proscrites et se terminent généralement par un game over peu glorieux. N'en déplaise aux bourrins, ce titre demande du doigté car les premières rencontres vont être brutale. Il faut au préalable étudier soigneusement la configuration du terrain, mémoriser les positions des ennemis, trouver des chemins de contournement. De ce fait, chaque mur, carcasse de voiture, meubles, fauteuils, caisse peut servir de planque pour vous protéger des tirs ennemis. La jouabilité est excellente et se prête bien à ce titre. Le bouton A est la touche la plus importante du jeu. Elle gère le sprint. Dès que vote personnage se met à courir, la caméra se place à hauteur des chevilles, l'écran tangue façon reportage de guerre. Ce remarquable effet fait penser à la scène mythique du "Soldat Ryan" ou les Gi courent se mettre à couvert sur la plage avec l'impression que le caméraman qui vous filme à du mal à vous suivre. Tout cela intensifie l'action. La touche A vous permet aussi de vous cacher, d'esquiver les attaques, se plaquer contre un mur, sauter par-dessus un obstacle mais aussi à changer rapidement de couverture par l'intermédiaire d'actions contextuelles qui s'affichent à l'écran et qui vous indiquent les différentes possibilités que le joueur peut effectuer par l'intermédiaire de repaires visuels très visibles et claires. En suivant ces indications, vous pouvez passer rapidement de derrière un mur à découvert ou enjamber un obstacle, faire un glissement pour un tir rapide, un pivot swat qui consiste à passer d'un couvert à l'autre. Ce gameplay très pratique vous permet de vous concentrer sur une seule chose, le tir.

Se cacher, viser, tirer.

En position de couverture, bien caché derrière un muret, vous pouvez soit arroser les alentours à l'aveuglette, en passant uniquement votre bras hors de votre abri de fortune, ce qui vous protège des tirs soit sortir de votre couverture et viser de manière précise en vous exposant à la grenaille ennemies. Il vous est impossible de viser un ennemi entre les deux yeux tout en vous déplaçant. Chaque tir doit être soigné et si possible très précis car les Locustes ont la peau très dure. Une fois dehors de votre abri, vous tirer avec la gâchette RT, vue par-dessus l'épaule comme dans Résident Evil 4 sur GC et utiliser le zoom de visée avec le stick analogique. Les dégâts sont localisés et vos vis-à-vis ne sont sensibles qu'aux tirs dans les jambes, qui peuvent les mettre à terre (et ensuite tenter de les achever avec la touche X), et dans la tête (plusieurs salves). Heureusement comme tout bon marines qui se respectent, vous disposez d'un arsenal conséquent d'arme plus destructrices les unes que les autres. Pistolet, mitraillette avec tronçonneuse, fusil à pompe, grenades, arc futuriste avec flèches explosives et pour finir le rayon de l'aube, un ciblage futuriste qui permet de déclancher, en extérieur seulement, un puissant rayon laser tiré par un satellite une fois la cible verrouillées. Pour plus de réalisme, vous ne pouvez en emporter que quatre (disponible facilement avec l'aide de la croix multidirectionnelle). La manipulation la plus importante qui vous donne très souvent un avantage certain sur le terrain et le rechargement rapide. Le bouton de tranche RB permet de changer de magasins, ce qui donne en cas de succès quelques projectiles plus performants. Lorsque vous arrivez à cour de munitions, une jauge apparaît sous l'icône de votre arme. La première pression sur la touche déclanche un indicateur visuel avec des barres de couleurs, une très petite pour le rechargement éclair. Vous devez alors appuyer une seconde fois sur la touche, lorsque l'indicateur arrive dans la zone spécifique pour obtenir un bonus de munition, réaliser un chargement rapide et surtout de ne pas enrayer votre arme. Si vous exécutez cette manipulation trop tôt ou trop tard, votre arme se bloque pendant quelques secondes… et c'est généralement à ce moment là qu'un Locuste décide de fondre sur vous ce qui vous oblige très vite à passer en mode combat au corps à corps. Si un ennemi est suffisamment proche de vous, essayez de le frapper en maintenant la touche B enfoncée. Attention car à cette distance, un Locuste est rarement inoffensif. Toutefois les soldats de la CGU ont un avantage de taille en mêlée, le redoutable fusil mitrailleur Lanzor muni d'une tronçonneuse-baionnette, aux dents en carbone et à la vitesse réglable. Quand vous êtes équipé de cette arme, maintenez B pour l'activer et tailler l'ennemi dans le vif. Ce grand moment de douceur poétique donne droit à une scène gore d'éviscération avec tremblement de la caméra et jets de sang sur l'écran. 

Dans les ruines, le combat commence.

Votre aventure vous entraîne dans des niveaux qui se composent en alternance de grands espaces ouvertes, dans les ruines d'une ancienne colonie humaine, qui donnent droit à de sanglantes confrontations de plusieurs minutes et des passages beaucoup plus étroits, corridors, rues sombres qui vous amènent vers de nouvelles zones. Le titre se veut très linéaire et les fous de libertés peuvent être frustrés de cette progression guidée dans de longs couloirs prédéfinis. Quelques fois le scénario vous oblige à choisir entre deux chemins. Votre équipe se divise en deux groupes, l'un passe à gauche tandis que l'autre tente un contournement par la droite. Ces embranchements peuvent vous pousser à rejouer les niveaux pour explorer les zones que l'on à choisit d'éviter la première fois. On répète souvent les mêmes actions: se cacher, viser et tirer. Tous les monstres d'une zone doivent être abattu et certains éléments du décor ne sont pas prévus comme cachette ou comme élément franchissable. Le jeu aurait pu sombrer dans la monotonie la plus complète si les développeurs n'avaient pas eu la bonne idée de remplir le champ de bataille de monstres agressifs qui deviennent de plus en plus teigneux au fil de l'aventure: Les hordes de Locustes.

Une horde dont le seul mot d'ordre est de vous saigner!!!

Préparez-vous à un choc, car jamais un jeu vidéo n'avait proposé des ennemis aussi teigneux, vindicatifs et résistants. Votre première rencontre avec cette horde de barbares va vous être fatal. Les Locustes sont de gros aliens, qui culminent à plus deux mètres pour les plus petits pour un poids de 120 kilos, croisement des plus réussit entre le Predator, l'Alien et les monstres du jeu "Doom", assoiffé de sang et de chaire fraîche dont le seul but est d'envoyer l'humanité ad patres. Ces ennemis particulièrement coriaces et au cuir suffisamment épais qu'ils résistent sans broncher aux tirs de gros calibres, ne peuvent être mis à terre qu'après avoir vidé un chargeur entier dans leur tronche visqueuse. Contrairement à certains jeux vidéo où les ennemis restent stoïques  sous les salves de balles, ceux-ci se comportent de manière plus létales ce qui donne droit à des empoignades des plus sanglantes. L'IA est par moment très inégale. Les Locustes sont capables d'élaborer des stratégies pour vous prendre à revers (Les troupes d'élites sont très coriaces) et de l'autre se font copieusement arrosé sans broncher en laissant un bras, le torse voire la tête dépassé d'un muret. Ces défauts sont moins visible dans le mode de jeu"Dément" qui se débloque seulement l'histoire finie une première fois. Dans ce mode qui porte bien son nom, vos coéquipiers et vous-même êtes plus sensibles aux tirs ce qui vous obligent à beaucoup plus de prudence dans votre avancée. Les combats donnent dans la bataille rangée avec des jets de grenades et tirs de couvertures, mouvements de contournement entre votre unité et les brigades de Locustes. La difficulté est calibrée pour offrir une solide résistance aux joueurs. Entre les borborygmes gutturaux de ces monstres, certains valent le détour et feront date dans le jeu vidéo par leur bestialité et leur fureur. Le Berserker, monstre sur vitaminé vous attend dans les recoins sombres de Sera. Ce fou furieux de plus de deux mètres, aveugle qui se dirigent à l'odorat et à l'ouïe, sorte de Némésis vous charge tel un taureau ce qui donne droit à des scènes de bataille dantesque. Ce fantastique démon possède de surcroît d'animation absolument bluffante de réalisme qui transforme chacune de ces apparitions en moment de terreur des plus stressantes. D'autres monstres nous renvoient directement au 7ème art comme les nuées de Krills, volatiles voraces semblables à ceux du film "Pitch Black", qui attaquent tout être humains ou Locustes se trouvant dans le noir ou les Rebuts sortent de cerbères croisé avec les "hurleurs" du film "Planète Hurlante" de Christian Duguay. Etrangement les plus gros boss ne sont pas les plus difficiles à combattre. Le Coorpser, sorte d'araignée géante, peut être éliminé en moins de trente seconde chrono!

Vos équipiers qui vous accompagnent dans les niveaux sont bourrés aux amphétamines et foncent généralement dans le tas sans se poser de question. Pas vraiment intelligent, ils se font dessouder assez rapidement dès que les combats commencent. Dès qu'un, voire tous sont sur le carreau, la lourde tâche vous incombe d'aller les soigner tout en évitant les tirs ennemis. Vous devez vous en approcher et appuyer sur la touche X pour les remettre d'aplomb. Une autre solution consiste à terminer seul le nivelage du niveau, sans vos ailiers qui devraient théoriquement vous aider dans votre tâche, de manière à atteindre un point de passage, ce qui a pour effet immédiat de leur redonner de la vie. Pour rendre néanmoins la progression aisée, le système de santé est identique à celui de Halo 2 et de Call of Duty 2 et 3. Il faut se mettre à couvert pour récupérer progressivement des points de vie. Même si vos équipiers ne se soignent pas entre eux, peut-être une idée des développeurs pour rendre la progression plus difficile, ceux- ci font parfois preuve d'initiative bienvenue dans votre progression. Un système d'ordre très basique vous permet de leur donner quelques ordres comme "se regrouper", "attaquer", "cesser le feu", peu précis pour réellement élaborer de stratégies efficaces.  On a l'impression que les développeurs de chez Epic on manqué de temps pour terminer leur jeu et le rendre plus abouti. Le scénario est prévisible, les personnages peut bavards et l'histoire trop courte. Ne pensez surtout pas que je suis totalement blasé de jeu vidéo pour me montrer si critique envers une telle bombe vidéo ludique, mais le mode solo aurait gagné à être un peu plus travaillé.
Mais voilà, Gears of War possède une arme secrète absolument fabuleuse qui enterre toute concurrence et toutes les critiques: un mode coopération absolument extraordinaire.

A deux dans la bataille, c'est beaucoup mieux.

Gears of War déballe tout son potentiel si on décide de jouer en mode coopération. Pensé pour un carnage en duo, le scénario devient tout de suite beaucoup plus cohérent et totalement immersif. Le second joueur incarne "Dom", l'équipier et ami de Marcus déjà présent dans le mode solo. Ce mode propose des passages dans les niveaux pensés pour être attaqué à deux. La progression devient prenante, épique car jouer avec un humain permet d'élaborer des stratégies communes d'une redoutable efficacité, en élaborant des plans pour contourner le flanc de l'ennemi tandis qu'un joueur arrose les positions des Locustes, de coordonner votre progression dans les niveaux ce qui permet d'exploiter à fond le gameplay. Il devient vite impossible de lâcher le pad, que se soit en écran splitté ou sur le Live, les heures s'enchaînent en de longs moments de plaisir intense. On en ressort lessivé mais tellement heureux que les développeurs nous aient permis de partager ce titre avec un ami. Et pour tirer toute la quintessence de se joyaux, optez pour la difficulté suprême, car ce mode coop. est de loin ce qui se fait de mieux dans le genre avec le fantastique Halo 2. Et sans faire dans le jeu de mot facile; un grand merci aux développeurs pour ce cadeau "Epic".

Des graphismes qui annoncent une nouvelle génération de jeu.

Gears of War utilise le nouveau moteur Unreal Engine 3 pour des images de qualités cinématographiques en haute définition époustouflantes. La maîtrise est absolue et le résultat est une vraie démonstration des qualités prodigieuses de la 360. Epic a ainsi créé un univers étourdissant de réalisme. Pour commencer l'architecture des villes, entre ruine d'édifices typique des ex-pays communistes qui côtoient les monuments colossaux de style "Stalinien" déborde de détails visuels incroyables qui invitent sur chaque plan à une douce contemplation. Un filtre assez terne sur l'image accroît le sentiment de réalisme et les effets de particules donnent à chaque niveau traversé une atmosphère de sauvagerie absolue. Les effets graphiques pendant les combats comme les explosions, les tracés lumineux des balles, les impacts sur les murs, les ombres portées, le traitement des clairs/obscures, les corps qui se disloquent pendant une explosion, la qualité des textures sont ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle sur console. Comment ne pas parler des effets visuels quand la culasse de votre arme se bloque, de la chaleur dégagée par votre mitraillette encore fumante après une longue rafale, du paquetage de vos hommes qui bougent pendant les déplacements, des corps qui explosent en mille morceaux déchiquetés par les grenades, la déferlante est totale. Les graphismes participent grandement à l'ambiance du jeu qui tire aussi sa force de passages somptueux qui pompent allégrement sur certains films de science fiction célèbres. Les nuées de Krills qui sortent la nuit comme les prédateurs voraces de "Pitch Black", l'orage et la pluie diluvienne près de la mine d'Emulsion qui nous renvoie au débarquement des marines dans Alien le retour de James Cameron, la scène finale du train qui nous rappelle celle de Ghosts of Mars de John Carpenter sont autant de plan qui renforce le sentiment d'être à la fois le spectateur et l'acteur d'un grand film hollywoodiens. Les héros  principaux du jeu sont remarquablement animés et super détaillés, leurs visages sembles réels tant les textures donnent du crédit à chacune de leur expression. Etrangement les personnages secondaires de l'histoire n'ont pas bénéficié du même soin comme la jeune lieutenant dans le premier chapitre et les parias. Idem pour les passages avec de l'eau parfois inégaux. En se rapprochant, on observe soit un effet de gerbe et d'éclaboussure du plus belle effet soit un traitement médiocre sans aucun relief. Pour finir en beauté, sachez que la modélisation des Locustes et du bestiaire animalier présent dans les niveaux est si réaliste qu'ils semblent être fait de chair et de sang. En résumé, les joueurs feront avec ce jeu l'expérience d'un monde riche et dynamique avec un niveau de détails sans précédents. Les personnages prennent littéralement vie devant nos yeux avec un modelé incroyable et un système d'animation qui prend en compte leurs capacités physiques et les fait réagir intelligemment aux éléments qui se déroulent autour d'eux. La bande sonore est totalement en adéquation avec le jeu est ce veut aussi immersive que celle de Call of Duty. Cris et hurlements de vos hommes, grognements des Locustes, explosions et tirs des armes vous en mettent plein les oreilles et en rajoutent dans la surenchère de destruction de cet immense carnage audio visuel. Petit bémol en ce qui concerne le doublage des voix de vos héros qui est presque inaudible.

En conclusion.

Le mode multi réserve son lot de bonne surprise et n'aura pas de mal à s'imposer sur le Live. Le joueur peut incarner soit les marines de la CGU, soit les Locustes par équipe de quatre dans une déferlante de combat très brutaux et particulièrement tactiques. Les cartes sont vastes et permettent de nombreuses possibilités pour se cacher et effectuer des stratégies de contournement. Au toute dernière nouvelle, Gears of War serait déjà un énorme succès sur le Live avec déjà 850 000 joueurs ainsi que 10 000 000 de sessions en ligne.

Malgré sa grande linéarité, la courte durée de l'histoire en mode solo, son manque d'interactivité aucun des défauts cités présent dans le jeu ne peuvent entacher la puissance que dégage ce titre. Gears of War est bien la claque visuelle annoncée, le titre à posséder absolument sur 360, la bombe atomique de cette fin d'année qui laisse présager d' un succès commercial total ( déjà un million d'exemplaire vendu) et l'arrivée dans un futur proche de suite encore plus aboutie.

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 7/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://gearsofwar.com/Emergenceday/
Développeur: Epic Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR