Adaptation du film de 1972 de Francis Ford Coppola, qui a mis en vedette des pointures célèbres du septième art comme Marlon Brando, Robert Duval ou encore Al Pacino pour ne citer que les plus célèbre. S’inspirant du monument GTA, le titre d’Electronic Arts va vous permettre de mettre un pas dans le monde de la Mafia new-yorkaise des années cinquante, entrez dans la famille Corleone et devenez le parrain ! Mais pour commencer créer votre avatar en lui faisant une tête personnalisée.

Bienvenue dans la famille

Devenez le « DON ». Pour cela, il vous faut en peut de temps devenir une solide crapule en vous forgeant une réputation, en gagnant des point de respect. Ces points s’obtiennent en braquant, en fracassant et en intimidant. Plus vous frappez de face et plus vous vous ferez respecter du milieu. Tirer de loin sur un adversaire vous rapporte moins que de lui briser la nuque, par exemple. L’argent fait partie intégrante de l’aventure. Les commerçants ou les patrons des business que vous extorquez, vous versent de bons gros dollars en échange de votre protection. Plus vous avez de pourcentage de respect et plus il vous est facile de prendre le contrôle d’un établissement. Tous les moyens sont bons pour persuader vos futurs « partenaires » à collaborer sagement avec vous. Votre salaire tombe le dimanche, mais si vous ne vous arrangez pas pour que les guerres des familles et des clans soit résolus vous risquez de perdre la possession de vos fonds de commerce. Soudoyer un agent fédéral ou un représentant de l’ordre vous permet de continuer vos petites activités sans pour autant perdre des plumes financièrement. Entre deux missions il vous est possible de sauvegarder la partie et bien entendu de profiter de changer de look avec une partie des deniers gagner au travail dans l’une des 15 planques disponibles. La ville est reproduite pratiquement comme l’originale et se compose des principaux cartiers comme le New Jersey, Hell’s Kitchen, Little Italy, Midown et Brooklyn. Traverser la carte demande de prendre le contrôle de voiture pour rejoindre les différentes sections.

La main noire

Le système de combat permet à l’aide du stick analogique de faire des enchaînements beaucoup plus précis en choisissant la puissance de frappe en balançant des coups sur tous les angles possibles. Baissez le stick en bas pendant que vous tenez un ennemi avec les boutons R1 et L1 et vous lui donnez un bon coup de genou, tendis que si vous montez la direction au niveau de la tête, vous allez décochez des uppercut de derrière les fagot digne de Rocky Balboa ! Vous contrôler totalement l’amplitude et la vitesse de vos mouvements d’attaque. Le joystick devient indirectement le prolongement de vos bras. Il est également possible de se saisir de d’un bandit pour ensuite le jeter violemment contre un mur ou plus comiquement, directement dans une voiture qui passe par là. Le résultat est plutôt radical. Votre petit protégé peut également apprendre tout au long de l’histoire des nouvelles méthodes d’exécution, sorte de fatalité, qui permet de gagner du temps dans les basses besognes. Les armes sont disponibles on retrouve les éternelles battes de baseball et pleins de d’armes à feu de tous les calibres. La famille Corleone vous prête mains forte par moment, pour protéger vos investissements, mais seul la progression de vos compétences vous permet d’avancer en de reprendre un à un les différents quartiers de la big Apple des mains des familles.

Engager des hommes de main

La version Xbox 360 offre la possibilité, à partir du moment où vous avez atteint un certain rang de réputation, d'engager un homme de main qui vous suit dans vos déplacements, et vous aide pour les bagarres aux poings ou aux armes à feu. Un petit plus, pour une version qui sort avec un peu de retard sur celle des autres plates-formes, et qui n'a eu droit qu'à une très faible retouche graphiques... en somme, un portage, qui ne profite nullement des capacités de cette nouvelle console.

Petit service

Reproduisant fidèlement le film original, les développeurs ont poussé le vis jusqu’à faire appeler certain acteur de l’époque pour les passer à la motion capture, rendant le soft plus crédible encore. Techniquement le moteur graphique est bien fichu et les personnages comme les environnements sont bien rendus avec moult détail sur les visages, les expressions, les mouvements etc. Seul petit reproche les décors sont plutôt sobre et peu recherché dans leur aménagement, de la simplicité partout. Les véhicules d’époque sont modélisés très correctement et leur pilotage est efficace sans pour autant être du Gran Turismo. La bande-son s’inspire logiquement du film est les doublages en français sont exceptionnel. Bien que l’action reprenne les éléments clés du scénario du film, les missions prennent quelques libertés pour vous permettre de découvrir les secrets et les cuts scènes inédites de l’œuvre de Mario Puzo. Le parrain s’impose comme un jeu d’action /aventure plaisant à jouer offrant une aventure à multiple rebondissement à la durée de vie intéressante.

Testé sur Xbox 360 par Evil et par Wishmaster