Premier volet de la longue série des "Tales of", Tales of Phantasia a commencé sa longue carrière en 1995 au Japon sur Super Famicom. Adapté trois ans après sur Playstation, puis sur Game Boy Advance en 2003, le RPG de Namco arrive enfin en version européenne et de surcroît traduit en langue française.

Dans un petit village

L’histoire débute dans un petit village tranquille du nom de Toldus. Vous incarnez le jeune épéiste Cless Alvein. Un jour qu’il chasse dans la forêt des esprits accompagnés d’un ami. La cloche du village se met à raisonner, signe d’un grave danger. L’alerte donnée nos deux compères se précipitent alors porter secours aux habitants. Mais à leur grande stupeur, une fois arrivé sur les lieux, il ne reste que désastre et désolation tout autour d’eux. Les corps sans vie des villageois gisants au sol. Nos amis partent donc en quête de vengeance et de réponses à cette infâme boucherie. Le mystère commence…

Baston dynamique

Le système de combat de Tales of Phantasia est l’un des meilleurs jamais conçu pour un jeu de rôle. Bien que les monstres apparaissent de façon totalement aléatoire sur la carte. Ils n’empêchent pas de profiter de l’avantage du gameplay intuitif offert par le soft. Les phases d’actions sont déclinées un peut comme dans un jeu de baston. Vous devez enchaîner des combinaisons de coups en sélectionnant une option d’attaque que vous avez apprise sur l’une des directions de la croix de de la manette. Vos deux coéquipiers qui vous accompagnent vous soutiennent en fonction de la stratégie que vous leur aurez inoculée dans le menu. La magie a également la part belle du gâteau, mais demande de faire gagner de l’expérience à vos protagonistes pour que les pouvoirs soient vraiment efficaces, face aux hordes d’ennemis qui hantent les différents lieux.

De la gestion

Les options intéressantes de Tales of Phantasia sont premièrement, que vos personnages changent de titre en fonction de leur expérience acquise en cour de partie. Les titres influences sur les caractéristiques de vos héros et déterminent leur état de puissance. Autrement il vous est possible aussi de cuisiner. Faire la popote ? A quoi sa peut-il bien servir dans un jeu vidéo ? Et bien selon votre niveau culinaire atteint, vous pouvez combinez différents aliments pour créer des plats régénérateurs de vie ou de point de magie. Lors de vos déplacements comme tout bon RPG digne de se nom, vous allez pouvoir faire du commerce avec les marchants ambulants ou ceux des villes que vous rencontrez en cours d’histoire. Chacun propose son lot d’équipement et d’objet pour vous aidez à progresser plus facilement. D’ailleurs sachez que le soft propose une difficulté très prononcée. Partir au combat la fleur au fusil est une erreur monumentale, si vous espérez terminer l’aventure. La progression sur la carte du monde se fait de deux façons différentes. La première, vous utilisez vos jambes et la seconde, vous employez les Oiseaux-tech qui vous permettent de voler par-dessus les continents.

En avant !

Bien que le jeu date d’environ dix ans maintenant. Cette réédition sur GBA peut se targuer d’être une jolie réussite technique encore actuellement. Les graphismes sont fin et colorés riches en détails. La carte du monde est représentée à l’aide du fameux mode 7 datant de la Super Famicom, avec toujours cette impression de fausse 3D. La bande-son ne fait pas non plus dans la gnognotte, en offrant des thèmes musicaux dignes d’intérêt pour vos oreilles. Pour enfoncer le clou un peu plus loin encore, des superbes voix digitalisées viennent meubler cette délicate fable de Namco de leur parole. Si vous êtes un fan de RPG foncez dessus ! La maniabilité est excellente et terminer le soft demande quand même une bonne quarantaine d’heure. Un très bon titre sur Game Boy Advance.

Testé sur GameBoy Advance par Evil