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Note générale
GamesUP.ch |
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9.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo Switch |
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| Sur Nintendo Switch |
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COMMENTAIRES |
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Écartons le négatif d'entrée de jeu pour une fois. Le titre possède un peu clipping et il est d'ailleurs plus accentué que sur Playstation 4. Ce défaut, qui fait apparaître de façon discrète certains éléments du décors, comme des arbres à distance moyenne du joueur, ainsi que d'autres éléments, n'est pas trop gênant. Heureusement, comme sur PS4, le clipping est géré de façon intelligente sur les côtés la plupart du temps et ne gêne pas vraiment l'expérience de jeu, même s'il reste plus visible que sur les autres machines. Il y a aussi quelques petits temps de chargement dont on pourrait parler, mais ils ne sont, ni jamais bien longs, ni intempestifs. Pour ce qui est des autres points, il faut savoir que l'on perd dans cette version Switch en qualité de textures sur certains éléments, comme la roche. Les modèles originaux ont tout simplement été remplacées par d'autres moins réalistes, mais qui ont le bon goût de rester efficaces. Il faut savoir que de manière générale les effets d'ombre et de lumière sont moins convaincants que sur PS4, mais que le titre reste très agréable à l’œil. Les développeurs ont opté sur Switch pour une résolution variable qui va de 720 à 900 P en général. La résolution peut parfois décrocher du 720P, surtout en mode portable, afin de maintenir les performances en priorité. Cette version comporte donc automatiquement un peu plus d'aliasing que sur PS4, mais heureusement le style du jeu fait qu'il reste en général peu remarqué. Le framerate est relativement stable et ne bouge jamais vraiment de son 30 images par seconde. Notez que tout ce que l'on vient de dire plus haut, passe assez inaperçu quand on joue en mode portable. Ce qu'il faut retenir c'est que mis-à-part ce qui a été dit plus haut que tout le reste est bon à prendre dans ce Dragon Quest XI version S. On ne le dira jamais assez, mais apporter du sang neuf tout au long d'un jeu aussi long est quelque chose d'important. Dragon Quest XI sait faire bouillonner l'imagination du joueur comme jamais, grâce à la diversité d'endroits qu'il nous fait visiter. La taille des environnements en plus de cette diversité, ainsi que la qualité globale de la direction artistique suffisent à convaincre du premier coup d’œil le joueur avertit. Ajoutez à tout cela des personnages modélisés de façon très propre, ainsi que des visages expressifs, en plus d'une bonne qualité de textures sur les habits et on a quelque chose de très séduisant à l'écran. On pourrait encore parler pendant des heures de la qualité du rendu de l'eau claire comme du cristal, qui donne envie de se baigner à chaque fois, de l'architecture des ruines anciennes, qui peuplent les terres d'Arléa, ou bien encore des forêts denses, mais on vous laisse (re)découvrir tout cela par vous même. Comme sur Playstation 4 on se sent souvent tout petit dans ce Dragon Quest et cela donne vie à un grand sentiment d'aventure. Le cycle jour/nuit donne encore un peu plus de cohérence à cet univers et il suffit de voir un changement d'ambiance dans une ville selon l'heure de la journée pour finir de se convaincre du travail qui a été effectué en amont pour pondre une telle ambiance. On apprécie tout particulièrement la gestion des différentes sources lumineuses qui se reflètent parfaitement sur les décors. Il suffit d'avoir une torche entre les mains et de rentrer dans un donjon pour voir à quel point la lumière est bien réfléchie sur les différentes textures. On tient à saluer également les efforts qui ont été fait pour faire en sorte d'éliminer tous les temps de chargements de transition entre une scène d'exploration et une scène de combat. La transition est immédiate et c'est une très bonne chose qui permet au titre de garder une pêche d'enfer.
On ne peut décidément pas oublier de parler du mode 2D, qui est pour le moment une exclusivité de la version Switch en Europe. Il est tout simplement possible de faire toute l'aventure en 2D, comme si l'on jouait à un ancien Dragon Quest sur Super Nintendo. Le résultat est très propre, c'est simple on a devant nous le plus joli Dragon Quest en 2D de tous les temps grâce à la présence de tilesets colorés et variés. On espérait pas avoir le droit à une telle surprise il y a encore quelques années, mais on est vraiment contents. On connait une grande quantité de fans de la première heure, qui sont ravis de pouvoir faire le jeu de cette façon. |
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| Dragon Quest XI n'est pas le plus violent des jeux, mais chaque épisode de la licence possède sa part d'ombre qu'il ne faut pas négliger. Le titre de Square-Enix sait se montrer aussi léger que sombre pour nous proposer une histoire riche en émotions. Le titre est conseillé par le PEGI pour les 12 ans et plus. |
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Le cœur du système de jeu de Dragon Quest n'a jamais vraiment changé depuis ses débuts et ce même si chaque opus apporte sa petite touche personnelle. Les épisodes canoniques ont toujours gardé un certain cap, ce que ne fait décidément pas son frère cadet Final Fantasy. On reste sans surprise sur un système au tour par tour solide comme l'acier que les fans du genre sauront sans aucun doute apprécier. Il n'y a pas grand chose à dire la dessus, mis-à-part que l'on a le droit a un système "Hypertonique", qui remplace la tension de Dragon Quest VIII et qui intervient de façon un peu plus « aléatoire », même si en réalité tout est une histoire de calculs dans Dragon Quest. Il suffit dans les grandes lignes de cogner et se faire cogner quelques tours pour voir apparaître cet état spécial et bénéficier de diverses augmentations de stats pendant quelques tours. La possibilité de réaliser des coups spéciaux, ainsi que des combinaisons de coup avec d'autres membres de l'équipe, qui seraient aussi dans cet état second, est donnée au joueur. Il est possible de savoir quand cet état va se terminer en regardant l'icône représentant son personnage et cela permet de mettre en place quelques stratégies intéressantes. Les combats se déroulent au tour par tour de façon classique et il faut donc choisir quels ennemis attaquer en priorité et quelles compétences utiliser de façon optimale. En difficulté normale, qui est l'équivalent de ce qu'était la version japonaise, le jeu reste plus simple que les anciens opus de la licence, mais la version occidentale apporte avec elle la « Quête Draconique », qui permet grosso modo modeler sa propre expérience de jeu. On conseille vivement aux fans de la licence d'opter d'office pour le mode « monstres puissants » pour vivre la véritable expérience Dragon Quest. Un ajout vraiment bienvenue pour casser l'un des seuls points faibles que pouvait avoir le jeu à sa sortie sur le territoire japonais. Pour ce qui est du reste on choisit les compétences à développer via une sorte de petite grille à la façon d'un Final Fantasy XII avec des points de compétences durement gagnés et chaque personnage à ses propres spécialités. Le voleur pourra par exemple apprendre à manier le poignard et le boomerang, alors que le guerrier pourra se spécialiser dans les épées à une main ou à deux mains. On conseille aux joueurs d'aller faire un tour dans les menus et d'opter pour la caméra "classique", pour avoir des joutes bien mieux mises en scène. On retrouve avec cette option ce qui faisait la force de Dragon Quest VIII et ses combats palpitants. Les puristes iront aussi un peu plus loin et dès qu'ils auront un nouvel allié dans l'équipe ils changeront les tactiques du nouvel arrivant par "suivre les commandes" pour pouvoir donner des ordres soi même aux autres personnages et avoir ainsi le contrôle total sur les combats. Quelques réglages supplémentaires, comme mettre la même vitesse de caméra en intérieur comme en extérieur peut être une bonne chose pour rendre l'expérience de jeu plus agréable encore. Les développeurs ont aussi eu l'excellente idée d'ajouter au héros la possibilité de courir plus vite grâce à la touche R2. La gigantesque taille des décors et la vitesse de déplacement de base du héros dans la version japonaise était un problème et cela est maintenant de l'histoire ancienne. Les différents menus ont été modifiés pour correspondre à quelque chose de plus moderne et ils sont en effets un peu moins austères que sur la version japonaise. Certaines petites lourdeurs restent encore présente, comme l'existence d'un petit sac pour chaque personnage, qui doit être remplis par le joueur avec les objets qu'il souhaite utiliser en combat au lieu d'avoir un sac global à la Final Fantasy. Certains diront que cela fait partit du charme Dragon Quest, mais à dire vrais cela n'est pas forcément la chose la plus agréable du monde. On reste quand même sur quelque chose de plus agréable que sur la version japonaise, car on a le droit à un sac spécifique pour l'équipement, ce qui permet de s'y retrouver un peu plus facilement. Un système de forge a été mis en place pour créer son propre équipement et l'améliorer. Le système reste similaire a l'alchimarmite de DQVIII, mais ici tout se fait plus rapidement via un mini jeu. Les donjons sont tous différents et proposent toujours un petit quelque chose de surprenant qui fait en sorte crocher le joueur. On avait un peu peur de retrouver des longs couloirs sans âme et similaires au niveau de l’esthétique, comme dans beaucoup de RPG de notre époque, mais il n'en est heureusement rien. Cette version occidentale propose aussi un mode « vue à la première personne » pour faciliter la prise de screenshots. Rien de transcendant, mais ça reste un ajout comme un autre.
Cette version Switch apporte son lot de bonus non négligeables. La forge n'est désormais plus cantonnée aux feux de camps et peut être utilisée à peu près partout. On obtient aussi la possibilité de savoir combien de coffres restent à être découverts dans une zone à partir d'un moment donné du jeu et il est également possible d'appeler le cheval de quasiment n'importe quel endroit. D'autres améliorations sont également au programme pour rendre le jeu plus agréable ou plus fun, on dénote principalement la possiblité de garder le visuel d'un équipement que l'on apprécie tout particulièrement, quelques améliorations au niveau des menus, la possibilité de rendre les batailles encore plus rapides et la possibilité de passer les cut-scènes dès le premier visionnage. Pour finir la présence d'un mode 2D qui passe toute l'aventure au format 2D est une bien belle chose et nous donne quasiment accès à un deuxième jeu tant les différences sont grandes. |
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| Ce Dragon Quest ne bénéfice pas de la meilleure bande-son de la licence et c'est bien dommage, car cela aurait pu apporter encore un grand plus au jeu. On reste cependant totalement immergés dans l'ambiance Dragon Quest et la plupart des thèmes sont réussis. Sur Switch nous avons le droit à une version orchestrale, ce qui n'était pas le cas sur Playstation 4 et PC. Il toujours aussi dommage que beaucoup de thèmes soient recyclés des autres opus. Le doublage anglais est soigné et pour les puristes sachez qu'il est possible de couper totalement les voix si le besoin se fait ressentir. Cette version Switch nous propose aussi des nouvelles voix japonaises, qui apportent un gros plus au jeu au niveau de l'ambiance. Les bruitages quant à eux restent de très bonne qualité et les vieux de la vieille seront content de retrouver quelques bruitages provenant directement de l'époque NES/Snes. |
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| Il faut facilement entre 70 à 80 heures pour terminer l'aventure en ligne droite et au minimum le double si on décide de finir le jeu dans sa globalité. Le titre de Square-Enix est d'une générosité sans limites et cela se ressent à chaque recoin de l'aventure. Le rythme de l'histoire est vraiment bon et ne redescend jamais vraiment. Le titre réussi même le sacré exploit de devenir plus intéressant dans la deuxième partie de l'aventure, ce qui est assez rare pour être souligné. En misant sur le onzième Dragon Quest vous ne jetez pas le moins du monde de l'argent par les fenêtres, car chaque centime est justifié. Le post game est un peu meilleur dans cette version Switch qui ajoute un bon nombre de nouvelles choses à faire après la fin du jeu, ce qui répare l'un des défauts du jeu d'origine : bien vu ! |
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| Tout en restant relativement simple à suivre, comme tous les Dragon Quest en somme, l'histoire sait prendre le joueur par la main et lui faire vivre un tas d'émotions universelles, mais qui font plus que jamais toujours mouche. Impossible de ne pas craquer pour l'équipe des héros, qui ont tous des caractères bien trempés. Impossible de ne pas être triste quand le héros est triste, ou impossible de ne pas décrocher un sourire quand il y a quelque chose de sympathique qui arrive à la petite troupe. La sensation d'aventure qu'offre ce Dragon Quest est également quelque chose à souligner tant son univers est cohérent et sans faille. Les plus pointilleux noteront à deux, ou trois endroits, une petite baisse de rythme, mais souvent cela finit par se traduire par un véritable retour en force, qui relance l'intrigue d'une bien belle façon. Bien qu'on apprécie le travail sur la traduction française, qui est d'une grande qualité, on regrette par contre l'abus sur les changements de noms des personnages pendant la localisation. Des personnages même secondaires ont eu le droit à des changements de noms pas du tout justifié et c'est donc un peu triste. Ruby devient par exemple Garance, alors que Ruby correspondait le mieux à la couleur de cheveux du personnage. Un peu dommage pour ce dernier point. Sachez que cette version S dispose de nouveaux morceaux d'histoire fort sympathiques, surtout à un moment clef du jeu ce qui rend l'aventure encore un peu plus complète. |
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| Dragon Quest XI était un grand jeu sur PS4 et il le reste sur Switch dans cette version "S". Le titre de Square-Enix est d'ailleurs même encore meilleur qu'auparavant, si l'on met les considérations purement techniques de côté, grâce à un nombre conséquent de bonus et d'optimisations en tout genre, qui améliorent grandement l'expérience de jeu. La venue du mode 2D redonne une deuxième vie a l'aventure et les différences avec le mode 3D sont suffisantes pour se relancer dans une nouvelle partie. On espère vraiment que les joueurs PS4 et PC auront le droit à une mise-à-jour pour pouvoir profiter des améliorations de cette version, car il y a vraiment de quoi faire. En bref, foncez y jouer si vous aimez les J-RPG, de notre côté nous on va se mettre dans un frigo et attendre le douzième épisode au frais. |
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