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Tom Clancy's Ghost Recon Wildlands
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one

Les

+

> Une carte gigantesque.
> Fabuleuses modélisation de la Bolivie.
> Une vraie carte postale touristique.
> Visuelle et architecture, paysage, villes...
> On peut aller partout.
> Customisation des armes, èquipements.
> Modélisation de vos hommes.
> Nombreux véhicules.
> Excellent en coop.
> Durée de vie.
> Cycle Nuit/jour.
> Les orages qui emplissent l'écran.
 

Les

> Des bugs en cascades sur certaines régions.
> IA au fraise et aveugle.
> Incohérences scénaristiques par moment.
> Peut lasser en solo.

La Bolivie nous ouvre les portes de son magnifique pays, la carte postale proposée par Ubisoft est un véritable hymne au voyage, à la découverte de ce peuple pittoresque, descendant des indiens Quechuas et de la grande nation Aymara. Entre les hauts plateaux qui culminent à plus de 4000 mètres, adossés aux montagnes des Andes, de redoutables traficans sèment le chaos en ne faisant pas la promotion du Sucre, mais en répendant dans les vertes vallées la poudre blanche synonyme de profits gigantesques et de meurtres bien sordides.Heureusement que vous allez pouvoir mettre vos barbouzes au service des veuves et des trop nombreux orphelins pour anéantir tout ce beau monde à grand coup de sulfateuse. Proposant un gameplay qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années, la licence Ghost Recon nous plonge dans un monde ouvert de toute beauté, gigantesque, aux nombreuses missions qui lassent un peu les rangers en solo mais qui deviennent vite ennivrantes en coopération malgré des errances significatives de l’IA.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 9/10    
Ghost Recon Wildlands nous plonge dans un monde ouvert absolument somptueux et incroyablement détaillé, aux visuels qui donnent sacrément envie d’aller user nos rangers sur les routes poussiéreuses qui serpentent à flanc des falaises culminant à plus de 4000 mètres d’altitude. La carte postale touristique est une des plus belles oeuvres du studio Ubisoft qui nous offre un univers d’un niveau de détails ahurissants. Villages typiques des indiens des Andes avec leurs cachets particuliers, leurs maisons de pierres, leurs églistes espagnoles flanqués dans d’étroites vallées de conniféres où de deserts de sels, architectures qui nous envoient aux temps des Incas, peuples qui gardent encore la Pampa du haut de leurs vestiges archéologiques. La Bolivie s’est aussi le modernisme effréné, des barrages qui feraient de l’ombre aux constructions pharaoniques des barons de la drogue, sortes de divinités au service d’un Dieu tout puissant. La recherche et le soucis du détails de chaque région visitée donne une sacré claque aux autres productions et leurs niveaux dupliqués à l’infini. Les intérieurs sont différenciés tout comme les nombreuses décorations qui sentent bon les Andes. On passe de régions boisées, touffue aux hauts conniféres à des régions arrides à la caillasse brûlante, la neige s’invitant au paysage dès que l’on passe les 4000. L’air nous manquera souvent devant une telle débauche d’effets, la météo nous offrant souvent des visuels ébouriffant pendant les orages cataclysmiques, qui griffent le ciel de milles déchirures. Le traitement des jeux de lumières envoient lui aussi du lourd, les changements climatiques tout comme les passages nuit/jour sont clairement bien au dessus des autres productions sur consoles. On est littéralement en osmose avec la nature, nos barbouzes se fondant dans la nature tels des prédateurs usant de leur mimétisme pour mieux répandre la mort. La modélisation de vos soldats est remarquable avec un soucis du détails pour chaque armes (basés sur des modèles existants comme les G-36, M-4, AK-74, M-249, M-5, MP-7 etc) jusqu’au moindre treillis ou autres sac de combats qui verront leurs accessoires bouger au grés de vos mouvements. Les véhicules roulant et volant sont eux-aussi superbement modélisés, avec quelques effets saisissant comme les fluctuations de l’air des réacteurs des hélicoptères, la saleté venant garnir vos voitures pendant les moussons, les impacts des balles... Les explosions et autres destructions sont balaises elles-aussi, avec des effets pyrotechniques de bien belle facture. Le jeu est une carte postale absolument fantastique, où chaque détail est au service de l’histoire. On est en Bolivie, on parle l’espagnol, on écoute le folklore local tout en nettoyant sa M4 pour des opérations sacrément diversifiées. On ne peut cacher tout de même du clipping prononcé, des bugs d’affichages et d’autres joyeusetés un peu étrange sur PS4. Le moteur assume mais il lui arrive tout de même de surchauffer dans les grandes villes.
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> Violence 8/10    
Au détour d’une ballade, on verra de nombreuses exactions commises par les membres du quartel ou les forces paramiliataire de l’Unidad, qui pendent et tuent les indiens et les autres qui se mettent sur leur chemin. Les impactes peuvent facilement salir les murs mais dans l’ensemble on reste dans le politiquement correcte.
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> Jouabilité 9/10    
Les mauvaises langues peuvent se déchaîner, les Ghosts marchent au pas cadensé tel un défilé de l’armée rouge devant les yeux humides de Poutine. La jouabilité est simple, intuitive, logique et militairement totalement en adéquation avec la licence. Tout s’enchaîne et rare sont les accrocs de vos rangers sur les immenses surfaces à parcourir. Piloter est chose facile, conduire des véhicules peut même vite devenir cool sur route humide, entre falaises abrutes et montagnes escarpées. Et nos soldats peuvent compter sur un arsenal dédié au massacre de masse avec vue à la première personne pour viser tandis que les déplacements et les autres actions se font à la troisième personne, parti-pris excellent pour mieux apréhender le terrain et ainsi avoir une vision bien mieux détaillée. La route d’ordre en solo est simple, même si... trop souvent, vos hommes se comportent de manière peu professionnelles en foirant certaines missions par excès de zèle, en tirant à tout va. Mais dans l’ensemble, ils arrivent á faire le job même si ce sera à vous de faire le ménage et le sale boulot en priorité. Par contre l’IA peut se retrouver aux fraises assez fréquemment : les ennemis ne voyant même pas vos hommes défiler devant eux mais vous repère avec la facilité de l’éclaire, tout cela dans la même zone. Les missions principales vous rapporteront des points d’expériences tout commes les missions secondaires qui vous permettront de bénéficier de l’appui non négligeable de la résistance. De nombreux taccoms sont disséminés sur la map, ouvrant des caches d’armes, des pièces spéciales pour customiser votre armement, des informations intéressantes sur les légendes locales, divinités ou rebelles célèbres comme le Che sans oublier des médailles bonus qui sont aussi jolies que celles proposées par l’US Air Force. Les missions consistent la plus part du temps à nettoyer une zone de l’influence d’un lieutenant du cartel. Missions d’infiltration, de sabotages, d’assassinat ou de filature. On reste dans le classique même si certaines missions sont bien plus explosives que d’autres. On pourrait dire que l’on finit par faire toujours les mêmes choses dans ce beau pays, mais le paysage est si beau, les parties en coop si passionnantes avec des équipiers intelligents, ce qui n’est pas toujours le cas... que l’on rechausse sont treillis et qu’on renfile ses rangers avec plaisir pour mieux se replonger au coeur de cette sucrerie bolivienne des plus savoureuses.
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> Bande-son 8/10    
On peut patauger virtuellement dans le Pantanal tout en ayant l’impression d’être chassé par un jaguar tant l’immersion sonore fait son effet. Avec un casque, on se croit vraiment en Bolivie, entre musique latino qui balance du tonnerre, dialogue des indiens dans les rues, bruits de la nature dans les forêts tropicales et énormes fusillades pour mieux shaker l’ambiance bien torride entre deux faritas. Les dialogues sont de qualités, parfois bien crus, drôles, sérieux et répétitif lors des arrestations des malfrats qui semblent s’être passer le mot de la fin... Mention spéciale au perroquet de Bolivie, DJ Perrico, qui nous fera rire un tant avec sa morale aussi droite qu’une ligne de coke, ses allusions débiles sur les métaphore métaphysiques des plaisirs chimiques, ses interviews bien balancés avec les chefs des quartels, ses jeux à la con, sa manière de déformer la vérité... dommage qu’il continue à parler une fois ses ondes coupées (je ne veux pas spoiler le scénario), pour finir par nous sortir les mêmes blagues encore et encore... comme si le quartel nous passait un enregistement en continue. L’immersion sonore en pleine bagarre ou durant les escapades touristiques est de qualité et nous immerge de bien belle manière au coeur de la Bolivie. Reste nos bidasses qui tuent le temps avec des blagues bien senties dont une sur la longueur de la bite d’un général des marines qui restera gravées dans les anales militaires et d’autres réflexions surprenantes sur les intérêts réels de leur présence dans cette guerre.
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> Durée de vie 8/10    
Démanteler le cartel tout en fouillant les moindres recoins de cette immense carte vous demandera plus de 30 heures de fusillades et autres exécutions de masses. Le titre devient vite exhaltant en team coopérative avec des équipiers jouant le jeu à fond et qui respectent un tant soit peu les règles d’engagement. Car se farcir des bobos qui crapahutent à 5 km de l’objectif et qui ensuitent se permettent de vous envoyer bouler à la moindre remontrance de votre part donne de sacrée envie de les laisser se noyer dans le Pantanal avec un pack de C4 dans les burnes. Mais bon la guerre se gagne même avec des imbéciles, et dans l’ensemble on arrive sans trop de problème à monter une équipe de barbouzes bien musclées. Les DLC annoncent déjà d’autres missions bien senties au Pérou et qui sait les autes surprises...
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> Scénario 7/10    
El Sueño, le Dieu vivant de la Bolivie a décidé de faire de son pays, la plaque tournante de sa plante mythique, la coca, vendue par palettes entières á tous les pays dans le monde. Les milliards tombent dans les poches des barons de la drogue, le pays sous le joug des paramilitaires et autres gangs locaux surarmés qui vivent en faisant régner la terreur sur la populace locale. Un agent de la CIA est tué, une agente de liaison qui se donne des aires de Cate Blanchette forme une équipe de super-soldats et lance l’opération Kingslayer, en vue d’éradiquer ces géneurs et montrer que l’Amérique est toujours le gardien du monde libre. Le discours est martial, mais les cinématiques nous en apprennent plus sur les motivations des ces nouveaux barons qui ont vue leur plante millénaire disparaître sous les flammes des Etats-Unis, soucieux de bien-être des Boliviens. Le scénario est basique, sans réelle surprise, car dédier à l’élimination complète du cartel. Reste quelque passage intéressant, qui nous montre que la CIA ne s’encombre guère d’états d’âme pour mener à bien sa mission. Par contre quelques pages du scénario lors des dialogues ne collent pas au cour de l’histoire, un de vos hommes répêtera pendant quelques missions un objectifs déjà accomplit.
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> Note finale 8.5/10    
Aprés avoir reçu des chèques du cartel, la note prend l’ascenseur... mais pour rester professionnel il faut noter l’incroyable travail d’Ubisoft sur son nouveau titre qui nous offre un environnement de jeu absolument dantesque, aux visuels à se damner les yeux. On pourra, comme toujours, dire que les missions se ressemblent, que quelques bugs s’invitent dans le paysage, que l’IA parfois semblent aveugle, mais ce serait se plaindre dans l’unique but de faire des dégâts colatéraux inutiles et totalement injustifiés face à cette licence qui pourrait encore nous en offrir bien plus... Mais on attend quelques correctifs pour lisser ce si beau paysage.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action/ Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 07.03.2017
Editeur: Ubisoft Paris
Site officiel: http://https://www.ubisoft.com/pt-BR/game/ghost-recon-wildlands
Développeur: Ubisoft Annecy& Ubisoft Massive
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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