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Gears of War 4
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Xbox one

Les

+

> Visuels sublimes.
> Graphiquement au top de sa forme.
> Une gallerie de monstres affreux.
> Des ennemis coriaces au possible.
> Un mode horde 3.0 génial.
> Des partenaires moins idiots.
> Des nouveaux mouvements.
> Final incroyable.
> Mode coopératif.
> Bande sonore.
 

Les

> Toujours aussi bourrin.
> On avance et on tire sur tout ce qui bouge.
> Des ennemis qui sortent à des endroits prédéfinis.

Le très attendu Gears of War 4 sort des tréfonds de la terre pour nous immerger de nouveau dans une guerre totale face à une toute nouvelle engeance bien décidée à mettre un pâtée à cette bleusaille prétentieuse qui ne se doute pas un seul instant de ce qui va les attendre. Lançant une nouvelle trilogie avec les enfants de l’Émergence, ce 4ème opus revient au fondement de la saga en proposant une histoire sombre et diablement rythmée au milieu de tempêtes monstrueuses et de créatures hideuses. Un solo plus que convaincant et un mode multi qui se veut de loin le meilleur proposé jusqu’à présent sans oublier un mode horde 3.0 qui va vous faire suer sang et eau et vous obliger à mettre votre égo de côté au service de votre team sous peine de finir étripé bien avant la 50ème vagues d’assauts. On retourne au combat pour renaître tel un Phénix.

Testé sur Xbox one par Snake

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> Graphisme 8/10    
Si on excepte un niveau un peu fade dans l’usine de construction, le reste se veut à la hauteur de la Xbox One. Les visuels sont réellement très beaux, distillant une mélancolie de temps passés qui gardent encore les stigmates des anciennes guerres. Le hameau d’un vieil héros de guerre est vraiment de toute beauté tout comme les paysages qui entourent la bâtisse. Même les endroits un peu plus austères imposent encore la grandeur de constructions au style si particulier de la saga. Les usines sont immenses, les entrailles de la terre par moment bien sinistres, avec au passage des clins d’œil à des évènements déjà connu par les fans de la saga. Les niveaux sont aussi bien plus vastes et ouverts, permettant des approches plus logiques que de foncer bêtement dans le tas, ce qui est très souvent synonyme de mort garantie dans les difficultés maximales. Les destructions des protections tout comme l’apparition des tempêtes violentes et sacrément impressionnantes pimente sans cesse votre progression qui donne souvent lieu à des visuels sublimes. La modélisation des barbouzes est convaincante, armes et armures sont bien mieux détaillées tout comme les déplacements et autres mouvements qui ont gagné en fluidité. Il faut dire que la jeunesse a des jambes qui ne demandent qu’à gambader dans la verdure avec 30 kilos de matos sur le râble. Les nouveaux monstres sont tout droit sorti des enfers de par leur carrure impressionnante et leurs faciès voire carrément leur morphologie animalesque qui donne souvent lieu à des rencontres sacrément flippantes.
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> Violence 8/10    
On est dans le gore avec quelques scènes bien croustillantes mais comme la plus part du temps on dégomme du Locuste, on ne va pas se plaindre des effusions de sang qui tâche les murs et emplissent l’écran. Les finitions sont bien dégueulasses à coup de tronçonneuse et pieds dans la tronche.
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> Jouabilité 8/10    
Ils gambadent nos trouffions de bases, se coltinant au passage, le sourire aux lèvres, une armure de ferraille et son lot de munitions, sans que cela ne les empêchent de se déplacer avec la douceur et la grâce d’un pachyderme à qui l’on aurait balancé une rafale de 12 dans les fesses. Mais ils parviennent à assurer l’essentiel, se planquant sous la mitraille, passant d’une couverture à l’autre avec un système qui a fait ses preuves depuis longtemps, sautant les obstacles en vociférant des grossièretés à la volée. Cette nouvelle génération de barbouze peut même effectuer de très létales attaques embusqué derrière un abri, choppant au passage l’ennemi et le tirant énergiquement de l’autre côté du mur et profiter des quelques secondes pour asséner un finish bien sanglant. On peut aussi se lancer à l’assaut, courir et littéralement projeter son adversaire pour le terminer à grand coup de tronçonneuse dans les gencives ou autre dépendant de votre affinité du moment.
La visée est lourde et peu précise, compromis logique au vue de la dureté des combats face à des Locustes au cuir aussi solide que la cuirasse de l’Egide. Et les nouveaux soldats avaleront vos balles comme des pastilles à la menthe, pouvant encaisser au-delà de ce qui était déjà proposé dans les précédents opus, accroissant encore un peu plus la difficulté du jeu. Le très bon point vient de vos comparses moins sujet à se faire dégommer à la première escarmouche, parvenant même à faire preuve d’initiative dans les moments chauds, couvrant d’un feu nourri vos déplacements, venant rapidement vous soigner si besoin est, ce qui arrive très souvent en mode dément d’une difficulté effroyable. L’unique reproche que l’on peut faire, c’est au final le côté bourrin du jeu, qui ne laisse place à aucune phase d’infiltration car les ennemis sortent de terre à des endroits donnés, imposés par les scripts et l’histoire. Le mode multi permet aussi de belles envolées lyriques et autres plus terre à terre avec l’élaboration de vos défenses dans le mode horde fantastique grâce notamment à une caisse à tout faire qui permet de bâtir les défenses nécessaire à contrer les vagues d’assaut toujours plus vicieuses et meurtrières. Il faudra aussi travailler avec vos collègues, car là tout dépendra de la cohésion de votre équipe et votre don du sacrifice pour le bien des autres, car sans cela vos défenses tomberont une à une. Ce mode horde est de loin le meilleur proposé jusqu’à présent, sans parler du multi qui lui offre quelques parties totalement dingues et innovantes.
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> Bande-son 8/10    
Les hurlements gutturaux des hordes sont déjà entrés dans la légende de la saga qui renouvelle son répertoire sonore de nouveaux bruits flippants et bien dérangeants. Que dire du cri de ralliement des bêtes lancées à votre chasse, déglutinant des injures locustes au milieu des crépitements des armes à feu, de cette nouvelle espèce de prédateurs sifflants son venin avant de lancer son attaque, que la bande sonore est une invitation à des chasses totalement survoltées, une compagne qui vous accompagnera aux tréfonds des enfers. Les doublages sont bons même si le charisme des uns n’atteint pas l’aura des autres, entre gaminerie et gags un peu lourd, les anciens ont dans le ton de la voix des années de lutte et l’expérience des sages. La bande musicale de la saga continue ses mélopées et autres envolées lyriques qui apportent un souffle épique en total adéquation avec la narration.
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> Durée de vie 8/10    
Le mode solo qui se joue aussi en coopération comporte cinq chapitres décomposé en 5 ou 6 segments ce qui donne au total une durée de vie de 10 heures pour le mode solo, si on le joue en mode normal. Augmenter la difficulté, vous permettra de savourer le jeu de la manière dont il doit être joué, c’est-à-dire en souffrant à chaque progression, en mourant souvent et en se disant au final que cela était vraiment une vraie partie de plaisir masochiste. Les autres modes comme le multi réservent eux-aussi de bien belles surprises avec des joutes qui peuvent durer un bon moment et qui verront très souvent des retournements de situation carrément jouissifs. Le mode horde 3.0 est de loin le meilleur présenté jusqu’à présent dans la saga, vous obligeant à collaborer de manière intelligente pour survivre à l’enfer qui va s’abattre sur vos défenses tout au long des 50 vagues. Entre le devoir de bien choisir sa classe de personnage en laissant au passage votre égo de côté si vous jouez avec des petits malins qui auront décidés de prendre tous la même classe, de bien élaborer vos défenses et d’utiliser vos bonus à bon escient, le mode horde nécessite une totale collaboration entre les différentes classes qui auront toutes leur utilité sur le champ de bataille. Chaque classe dispose de carte de bonus d’atout permettant à votre personnage de doper ses capacités en lui conférant des habilités qui lui sont propre. Il est primordiale de ne pas sous-estimer ses bonus qui vous confèrent sur le terrain des avantages conséquent surtout si on pense que toutes les 10 vagues d’énormes boss viennent mettre la zizanie dans votre dispositif de défense, s’attaquant en priorité à vos barrières et autres tourelles. Les vagues suivantes verront l’arrivée de nombreux soldats d’élites suréquipés et ultra résistant sans oublier des monstres qui encaisseront des tonnes de plomb avant de rendre l’âme. Inutile de dire que les solitaires verront leurs rush rapidement sanctionnés si aucune collaboration entre les joueurs n’est mise en place. Ce mode encourage la collaboration directe entre les classes d’armes et une bonne équipe, intelligemment composée, pourra prétendre atteindre la 50ème vague, synonyme de délivrance, avant de la refaire en mode dément.
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> Scénario 7/10    
Les années ont passés depuis la terrible guerre qui a opposé la CGO aux Locustes. L’utilisation des frappes du Rayon de l’Aube a plongé la planète dans une pénurie de matière première préoccupante sans parler des terribles tempêtes qui viennent sans cesse rappeler aux hommes que la nature leur fera payer les affronts subis. Une gouverneure peu encline à une quelconque forme d’autonomie de ses sujets a formé une police robotisée pour veiller au grain et assurer la sécurité de son gouvernement. Les héros ont vieilli, les fils reprennent le flambeau avec une fébrile idée de ce qui va les attendre. Surgit tout droit des entrailles de la terre, une nouvelle menace va secouer le calme apparent et plonger des milliers de vie au cœur d’une toute nouvelle guerre. Très crédible de par sa narration intelligente mis en valeur par des récits des temps passés qui subliment les vieilles gloires, le récit plonge de nouveau le joueur dans un conflit qui se veut bien plus subtile que par le passé. Les temps ont changé, les dialogues viriles ont laissé place à des comportements de gamins plus crédibles au vue de leur jeune âge avec à chaque fois une bonne dose d’humour si chère à la saga qui tombe souvent en plein cœur de situations totalement délirantes. Le scénario est accrocheur et les derniers niveaux réservent leur lot de très bonnes surprises.
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> Note finale 8/10    
On continue la saga pour une nouvelle trilogie, les héros ont vieilli, la jeunesse insouciante pose encore trop de question devant cette nouvelle invasion, et nous les fans on se rassure en se disant que le flambeau d’une nouvelle ère s’appuie sur des bases solides. Les mécaniques du jeu fonctionnent à merveille, distillant au passage des scènes d’anthologie avec une étonnante maturité, comme quoi ce 4ème épisode a su garder le meilleur et améliorer les autres modes qui se dotent d’une horde 3.0 absolument géniale.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Date de sortie: 11.11.2016
Editeur: Microsoft Studios
Site officiel: http://https://gearsofwar.com/pt-br
Développeur: The Coalition
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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