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Mafia III
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Scénario bien écrit.
> Personnages haut en couleur.
> Level design inspiré.
> L'univers de la ville est crédible.
> La bande sonore fantastique.
> Dialogues d'un vrai polar.
> Qualités des cinématiques.
> La question sur les inégalités, racismes, sujet sensible.
 

Les

> IA absurde qui détruit tout sur son passage.
> Des bugs qui laissent des traces comme l'ouragan.
> Du clipping à tous les niveaux.
> Les ombres du troisième types.
> Des missions qui finissent par toutes se ressembler.

Très attendu et bénéficiant d’une aura des plus alléchante, le titre de 2K, Maffia 3, débarque dans une ville fictive qui s’inspire de la Nouvelle Orléans avec pour héros un soldat afro-américain de retour de la guerre du Viêtnam qui se retrouve plongé dans une sombre histoire de vendetta familiale. Difficile de ne pas se montrer un peu déçu au vue de cette magnifique histoire qui plonge le joueur au cœur d’une Amérique méprisante et raciste, qui se retrouve gangrénée d’une multitude de défaut technique et d’une IA qui enlève une bonne partie de l’intérêt du jeu pourtant par moment incroyablement riche et travaillée avec sa foule de personnage bien sordide et ses bayous putrides. Quelle dommage de se retrouver avec une saga qui semble par moment inachevée techniquement.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 7/10    
On oscille constamment entre le très bon et le médiocre et cela durant toute l’histoire. Le level design de la ville, des environs de cette région fictive inspirée de la Nouvelle Orléans sont pourtant richement détaillé avec une foule de petits artifices qui rendent le mardi gras des plus immersif. La modélisation des personnages pendant les cinématiques est incroyablement réaliste, nous plongeant dans une sorte de film interactif des plus maîtrisé. Les véhicules sont dessinés avec soins et détails tout comme les paysages offert à votre regard parfois étonné devant cette multitude de détails qui rendent certaines ballades aussi agréable qu’un bon vieux jazz saupoudré de blues lancinant. Les intérieurs des bâtisses sont diversifiés, montrant que le papier-collé ne faisait pas partie des charges des producteurs, un bon point qui malheureusement ne sauvera pas tout. Car le jeu se voit gangréné de gros défauts rageurs comme le clipping omniprésent, des bugs de collision, des effets d’ombres désastreux qui vous plongent en pleine nuit à midi pétante sous un ciel bleu sans nuages, des ombres portée sans logiques. Et on s’imagine un jeu développé dans l’urgence, à la vas-vite, pour coller à la date de sortie fixée, qui se voit immanquablement truffé de défauts de finition, comme si tout cela avait été blanchi par les éditeurs, histoire de nous faire croire à sa sortie que tout serait sous contrôle. Ce n’est malheureusement pas le cas, alors attendons patiemment les correctifs qui ne sauraient tarder histoire d’embellir un jeu aux visuels pourtant déjà remarquables et si possible tenter d’offrir aux joueurs une vraie expérience de jeu en tentant de corriger les errances d’une IA effroyable. Mais là je pense que le mal est déjà fait…
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> Violence 9/10    
Le jeu est très violent, ne nous épargnant en rien les séquences de meurtres et autres tortures physiques qui ne sont pas piquées des vers. Le sang gicle lors de vos éliminations au couteau de Rambo, les têtes explosent, les corps souffrent alors avis à la jeune populace que le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains.
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> Jouabilité 7/10    
Votre ex soldat des forces spéciales se meut parfois un peu lourdement, sûrement à cause des conséquences du plomb resté figé dans sa cervelle ou alors de son gabarit de démolisseur de rizière accroché à sa M-60. Les déplacements sont basiques avec système de couverture et franchissement d’obstacle dans le ton de ce genre de production, sans toutefois offrir à votre héros des capacités surhumaine qui serait totalement inadaptée et malvenue pour ce genre de scénario. Donc au niveau de la jouabilité, le constat est plutôt bon avec un système de visée ergonomique, des éliminations létales et bien sanglantes, et des ballades en voitures agréable en mode simulation, qui permet quelques sensations de conduites typée arcade avec un tout petit soupçon de réalisme. Mais où le bas blesse méchamment, c’est au niveau de l’IA générale du jeu qui frise le débile offrant au passage de trop nombreux moment de grand n’importe quoi. Imaginez des ennemis qui ne se soucient pas de la mort de leurs collègues, étripés devant leurs yeux, qui restent stoïque lorsque tout le monde disparaît, qui viennent à la queue-leu-leu se faire éventrer, attiré comme des mouches par vos coups de sifflets pourtant synonyme d’une éventuelle présence non désirée. Les boss ne sont pas plus intelligents rendant votre vendetta ennuyeuse au possible.
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> Bande-son 9/10    
Tout simplement fantastique par moment, elle nous immerge dans les années 60 avec maestria en nous offrant au passage un répertoire musical allant du vieux jazz, au rock bien sentit des Rolling Stones, au blues si cher à la Nouvelle Orléans qui donne à certaines séquences toute la mélancolie d’une histoire dramatique. Les dialogues sont eux aussi travaillés et riches en subtilité permettant de poser les bases de votre vendetta. Le ton est posé, parfois cru et sans détour, les gros mots volent et claquent comme des balles. Mention spéciale aussi pour les doublages, les voix sonnent justes.
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> Durée de vie 8/10    
Un grand nombre de missions qui offrent au final quelques moments d’anthologie sur des séquences de cinématiques bien croustillantes, montrant la délicatesse du héros à se faire justice avec un certain panache. Pour le reste, vous allez devoir prendre le contrôle des nombreux quartiers de la ville, créer des allégeances avec de beaux fumiers qui vous renverront la balle soit dans votre portefeuille ou alors simplement dans le buffet. Vous allez gérer votre entreprise en prenant progressivement le contrôle des marchés de vos adversaires, entre ventes de drogues, tripots et autres bordels, vous octroyant des retombées financières qui seront investies dans l’artillerie ou alors en vous offrant des atouts comme une visée stabilisée, des poupées vaudous, des emplacements supplémentaires pour votre balourd de service. Rien de bien nouveau et c’est un peu dommage car les missions finissent immanquablement par se ressembler, entre tueries et infiltrations molles du genou. Quelques séquences de conduite viennent pimenter une trame générale très bien construite mais qui manque constamment de challenge pour vraiment fédérer les maffieux en herbe. Les missions proposées sur Maffia 2 étaient nettement plus diversifiées…
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> Scénario 7/10    
Immersif et totalement maîtrisé au début, la trame déboule son lot de trahison et de mort. Les personnages sont fascinants, évoluent dans un univers sombre, sans concession. Cette Amérique raciste, sudiste et bouseuse, fait froid dans le dos. Le scénario traite de sujet hautement sensible avec un ton et une justesse qui pourrait choquer certaines personnes mais qui au final s’impose magistralement pour évoquer une époque bien trouble, mélange de haine, de violence, de trahison. Le massacre d’une famille pas si honnête, voire carrément crapuleuse va rapidement plonger notre héros dans un maelstrom de violence dont il ne se sortira pas si indemne que cela. La mort et les personnages douteux rodent, tout comme les alligators se repaissant des cadavres jetés en pâture, témoins rigides de vendetta sanglante. On toucherait presque au génie… mais le soufflé tombe un peu, au fil de l’histoire qui voit les cinématiques sublimer des missions sommes toutes banales au possible. La vengeance est un plat qui se mange froid, pas le gumbo qui se consomme bien chaud avec quelques surprises suivant les saisons, histoire de vous faire apprécier la cuisine cajun sans pour autant la rendre monotone. Sur ce point, le scénario tient la route, l’histoire se veut immersive mais le contenu du jeu, lui vient irrémédiablement plomber le plat d’une sauce au piment un peu fade.
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> Note finale 6/10    
On ne peut s’empêcher de penser que Maffia 3 est la grosse déception du moment, de l’année peut-être… tant le jeu avait fédéré une attente des plus lancinantes. Mais l’IA vient trop vite semer le trouble dans la chaleur du bayou, de manière tellement ridicule qu’elle tue à elle seule tous les capos de vos maffieux. Le challenge étant mort, même en mode difficile, alors que reste-t-il du jeu ? Une histoire travaillée, un scénario noir au possible, des visuels accrocheurs par moment, des paysages sublimes, tout cela et même plus…saupoudré de bugs horribles, de gestion de lumières étranges, qui font de cette Louisiane fictive un lieu de rencontre du 3ème types. On serait presque en droit de demander une vendetta immédiate pour laver cet affront impardonnable.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action/Aventure/Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 07.10.2016
Editeur: 2K Games
Site officiel: http://https://mafiagame.com/
Développeur: 2K Czech
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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