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Tom Clancy's The Division
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Une carte gigantesque, sublime.
> Modélisation de la ville et du soin apporté aux détails.
> Les intérieurs des habitations, des lieux visités.
> Changements climatiques.
> Gestion de sa base.
> Des combats tactiques.
> La bande sonore.
> Incroyable choix de customisation.
> Le look de votre agent.
> La coopération à son paroxysme.
> Immense durée de vie.
> La Dark Zone.
 

Les

> Bugs divers, clipping, de collision.
> Difficulté qui vire au cauchemar.
> On ne peut s'accroupir.
> Pas de véhicules = des allers et retours.
> Les serrures fermées malgré le shootgun.
> On perd beaucoup dans la Dark Zone.
> Le système de couverture en plein combat.

Jamais dans son histoire, Ubisoft n’avait joué aussi gros, investi autant d’argent dans un jeu qui se doit d’être un immense succès auprès du public. On en parle depuis trois ans, les vidéos se succédant au même prix que les annonces fracassantes sensées déjà mettre la pression sur les fans. Jeux de tirs à la troisième personne avec une forte consonance RPG qui plonge le joueur dans les rues dévastées de la Grande Pomme ravagée par une épidémie de variole, la trame pouvait légitiment se montrer des plus intéressantes, suffisamment alléchante pour fédérer dans son sillon tout une communauté impatiente de toucher au Grâal. Il est clair que le jeu va être un immense succès, car il accroche et mobilise par son approche de récompenser les plus téméraires. Mais il n’est pas un jeu dénué de défauts, ils sont même très nombreux et pourraient à eux seuls remplir les rangs d’une division dissidente. Mais il est tellement beau, accrocheur qu’on lui pardonne presque tout.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 9/10    
La ville de New-York étend ses avenues dans une immense surface de jeux ravagée par une épidémie et la guerre qui a transformé les rues en un véritable débaloire à ordures.
La liberté est quasi totale, entre magasins que l’on peut visiter, sous-sols de garages, entrepôts, avenues, édifices sans oublier la dark zone, une véritable zone de guerre sans lois ni règles.
La modélisation de la ville aux vues de sa taille est des plus soignées graphiquement, les visuels collent parfaitement à l’ambiance apocalyptique qui règne dans les avenues. La direction artistique infligera une claque aux plus sceptiques.
Un énorme travail a été effectué pour rendre chaque intérieur crédible et remplit de détails qui forcent le respect. Prenez le temps de lire les affiches, les rapports de police qui traînent, les photos des disparus, les indications en cas de danger, tout est à sa place.
La misère et les mendiants côtoient les hordes sanguinaires des gangs qui font régner la terreur, tout cette ambiance accroît le sentiment d’évoluer dans un univers cohérent.
La modélisation des agents et des équipements sont fidèles à la réalité avec une mention spéciale pour le sac, les sangles, les poches à munitions qui sont visibles et qui bougent suivant vos mouvements.
La gestion des intempéries, des bourrasques de neiges et de vent sont des plus réussies tout comme les phases de nuit qui voient les rues seulement éclairées des braziers et autres feux qui lentement consument la ville dans de sublimes effets. Les explosions donnent lieux, elles aussi, à de convaincants effets pyrotechniques.
La taille de la ville qui se dévoile sous vos yeux n’empèche pas la présence de bugs divers comme du clipping bien présent, des bugs de collisions, des paysages qui apparaissent, des affiches qui s’invitent, des passants qui semblent sortir d’un vortex, lors des batailles des soucis sont à noter avec des errances bizarres mais rien de bien gênant au vue du travail accompli par les développeurs.
Certaines rues sont fermées, logiquement bouclées au vue du chaos, ce qui occasionnent assez souvent de longs détours.
Les civiles se ressemblent un peu trop, errent dans les rues comme des âmes damnées pour rechercher de la nourriture au milieu des avenues et non pas dans les supermarchés ou alors dans les tas d’immondicent qui jonchent les trottoirs. Au final on ne les trouvent que très rarement dans leurs campements de fortunes qui devraient être bien plus sécurisants.
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> Violence 7/10    
Population décimée par l’épidémie, les violences effroyables, elle se meure dans les rues gelées. On assiste à des scènes crues, on tue pour un bout de pain, les pauvres ne pouvant guère luter contre des barbares armés de lance-flamme.
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> Jouabilité 8/10    
Les déplacements et les phases de tir sont calquées sur des références du genre que sont Mass Effect pour le côté RPG tactique et shooter à la troisième tout comme le style emprunté à Gears of War pour le système de couverture. Cela fonctionne plutôt bien, malgré quelques ratés dans les moments chauds, votre soldat pouvant rester bloqué du mauvais côté de la zone de combat à cause du système de couverture avec la touche x qui vous permet d’esquiver mais aussi de vous déplacer derrière un mur protecteur.
Votre soldat pourra logiquement accéder à des zones en gravissant des murs généralement indiqués par des couvertures bleues, voire de grimper à l’aide de cordages sur les hauteurs. On n’évite pas les obstacles anodins qui semblent vous mettre constamment un petit croche-pied dans vos rangers. On pestera aussi sur l’impossibilité de s’accroupir qui paraît une évidence de plus sur ce genre de jeu.
En bon RPG qui se respecte, vous allez pouvoir passer des heures à développer votre soldat en prenant compte dès le début que les armes associées à votre équipement peuvent vous octroyer des bonus sur votre résistance, votre puissance de feu ou vos pouvoirs techniques. En appliquant ce principe, les possibilités sont infinies aux vues de la tonne de matériel que vous allez pouvoir ramasser sur le champ de bataille et ceux qui vous seront octroyés en cas de réussite de mission. Prendre du temps de développer sa base va vous permettre d’avoir accès à des bonus permanent et de matériel de pointe pour survivre dans ce beau merdier. Les armes sont nombreuses et disposent de différentes couleurs qui vous indiquent leur degré de rareté, certaines pouvant aussi être couplée à des modules pour une meilleure portée, stabilité, résistance au dégâts de feu, blindage, etc... Votre vie sociale va en prendre un coup, les heures se feront des minutes, pensez à relâcher votre manette et profiter de l’air libre.
Un petit mot sur la difficulté et sur la Dark Zone, deux éléments qui peuvent vite, suivant la difficulté choisie vous faire perdre votre calme. En mode normal, la difficulté semble logique, votre soldat pouvant encaisser quelques dégâts, les ennemis un peu plus voire bien plus si ce sont des troupes d’élites qui bénéficient de blindage qui ferait rêver le plus sceptique des générales. Mais voilà que les développeurs ont inventé deux autres modes, difficile et élite qui sont disponibles sur les missions principales et là l’enfer peut commencer et vous ne serez pas de trop en matchmaking pour venir à bout de soldats dopés aux amphétamines qui vous foncent dessus sans se soucier de la grêle de plomb. Ce système de blindage et de protection avait tout son sens dans Mass Effect, sur The Division la difficulté vire souvent à l’absurde. Vous mourrez en quelques tirs anodins, même en ayant un niveau +20 tandis que vos agresseurs encaissent des milliers de dégâts, sans reculer ou très rarement, transformant la moindre équipée en enfer total. Idem pour la Dark Zone, lieu sans foi ni lois qui voit les pires hordes protéger les meilleurs matériels qui devront en plus être décontaminés avant de pouvoir être utilisés. Vous allez aimer mourir, abattu par un petit crétin bien blanqué attendant le moment propice de l’hélitreuillage pour profiter de votre labeur et vous piquer tout ce que vous aviez amassé sur le champ de bataille. Il y a souvent dans cette zone plus à perdre ou à gagner, dépendant de votre équipe et des rencontres aléatoires.
Que dire aussi sur l’absence de véhicules, pas le moindre petit humwee, le moindre 4x4, une simple moto-neige qui raccourcirait les longs déplacements. Les rues sont encombrées... Vous allez aimé courir. Les planques débloquent les déplacements rapides, mais vous allez tout de même faire des kilomètres à pieds, sans que cela semble user trop vos rangers. Par contre votre pouce aura besoin de physiothérapie.
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> Bande-son 8/10    
Les dialogues entre membres de la JTF sont bien dans le ton des productions au style catastrophe et actions terroristes. Le ton choisit colle aux rangers de vos agents, imposant son style martial avec maestria. Les musiques sont peu présentes souvent noyées par le chaos et un silence lourd qui pour ce type de jeux est simplement parfait. On prend une claque sonore au niveau des effets d’ambiance car tout semble vivre, respirer, suinter la misère, même les rats qui sortent des poubelles semblent vous narguer du bout de leurs babines, les chiens hurlent, les douilles tombes sur le sol entrainant un claquement sonore différent suivant les surfaces. Prenez un peu de temps pour écouter et tendre votre oreilles dans votre base, voire dans toutes les cachettes, parfois l’humour s’invite au cour d’une mission, un ton badin ou des remarques désoeuvrées vous indiquent que tous les acteurs vivent de manière bien différente cette tragédie.
Quelques répétitivités de dialogues pour les PNJ qui semblent tous dirent la même chose, se lamentent sans changer de disques.
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> Durée de vie 9/10    
Entre les missions principales, les missions secondaires qui se débloquent à mesure de la découverte de nouveaux quartiers et la mise à jour des missions disponibles avec le chef de secteur, la recherche des échos, des rapports d’incidents, des agents disparus, des natels, des drones sans oublier la Dark Zone et ces précieux avantages, le temps ne s’arrêtera plus !!!
On notera une répétitivité des missions secondaires qui semblent toutes être calquées sur les autres secteurs. Mais dans le feu de l’action, on fonce sans trop se poser de question aux vues des bonus octroyé.
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> Scénario 8/10    
Une épidémie de variole ravage la cité des dollars, punissant la cupidité de la grande pomme qui se voit vite manger par tous les croupuscules pseudo-révolutionnaires inimaginables.
Le scénario tient la route, le ravage de l’épidémie qui semble aussi dévoiler de terribles secrets d’Etats imposent une lecture bien dans le style de Tom Clancy.
Les nombreux échos que l’on peut enclencher dans les rues dévoilent de manière très artistique des scènes troublantes de chaos, massacre barbare, lève le voil lentement sur la trame qui se cache derrière cette épidémie. La couleur orangée se veut parfaitement en adéquation avec le thème qui fait honneur à cette teinte. Elle met en avant toute la dramaturge de la scène.
Pour un TPS à la sauce RPG, le style narratif colle parfaitement à l’histoire, donnant de la crédibilité à vos missions qui vous imposeront de remettre en état toute une cité.
On évite pas les rebondissements politico-médicaux, les manigances gouvernementales qui sont le moteur des oeuvres de l’auteur à succès.
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> Note finale 8.5/10    
Les mécaniques sont parfois un peu vieillottes mais l’ensemble arrive sans trop de difficulté à nous terrasser par son incroyable level-design. Ubisoft tient une véritable mine d’or qui va fédérer toute une division de fans. Bien pensé, incroyablement riche en détails, les visuelles sont sublimes, la richesse de la customisation permet de modeler un agent suivant votre style, les possibilités sont nombreuses, les heures défilent... La Dark Zone vous fera pleurer souvent et pourtant on y reviendra accompagné d’autres agents, car la solidarité payent plus que la couardise, la coopération semble naturelle dans cette ville de désolation. On oublie les défauts, pourtant bien présent pour se jeter à coeur perdu dans la bataille, signe évident d’un futur must-have.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / RPG
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 08.03.2016
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://tomclancy-thedivision.ubi.com/game/fr-fr/home/
Développeur: Massive Entertainment& Ubisoft Annecy
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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