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Far Cry Primal
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Une carte gigantesque.
> Un monde cohérent aux visuels grandioses.
> Ambiance sonore.
> Domestiquer les animaux.
> Une époque adaptée à la saga.
> Crafter les armes, chasser, se nourrir.
> Bestiaire animalier.
> Un nouveau language.
> Les animaux ont un comportement cohérent.
 

Les

> Des missions répétitives.
> Les mêmes objectifs d'un épisode à l'autre.
> Des bugs graphiques, techniques.
> Le grapin qui ne s'accroche pas toujours.
> Pas d'esquive possible.
> Les cavernes...
> Absence de multi joueurs.

10 000 ans avant notre ère, les premiers hommes chassaient pour se nourrir et se protéger du froid polaire, construire leur foyer à l’abri des grands prédateurs, des actions simples qui trouve enfin un sens dans ce tout nouveau Far Cry. Car crafter son fusil à pompe d’une peau de requin paraît tellement risible mais chasser un élan géant pour en faire ensuite une protection contre le blizzard légitimise grandement les chasses et autres cueillettes que l’on se devra de faire dans le jeu histoire de ne pas mourir de manière prématurée. Sauvage et beau, ce nouvel épisode ne se débarrasse pourtant pas de ces mauvaises habitudes qui lui collent à la peau depuis la création du premier feu de camp... tout en nous plongeant dans une aventure d’une brutalité sans égale servit par une bande sonore absolument géniale. Bienvenue au temps du silex, du gourdin et de l’ours des cavernes.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 9/10    
Un terrain de jeu gigantesque qui s’étend à perte de vue entre hautes montagnes et forêts profondes, les visuelles sont totalement au service de cette nouvelle histoire qui se veut un hymne sauvage à la survie. Le traitement des ombres et les jeux de lumières font littéralement vivre le moindre feuillage où vit une faune qui évolue en total adéquation, chassant pour survivre, sortant les griffes pour défendre son territoire, nous plongeant de manière souvent brutale dans une course à la mort pour gagner de haute lutte sa précieuse caverne. La modélisation des animaux peuplant le monde d’Oros, le souci du détail dans leurs animations nous font oublier que nous évoluont dans un univers virtuel tant leur comportement paraît réel. On avance prudemment au milieu des hautes herbes, scrutant le moindre signe dans l’air, le plus petit bruit suspect, serrant notre lance si dérisoire face à la puissance brute d’un mamouth, les crocs acérés du Smilodon. On pourra passer des heures à les observer évoluer, se nourrir, apprendre leurs déplacements pour mieux les chasser ou alors se pammer devant les splendeurs d’un paysage d’une beauté hypnotisante. Les premiers hommes sont aussi modélisés avec soins, se déplace et évolue au gré de l’histoire de manière indépendante, tout cela accroissant l’incroyable immersion dans cette époque de chair et de sang. Aussi incroyable que cela puisse parraître, le jeu ne souffre de presque aucun ralentissement malgré la taille de la carte, quelques bugs tout de même s’invitent sans oublier un clipping bien présent . On s’accommodera facilement de ces quelques défauts au vue du travail graphique proposé dans cette toute nouvelle expérience bien plus Primal que les autres épisodes.
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> Violence 9/10    
Très violent voire par moment d’une cruauté inimaginable mais au combien réelle lorsque votre gros matou reprendra des forces en mangeant les tripes de vos ennemis morts. Les combats sont extrêmes avec fracassages de crânes, empalement sur des lances, meurtres de combattantes femmes et même massacre de population civile neutre par souci de ne pas se faire repérer, la vie à cette époque était des plus sanguinaires. Donc code pegi 18+ des plus logiques.
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> Jouabilité 8/10    
Si les premiers pas se veulent hésitant, voire crispants, l’évolution intelligente de votre héros va lui permettre d’appréhender à peu près toutes les situations rencontrées dans cette nature hostile. A part quelques lourdeurs déjà présentes dans la saga, comme cette impossibilité de gravir une pente pourtant douce, de perdre de la vitesse pendant la course comme si vos pieds s’engluaient dans la vase... de ne pas pouvoir utiliser son grappin sur certaines corniches, le reste du gameplay est solide et parfaitement adapté à la nature rencontrée. On commence bien démuni, avec un minimum de pouvoir et de matières premières qu’il va falloir prospérer tout comme les armes qui sont réduites au strict minimum avant de pouvoir bénéficier d’une évolution somme toute naturelle en fonction des habitants que vous ramènerez dans votre tribu. La chasseuse un brin moqueuse, l’habile confectionneur, le chaman et ses potions qui vous envoient dans un monde de rêve et de longs moments psychédéliques, limite écoeurant par moments sont autant de personnages-clés qu’il vous faudra rallier pour espérer survivre un tant soit peu... On passera aussi sur le fait de devoir se farcir toutes les corvées d’une tribu décidément peu encline à vous venir en aide de manière concrète, d’éxécuter leurs caprices généralement tous aussi dangereux au final... Mais vous êtes l’élu donc vous devez assumer votre statut.
Le monde d’Oros est rempli d’une faune sauvage peut encline à vous accepter comme le prédateur numéro un, peuplée aussi de tribus hostiles qui rêvent de vous mettre à rôtir au bout d’une broche. Pour cela l’apprentissage du casse-tête est indispensable et crafter ses armes deviendra un enjeu capital. Tirer vite et bien, frapper ou exécuter, le gameplay vous sera vite familier puisque l’ on retrouve tout ce qui faisait le charme de la saga. Dommage tout de même qu’une petite esquive ne soit pas au programme, surtout lors des chasses légendaires. Autre point des plus importants, votre animal de compagnie qui pourra vous accompagner dans vos quêtes. Votre pouvoir vous permettra de mettre à votre service du futé blaireau à la puissante panthère, au robuste ours des cavernes sans oublier votre chouette-totem qui dévoilera la position des ennemis, voire leur balancera des bombes sur le râble. Cet animal deviendra un vrai allié même si parfois suivant l’espèce il se comportera de façon trop agressive, attaquant tout ce qui se présentera devant ses babines, contrairement aux panthères et autres jaguars noirs qui sont des modèles de discrétion, les loups des champions pour la chasse, le raton-laveur capable d’infliger des dégâts monstrueux à n’importe quelle espèce, les ours et les dents-de-sabre font dans la force brute, dans l’ensemble il vous suivra tel un ami fidèle pouvant être ressuscité à volonté à coup de fleurs rouges, peut-être le côté arcade désolant du jeu surtout en mode extrême qui devrait abolir ce système qui enlève toute cohérence à la survie. Un animal mort est mort et on devrait de nouveau se lancer à la recherche de l’espèce en tentant de l’apprivoiser de nouveau.
On pestera aussi sur l’exploration des cavernes qui sont souvent fastidieuses de par leur côté obscure, le grappin censé vous permettre de vous accrocher aux parois escarpées pouvant comme par hasard ne plus vous être d’aucune utilité. Le symbole ne s’affichant plus à l’écran ou alors vous demandant de trouver le meilleur angle tout en sachant que certains déplacements sont lourdement limités. Une vraie galère !!!
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> Bande-son 9/10    
Génialissime, envoutante, crispante, terrifiante, elle sera votre compagne sauvage durant toute l’aventure, accroissant votre immersion dans un univers de chasse constante ; le moindre de vos pas pouvant attirer un prédateur redoutable. Le language créé par les développeurs accroît l’immersion, mélange d’amérindien et de langue inuits, rendant crédible l’histoire tout comme les actions de notre héros. Par contre les dialogues se limitent à de courtes phrases genre, « Takkar chercher viande pour tribu », « ennemi tuer nous »... Cela ne nuit aucunement au gameplay, la simplicité des dialogues se fondant parfaitement dans un contexte où les premières langues parlées étaient à la base des borborygmes qui petit à petit se sont liées pour devenir des langues plus complexes. Les musiques de fond sont discrètes, la symphonie venant de la nature elle-même.
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> Durée de vie 8/10    
Elle se veut très longue aux vues des nombreux objectifs principaux et quêtes annexes à accomplir pour fédérer votre tribu. Il est tout de même dommage que les missions soient identiques aux précédents épisodes entre prises de forteresses, de camps adverses, et que les missions secondaires deviennent elles aussi trop répétitives. Sauver tout le monde, être l’esclave de tous, courir dans la nature de jour et de nuit, penser à tout sans réclamer et surtout veiller au confort de vos illustres membres qui accepteront de vous fournir des améliorations uniquement après avoir construit leur demeure, ce qui là paraît tout de même un peu plus normal. Les chasses légendaires réservent leur lot de surprises et de combats bien violents. Pas de mode multi, un peu dommage car je pense que des luttes entre tribus rivales à coup de gourdins en silex pouvaient avoir son charme. Au final le jeu offre environ 50 heures, entre pur plaisir et gros moments de lassitude.
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> Scénario 7/10    
Séparé de votre groupe après une rencontre des plus violentes avec Crocs de Sang, Takkar part à la recherche des siens. Sans nous offrir les rebondissements géniaux et les dialogues croustillants de l’épisodes trois, l’aventure se veut aussi brutale que le gourdin en silex que vous transportez, létal et sans concessions ne s’encombrant que très rarement de longs discours dans une monde où tout peut finir en quelques secondes. L’histoire pourrait même paraître sans surprise, répétitive de par ses missions secondaires qui se veulent une copie des épisodes précédents à la sauce âge de pierre. Malgré ses lourdeurs, on évolue très rapidement sans se poser de questions philosophiques, protégeant sa tribu, chassant le même gibier plusieurs fois, comme aspiré par votre quête de survie, hypnotisé par le travail de titan qui vous attend, littéralement propulsé dans une ère qui se veut en totale adéquation avec le côté survival de la licence. Alors au final, le scénario peut brouter son herbe au milieu des rhinocéros laineux, tout en gardant une oreille attentive aux bruissements suspects, car votre pire ennemi n’étant pas le chef des factions rivales mais bien la nature qui se fera un plaisir de vous le rappeler de manière sanglante au moindre faux pas.
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> Note finale 8/10    
Rien de nouveau même si tout à changé depuis les premiers épisodes de la saga. Le choix de cette époque se veut un vrai régal pour les amateurs de survie qui justifie totalement l’emploi du craftage des armes et de la chasse à la fourrure dans un contexte si primitif. On le fait pour acquérir des armes qui ont tous une logique au niveau des animaux et des matériaux utilisés ou alors pour se protéger du froid. Une équation simple qui donne un sens à la saga. Pourtant Far Cry Primal s’encombre toujours de la répétitivité de ses missions et l’absence d’un vrai méchant charismatique plombe un peu l’ambiance générale qui méritait un adversaire à la hauteur de la faune proposée. Reste un univers cohérent, aux bruitages fabuleux, une vraie plongée dans un monde où la survie prend le pas sur l’héroïsme primaire.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS/ Infiltration/ Survival
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 23.02.2016
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://https://www.ubisoft.com/fr-FR/game/far-cry-primal/
Développeur: Ubisoft Montreal
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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