Depuis quelques années la formule 1 a perdu de sa superbe, de son mordant et lasse plus qu’elle ne fascine faute à un manque cruel de duels épiques qui font que des pilotes d’écuries au-dessus de la norme écrasent les concurrence avec une facilité déconcertante. F1 2015 suit gentiment cette tendance, devenant un jeu sans saveur, minimaliste, qui se permet de retirer un mode carrière indispensable dans une simulation pour nous imposer une retransmission télévisuelle virtuelle sur des circuits bien vides et qui manquent de clinquants avec des sensations de pilotages qui disparaissent dès les premiers tours de chauffe. Et que dire de cet IA capable de nous étonner par son mordant ou de nous mordre le tour suivant tel un requin affamé en oubliant au passage que sa monoplace n’est pas blindée.
Testé sur PlayStation 4 par Snake