|
|
Note générale
GamesUP.ch |
|
8.5/10 |
|
|
|
Note générale
lecteurs |
|
Non noté |
|
|
|
Testé sur |
|
|
|
PlayStation 4 |
|
|
|
|
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
|
|
|
|
|
LAISSER UN COMMENTAIRE |
|
COMMENTAIRES |
|
Le moteur Frostbite3 offre de magnifiques panoramas pour illustrer la richesse de Thédas. Les détails sont légions : insectes volants autour de vous, vent dans les herbes, les fleurs ou les arbres, belle profondeur de champs, etc. La modélisation des visages n’est pas en reste, et les différentes expressions faciales très présentes. Le changement de votre équipement se verra également à l’écran, ce qui est un bonheur pour les passionnés de skin. Les séquences mettant en scène les dragons sont absolument magnifiques et impressionnent constamment. La diversité des environnements est également notable, vous ne vous ennuierez jamais à cause d’une éventuelle répétitivité. La création de votre personnage vous prendra énormément de temps : comptez une bonne heure pour étirer, remodeler, teinter toutes les moindres parcelles du visage de votre avatar. On regrettera cependant de ne pas pouvoir en faire autant avec le corps, celui-ci souffrant d’ailleurs d’une animation rudimentaire qui rend les déplacements peu réalistes. Concernant cette mouture PS4, quelques chutes de fremerate se font sentir ainsi que de l’aliasing. Rien d’extrêmement rédhibitoire, mais cela interfère quand même quelque peu avec une immersion totale du joueur. |
> notez cette section |
|
Dragon Age : Inquisition ne s’embarrasse pas de bienséance. Le sang coule à flots, les batailles sont légions, les créatures repoussantes aussi. Comptez également sur des romances homo/bi/hétérosexuelles. Le jeu n’est donc pas à mettre entre toutes les mains, cela va de soi. |
> notez cette section |
|
Le gameplay à la manette s’avère très intuitif, et même les adorateurs de l’interface PC devraient y trouver leur compte. Une simple pression de la touche bas vous permet de changer de personnage comme bon vous semble, ce qui peut s’avérer utile dans certaines situations (chaque personnage ayant son propre gameplay). Malheureusement, dans le feu de l’action, vous ne ressentirez pas souvent le besoin de changer de personnage pour élaborer une tactique, les affrontements s’avérant tout de même extrêmement orientés action. Et même s’il est tout à fait jouissif de tout faire péter à l’écran, on regrette quand même l’aspect tactique indispensable qui faisait la richesse du premier opus. A noter que le ciblage est parfois un peu approximatif, et qu’un simple mouvement de caméra risque de vous faire changer de cible alors que vous ne le souhaitez pas.
Concernant l’aspect RPG du gameplay, chaque niveau gagné vous octroiera un point de compétence à utiliser via le menu. Chaque personnage ayant son propre gameplay, il vous faudra choisir quelles sont les actions que vous souhaitez faire évoluer en premier dans le petit arbre de compétences. Durant la création de votre personnage, vous choisissez entre guerrier, mage ou voleur, puis définirez vos compétences de manière plus précise par la suite. Certains équipements ne pourront être portés que par une race particulière.
Les actions que vous effectuerez pour l’Inquisition vous octroieront des points d’influence qui vous permettront d’évoluer lorsque vous rentrerez dans votre bastion de base. Cela vous permettra de faire évoluer votre crochetage par exemple. Choix plutôt audacieux de la part de BioWare de lier l’évolution de l’Inquisition à certaines de vos capacités.
L’exploration de Thédas fait également partie intégrante du gameplay, et une monture sera assez vite disponible pour optimiser vos déplacements. Celle-ci souffre du même genre de défaut d’animation que les personnages, un brin rigide et peu réaliste. C’est malgré tout un bonheur de parcourir les très riches contrées de Thédas.
On retrouve également un système de craft assez poussé via l’artisanat qui vous permettra de vous munir des meilleures armes et équipements. On est donc bien là dans une orientation très MMORPG, ce qui n’apporte malheureusement pas que de bonnes choses à l’entreprise. En effet, il vous faudra souvent effectuer des petites quêtes sans intérêt (aller cherchez des peaux, tuer des ennemis, etc.) pour pouvoir évoluer au sein de l’intrigue de base. On retrouve bien là l’aspect le plus rébarbatif du jeu de rôle en ligne, ce qui aura parfois tendance à lasser le joueur et à éloigner l’intérêt de la trame principale. Dans les quelques défauts notables, il est également regrettable que l’interface ne soit pas plus ergonomique. Parcourir vos menus et souvent très long et peu pratique, surtout lorsque vous avez accumulé un grand nombre de marchandises. Malgré tout, Dragon Age Inquisition offre un plaisir de jeu évident et un gameplay intuitif. |
> notez cette section |
|
La musique de Trevor Morris s’adapte parfaitement à l’univers de Thédas. Furieusement héroïque par moments, gentiment poétique quand il le faut. On n’évite pas une avalanche d’ostinati un peu trop envahissants, ce qui semble être devenu la norme de la musique de films moderne. On pense beaucoup à la musique de Hans Zimmer, celui-ci ayant également composé pour le jeu vidéo. Malgré tout, Trevor Morris s’en sort avec les honneurs, et son score à la fois tribal et entraînant marquera à coup sûr votre voyage en Thédas.
Les doublages français sont quant à eux excellents. Vous pourrez choisir la voix de votre avatar, ce qui joue beaucoup dans le processus d’identification. |
> notez cette section |
|
Sur ce point-là BioWare a vu les choses en grand. Comptez bien cinquante heures pour voir le bout de la trame principale. Si vous souhaitez accomplir tous les à-côtés, comptez plus du double ! Il faut encore rajouter à cela plusieurs niveaux de difficulté pour refaire l’aventure et une quarantaine de fins différentes. De quoi donner le tournis à n’importe quel complétiste acharné. |
> notez cette section |
|
L’aventure débute de manière abrupte. En effet, vous êtes directement confronté à votre propre malédiction, vous avez été retrouvé sous une faille qui permet aux démons et aux monstres de se déployer en Thédas. Vous êtes le(la) seul(e) à pouvoir fermer ces failles qui se multiplient, et il vous faudra gagner la confiance de ceux qui vous ont sauvé (que faisiez-vous là ? pourquoi tout le monde est mort autour de vous ?) avant de rejoindre définitivement l’Inquisition. L’évolution scénaristique est à nouveau indissociable de vos choix lors des dialogues grâce à la roue qui vous propose plusieurs réponses. Le jeu compterait plus de quarante fins, ce qui laisse un panel de possibilités immense au joueur. La majorité de l’intrigue tourne autour du fait que l’Inquisition doit rameuter du monde sous sa bannière pour faire face à cette soudaine invasion de monstres. On n’évite évidemment pas les conflits entre factions, les problèmes politiques et autres retournements de situation qui viennent pimenter une intrigue déjà très riche. |
> notez cette section |
|
Malgré tous les petits défauts relevés dans ce test, Dragon Age : Inquisition offre une aventure absolument inoubliable. On ne peut que se laisser happer par la richesse et le foisonnement de détails proposés en Thédas, ce monde qui est le théâtre des évènements de toute la franchise. BioWare réussit un mariage parfois un peu bancal entre action et pur RPG, mais le résultat à la frontière du MMORPG solo n’en reste pas moins jouissif, et on est loin des contraintes du second épisode. Les développeurs nous offrent ici un semi openworld très riche divisé en immenses zones, ce qui s’accorde parfaitement à l’air du temps et réjouira les aventuriers en mal de liberté. Sans oublier une durée de vie gargantuesque qui vous demandera un investissement optimal si vous souhaitez tout accomplir. Prenez bien vos aises, car Thédas sera votre nouveau foyer durant une bonne centaine d’heures. |
> notez cette section |
|
|
|
|
|
|