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Alien Isolation
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Un level design inspiré.
> Un titre hommage à Ridley Scott.
> Modélisation et déplacement de l'Alien.
> Un son et des bruitages fabuleux.
> Une atmosphère inspirée.
> Pleins de références au film "Alien".
> L'IA de l'Alien qui ne vous lâche plus!
> Construire son matériel.
> Un scénario prenant.
 

Les

> Des obstacles étrangement infranchissables.
> Quelques ralentissements.
> Pas la voix doublée en français pour Sigourney.

Comment rendre hommage à une saga mythique sans donner une rage de dents à la reine mère des plus célèbres xénomorphes du 7ème art. Car après la pitoyable prestation des Colonial Marines sur LV-426, abandonné par leur développeur trop occupé à guerroyer dans les Badlands, Saga se devait de relever le niveau pour offrir à tous les fans un pur moment d’horreur galactique. En isolant la fille de Ripley dans une station spatiale en proie au chaos, sans arme à devoir risquer sa vie pour découvrir les sombres secrets de Weyland-Yutani, le stress prend le pas sur l’action et on ne s’étonne même plus d’entendre dans les coursives les miaulements lugubres de Johns, le rouquin dont les poils ne seront pas trop hérissés par quelques bavures de gameplay qui ne vous imposeront pas de « Ripley », l’unique survivante du Nostromo !

 

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Le level design du jeu est un véritable hommage au film de Ridley Scott car tout dans la station spatiale de Sebastopol respire, transpire, suinte l’angoisse intergalactique diffusée sous le slogan « Dans l’espace, personne ne vous entendra crier ». Le vaisseau MSV- Torrres est déjà un clin d’œil appuyé au Nostromo avec sa salle de réveil et ses cryo-tubes, son espace médical qui semble encore hanté par le spectre de Kane, ses corridors aux lumières s’enclenchant sous vos pas comme pour vous éclairer vers le chemin de croix qui vous attend. Ensuite l’immensité métallique de la ville fantôme pose les derniers jalons de ce qui sera votre cauchemar. Couloirs sombres transpercé sur ces flancs par ces fameux sas qui vous aspirent dans les recoins exigus de la station, poste de commandement aux ordinateurs directement inspirés de ceux proposé dans le film avec leurs cadrans d’un autre âge, leurs affichages grossiers et leur bruit si caractéristique proposant déjà une dualité étrange pour une époque qui devrait déjà imposer des intelligences artificielles à tous les niveaux, ces sales d’opérations d’une blancheur presque troublante, cadavérique comme pour vous indiquer que les endroits les plus aseptisés cachent de terribles secrets. Car même si graphiquement le jeu pouvait faire mieux, l’ambiance horrifique et le sentiment lourd d’un danger imminent se dégage dans chaque pièce grâce notamment à une savante utilisation des éclairages qui font office de déclencheur pour insérer cette peur à chacun de vos pas. La fumée, cette vapeur qui sort littéralement des coursives, cette bave qui révèlera le plus beau des spécimens, le tueur parfait. Car le héros du jeu ne porte pas de nom ou alors un simple dénominatif déjà synonyme d’un péril hautement corrosif. Votre premier face-à-face sera peut-être le dernier. Il bouge vite, se déplace avec grâce malgré sa taille, se faufile d’un simple saut dans n’importe quel trou et surtout vous attaque avec la rapidité d’un mamba dopé aux amphétamines. Sa modélisation contraste un peu avec celles des autres habitants de la station qui semblent dans leurs expressions faciales un peu figés, ou alors déjà raide de peur devant la mort qui semble déjà dessiner les contours de leur masque funéraire. Les cinématiques sont bien plus léchées voire presque cinématographiques, comme pour faire oublier quelques scripts et mieux vous plonger dans une aventure vidéo-ludique dont vous êtes la proie. Au niveau des déplacements, de la manière de patrouiller, de gérer une situation les différents habitants adopteront chacun des postures assez logiques, se défendant rapidement et surtout en ne se lançant rarement seul dans un endroit sombre. Ils sont peut-être parfois un peu aveugles mais pas totalement fous et préféreront rester campé vers des sources éclairées qui ne sont pas toujours très sécurisées non plus. Alors oui Amanda rencontrera parfois de bien drôles de ralentissements au détour d’un corridor ou devant une porte, se trouvera repoussée par quelques murs encore trop invisibles, pestera devant la longueur monotone de ces temps de chargements qui n’en finissent plus comme si ils prenaient avec eux toutes les horreurs dissimulées dans chaque unes des pièces traversées sans que cela n’engendre une quelconque frustration, le moindre sentiment de s’être fait piéger encore un fois par le seul nom porteur d’une licence qui se donne enfin des aires de blockbusters.
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> Violence 8/10    
Estampillé 18 ans, le jeu ne fait pas toujours dans la dentelle avec quelques agressions assez sanglantes et des rencontres morbides dans les coursives de la station. Vous voilà avertit que certaines séquences sont violentes sans pour autant verser dans la surenchère gratuite et inutile.
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> Jouabilité 8/10    
Pire qu’une légion de Alien, plus persistant qu’un facehunger accroché à votre visage, les murs invisibles et les obstacles minimes et pourtant infranchissables sont la seule calamité présente dans le gameplay qui vient douloureusement nous rappeler que les développeurs arrivent toujours à nos imposer une satanée absurdité dans à peu près tous leurs jeux. Car se dire qu’une jeune femme dans la fleur de l’âge ne puisse pas enjamber une valise ou se retrouve à devoir faire un détour à cause d’un gameplay dirigiste qui vous impose de ne pas salir ni trouer votre pantalon est une pure hérésie pour un titre avec un tel potentiel. Car pour le reste, le jeu se veut facile à prendre en main et on apprécie tout particulièrement le fait de devoir dès le début partir à la recherche de matériel pour confectionner ses différents kits de survie. Car ici pas de pack de soin disséminé dans les niveaux, seulement des pièces pour bricoler ses futurs armes à main et ses seringues de speed qui vous permettront de vous remettre des attaques de la faune présente sur la station. Car bricoler dans un endroit peut aussi rameuter une espèce visqueuse qui n’aura pas trop de mal à vous débusquer suivant le lieu choisit pour vos manipulations et vous infliger des morts violentes et pas dénuée d’esthétismes. Être tranquille est un luxe qui n’existe pas sur Sebastopol car le danger est omniprésent, et pas toujours prévisible comme dans tant d’autres jeux. La faute à ce diable d’Alien décidément doté d’un instinct de tueur et maître dans la chasse à l’homme n’hésitant pas à revenir sur ses pas pour mieux vous piéger. Et c’est ce sentiment d’insécurité qui est la force du jeu, ce sentiment d’être constamment chassé et de pouvoir décemment se défendre face à cette force de la nature. Vous aurez bien quelques armes, revolver, fusil, outil de maintenance, bombe lacrymogène mais rien n’arrêtera l’Alien à part le feu !!! Et au début vous n’aurez rien qu’un tout petit cocktail Molotov, qui le fera reculer un instant, ce qui le rendra encore plus agressif et vicieux, mais pas une arme vraiment létal et cela pendant toute la première moitié du jeu qui se veut en mode difficile un vrai chemin de croix. Mais ensuite une âme bienveillante vous confiera un joli bijou qui vous donnera un peu plus de courage pour vous lancer dans la série d’objectif assez suicidaire d’une populace toujours prête à sacrifier une héroïne à défaut d’y laisser eux-mêmes leurs peaux. Le courage est aussi une denrée rare sur la station et les nombreux survivants auront vite fait de dégainer a vue plutôt que de tenter un premier dialogue avec vous. Certains décideront à vous aider, en vous demandant toujours d’aller au casse-pipe en premier, mais le reste du temps, le monde compte sur vous pour les sortir de cet enfer métallique et visqueux truffés de portes fermées qu’il faudra crocheter, cisailler, découper au plasma pour ouvrir des voies d’accès supplémentaires qui mènent souvent vers des ordinateurs prêt à vous faire quelques révélations croustillantes. Car la station est en phase de démantèlement par la société qui l’exploite ce qui explique les voies d’accès souvent fermées par des verrous et autres codes de sécurités. Il est intéressant de se lancer à la recherche des messages cachés tout en sachant que de dévier de sa route peut vous tuer en quelques secondes… De nombreuses énigmes peuvent être révélées si on prend le temps d’écouter les derniers messages des survivants ou ceux d’un célèbre vaisseau d’extraction de minerai disparu voilà 15 ans. Difficile donc de lâcher la manette, qui se prête bien à ce type de jeu, car dégainer ou tirer à tout va n’est jamais synonyme de tranquillité à moins d’être assez vicieux pour attirer intentionnellement l’animal sur cette populace histoire de les occuper un tout petit peu.
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> Bande-son 9/10    
Elle est tout simplement extraordinaire et se veut parfois même supérieure à celle proposée dans le jeu Dead Space, une référence en la matière en termes de bruitage et autres sons lugubres et flippants. Il faut absolument jouer avec un casque sur les oreilles pour en prendre plein les tympans et s’immerger ainsi dans une atmosphère de pure angoisse. Entre les craquements lugubre des cloisons, les bruits de pas dans les corridors, les déplacements de l’Alien dans les conduits, les sas qui s’ouvrent parfois de manière inattendue révélant votre présence, les portes des ascenseurs, l’arrivée du tramway, la respiration et les feulements du monstre, la machine à son développe sa plus belle symphonie et se veut une des armes principales du gameplay avec la complicité machiavélique d’un level design en total adéquation avec les bruitages. Les apparitions de la bête sont d’autant plus flippantes qu’elles se font souvent dans des endroits inattendus, parfois rendue faussement tranquille avec ses thèmes musicaux qui remplissent les connaisseurs de la saga d’une douce nostalgie. On se met à oublier que la menace est constamment présente, seulement trahie à de rares occasions par les envolées lyriques de la bande sonore qui semble faire en sorte que la moindre seconde se transforme en une éternité mortelle. Les thèmes de Jerry Goldsmith distillent toujours cette sensation d’immensité, de mystère, d’inconnu, de malaise et d’épouvante. Un pure régale pour les oreilles et le seul reproche et non des moindres et l’absence de la voix de Tania Torrens, qui est la doublure vocale attitrée de Sigourney Weaver dans ses films. Mais que les fans se rassurent car le DLC présent dans la version « Nostromo Edition », intitulé « l’équipage peut être sacrifié », verra les acteurs originaux du film : Tom Skerritt (Dallas), Veronica Cartwright (Lambert), Harry Dean Stanton (Brett), Yaphet Kotto (Parker) et Sigourney Weaver (Ellen Ripley) prêter leurs voix pour un pur moment d’horreur et de souvenirs.
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> Durée de vie 8/10    
Un jeu de terreur se joue dans un mode de difficulté extrême pour en tirer toute la quintessence et se dire que le moindre faux-pas se payera cache. La progression devient très vite lente, angoissante, terriblement enivrante à devoir jouer à un cache-cache mortel face à un tel prédateur. Une simple mission de routine peut très vite s’apparenter à un difficile d’équilibrisme en sachant que la moindre attaque vous tue instantanément. Une quinzaine d’heures voire nettement plus suivant la difficulté choisie ou votre volonté de tenter de finir le jeu sans vous faire empaler histoire de boucler l’histoire d’une seule traite. Des missions supplémentaires de survie sont aussi proposées, mais celles-ci doivent obligatoirement être commencées une fois l’aventure principale bouclée, histoire de ne pas spolier certains passages.
« L’édition Ripley donne droit à deux histoires supplémentaires qui raviront les fans du film de Ridley Scott en vous plongeant dans le combat mené par les 5 survivants de l’équipage du Nostromo pour isoler et éliminer la créature. « L’équipage peut être sacrifié » vous permettra de diriger le capitaine Dallas, Parker et Ripley pour coincer le xéno et « Dernière survivante » qui se veut les dernières minutes du face à face de Ripley et du monstre. Un pur bonheur qui annonce d’autres DLC tout aussi efficace.
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> Scénario 8/10    
Sans trop spolier une histoire qui tient la route et qui arrive même à lever les zones d’ombres du 8ème passagers, la narration se veut intelligente et arrive même à nous faire oublier que l’héroïne n’est que la progéniture d’une génitrice flamboyante. En 2122, l’USCSS Nostromo disparaissait mystérieusement après avoir répondu à un message étrange capté sur une planète, emportant avec lui son équipage et son hôte porteur de tant d’espoir pour la compagnie Weyland-Yutani. Quinze années se sont écoulées avant que le vaisseau Anassidora patrouillant dans la nébuleuse de Zeta Reticuly avertisse le haut-commandement de sa découverte de la boîte noire du vaisseau disparu transférée de toute urgence vers la station spatiale de Sebastopol. La fille de Ellen Ripley, travaillant sur le vaisseau USCSS Torrens est envoyée avec l’aide d’une équipe réduite pour la récupérer et enfin savoir ce qui s’est réellement passé à bord du Nostromo et trouver des réponses sur la disparition de sa mère. Véritable suite logique au film de Ridley Scott, le scénario très travaillé et remplit de mystère sur les origines de « la chose qui a décimé tout un équipage », projette son héroïne dans une station déjà infectée par un mal étrange. Aucune réponse, un lourd silence et une atmosphère de mort qui se dégage des nombreux messages et autres communications disséminées dans les niveaux qui distillent au compte goute ses lourds secrets. Entre machination de sociétés peu enclines à révéler leurs sombres révélations et survivants à la fois terrorisés ou prêt à tout pour s’accaparer cette nouvelle arme létal, Amanda sera propulsée dans une aventure qui ne desserre jamais son étreinte mortelle tout au long de son périples. Les fans apprécieront les nombreuses références, les sous-entendus, les anecdotes qui les replongeront avec délectation dans les méandres d’un des plus prodigieux film d’anticipation.
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> Note finale 8.5/10    
Les trailer ne mentaient pas, Alien Isolation est bien le jeu que tous les fans attendaient depuis des lustres. Car à part quelques ralentissements, des temps de chargement assez long entre deux niveaux on est sacrément loin… voire à des années lumières du très sinistre Colonial Marines et de ses graphismes d’un autre âge. Pour ressusciter la licence, les développeurs se sont donnés les moyens de nous plonger dans un jeu qui se veut un hommage artistique appuyé à la naissance d’une saga mythique, pour mieux nous rappeler aussi que 35 années se sont déjà écoulés depuis notre toute première terreur.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS/ Infiltration/ Survival
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 07.10.2014
Editeur: Sega
Développeur: Creative Assembly
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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