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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Xbox 360 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360 |
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COMMENTAIRES |
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À peine le jeu lancé, un premier point est déjà source de déceptions : la vue intérieure. Zappée dans GRID 2, cette dernière fait néanmoins son retour dans le jeu, comme promis par les développeurs. En réalité, ce sont même deux vues intérieures qui sont proposées, alléluia ! Oui mais (et c'est pas le dernier) ces filous ne nous avaient pas prévenus qu'elles seraient de si mauvaise facture. Bien loin de nous livrer deux vues intérieures digne de celle du premier GRID, Codemasters s'est en effet contenté de nous balancer une modélisation "à l'arrache" des différents cockpits. Résultat : on se retrouve avec des habitacles bâclés, dans lesquels même les compteurs ne sont pas animés : une honte ! D'autant plus que le flou qui règne à l'intérieur des véhicules, et qui sert simplement de cache-misère, nous donne très vite l'impression d'avoir descendu cul-sec la bouteille de champagne réservée aux vainqueurs, ce qui n'est pas très recommandé si on souhaite monter sur le podium... Si comme moi vous ne supportez pas cette sensation, je vous conseille d'utiliser la deuxième vue intérieure, qui permet d'avoir la caméra située juste derrière le pare-brise, et qui se montre largement plus jouable soit dit en passant.
À part ce gros point noir, il n'y a pas grand chose à redire au niveau graphique. Globalement, la réalisation s'apparente à celle de GRID 2, mais se débarrasse du côte bling-bling que procuraient les reflets souvent trop exagérés. Du coup, on retrouve une atmosphère plus consensuelle et moins agressive pour les yeux, de quoi mieux se concentrer sur la course. |
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| À part l'envie de frapper son ingénieur de piste qui se la joue souvent Captain Obvious (j'y reviendrai plus bas), rien à signaler de ce côté. |
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C'est bien simple : ça fait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé sur un jeu de voitures ! En résumé : Codemasters a ici réussi à mêler le challenge proposé par les simulations à un gameplay moins monotone que ces dernières. Cela résulte en un cocktail détonnant qui donne la sensation de vivre la course de sa vie. Par ailleurs, un peu à l'instar de ce qui se fait sur les vraies simulations style rFactor et GTR, le joueur a l'occasion d'effectuer une session d'essais avant de prendre part aux qualifications, de quoi prendre ses repères sur les circuits méconnus (et ils sont nombreux !).
Mais pourquoi n'ai-je donc pas donné la note maximale ? Le moteur physique est au poil, les sensations sont réellement présentes et le côté simulation est respecté. Oui mais (je vous l'avais bien dit que c'était pas le dernier) le fait est que l'IA est encore aux patates, du moins au débuts des épreuves. En effet, si vous avez le malheur de partir en milieu ou en queue de peloton, les premiers tours vous donneront l'impression d'être sur le périph' de Paris. La faute à une IA qui freine sans raison aucune, ne vous laissant d'autres choix que d'imprimer le blason de votre voiture sur le pare-choc du pilote devant vous. C'est extrêmement frustrant mais grâce à Dieu, cela se dissipe moyennant un peu de patience, et le reste de la course permet de se faire vraiment plaisir.
Toujours concernant les points négatifs, on remarquera que certains circuits donnent des pénalités à tout-va. Si ces dernières sont souvent bienvenues et permettent d'éviter les dérives en multi, elles se montrent parfois injustifiées et viennent alors nuire au bon déroulement de la course plus qu'autre chose. Parmi ces circuits un peu trop zélés, on retrouve notamment les tracés de Yas Marina et de Mont-Tremblant, deux locations redoutées par les tricheurs mais aussi par les joueurs honnêtes... |
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Comme d'habitude avec Codemasters, les sons des véhicules font preuve d'un réalisme bluffant. Aucun détail n'est épargné : les retours de flamme pétaradent, les turbos sifflent et l'on surprend même les boites de vitesses craquer de temps à autres.
Malheureusement, le constat n'est pas aussi élogieux pour les commentaires de notre excellent ingénieur de piste ! Issue de la très prestigieuse école des Enfonceurs de Portes Ouvertes, ce dernier passe son temps à nous éclairer à grands coups de "tu es troisième, ils ne sont que deux devant toi" ou encore de "tu es premier, défends ta place". Je vous avais pas dit qu'il aimait se la jouer Captain Obvious ? |
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Proposant un mode carrière découpé en 5 disciplines bien distinctes (Touring, monoplaces, endurance, tuner et Street), GRID Autosport nous laisse le choix de nous concentrer dans l'une d'elles, ou bien de toucher un peu à tout à la manière d'un Sébastien Loeb. Du coup, la durée de vie dépendra énormément de vos envies, d'autant plus que la longueur des courses est modulable, ce qui permettra aux plus disponibles d'effectuer des courses d'environ 20 tours.
Pour en revenir à la construction du mode carrière, certains seront déçus de ne pas retrouver la même organisation que dans GRID premier du nom, où l'on pouvait monter sa propre écurie en achetant des voitures et en recrutant des pilotes. Ici, on enchaîne les contrats pour différentes équipes sans avoir à se soucier de notre monture, cette dernière étant gracieusement prêtée par nos employeurs.
En revanche le mode multi, qui s'apparente à celui de GRID 2, nous permet de constituer notre propre garage. Avec l'argent récolté durant les courses en ligne, vous aurez donc le loisir d'acquérir les différents bolides du jeu, mais aussi de les personnaliser à l'envi. Signalons également l'apparition des clubs Racenet, dont le principe ressemblent à ceux des clubs de Forza, à savoir rassembler un groupe de joueurs partageant les mêmes affinités en termes de voitures et de disciplines. |
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| Petite déception de ce côté également. Après une bien jolie vidéo d'introduction, qui nous plonge dans la peau d'un pilote en pleine préparation avant l'extinction des feux, c'est malheureusement le vide intersidéral quant à la narration. Le jeu se montre même très froid, le décor du menu se résumant à l'affichage d'une voiture sur fond noir. Néanmoins, tout ceci est vite oublié une fois le casque enfilé. |
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Véritable bonne surprise, GRID Autosport permet de vivre des courses extrêmement intenses, sans pour autant tomber dans la débauche d'événements dramatiques que nous proposait GRID 2.
Bien évidemment, il se montre encore beaucoup plus accessible qu'un Gran Turismo ou qu'un Forza, mais nul doute qu'une fois toutes les aides désactivées, même le plus fervent amateur de simulations saura prendre son pied, découvrant peut-être de nouvelles sensations au passage. |
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