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Final Fantasy XIV : A Realm Reborn
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - PlayStation Vita

Les

+

> Graphiquement très proche de la version PC, donc sublime.
> Les ajouts des différentes mises à jour, enrichissant un titre déjà très fourni au départ.
> Véritable déclaration d'amour à tous les Final Fantasy à travers le fan service.
> Les musiques, toujours autant réussies et inoubliables.
> Outil de mission et aléas optimisés.
> Pouvoir y jouer sur PSVita.
 

Les

> Quelques détails peu pratiques.
> Peu ergonomique sur PSVita.
> Toujours long et confus au départ, beaucoup de joueurs abandonnent vite et ne découvrent pas ce qui fait la richesse du jeu.
> La quête des atmas pour l'arme ultime, trop aléatoire.

Voilà maintenant neuf mois que Final Fantasy XIV : A Realm Reborn est sorti. Les joueurs PC et PS3 ont pu profiter de nombreux ajouts durant cette période de gestation, notamment via les mises à jour 2.1 et 2.2.
En attendant la sortie de la première extension, normalement prévue cet été en lieu et place de la MàJ 2.3, intéressons-nous un peu au lancement du jeu sur Play Station 4. 
Ce cap passé a permis au jeu de passer les 2 millions de joueurs, ce qui est tout à fait honorable pour un MMORPG. Pas de surprise pourtant, puisqu'en plus de l'incroyable richesse du titre dont nous vous faisions part dans le premier test, le jeu se pare de graphismes renversants sur ce support, ainsi que de quelques nouveautés sur lesquelles nous allons revenir. 

Testé sur PlayStation 4 par Asbel

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> Graphisme 9/10    
La comparaison avec la version PC devient caduque puisque Final Fantasy XIV : A Realm Reborn sur PS4 se rapproche de ce qu'on peut trouver sur un bon ordinateur.
Compte tenu de la densité de l'univers proposé, les développeurs ont accompli un travail miraculeux tant les problèmes de lag sont rares.
Les détails sont légions, la variété de faune et de flore a de quoi donner le tournis. Chaque région possède son propre écosystème, et en fonction du temps changeant (nuageux, pluvieux, orageux, jour, crépuscule, nuit, aube, très ensoleillé, etc.), vous serez amenés à rencontrer tel PNJ à tel endroit et tel monstre à un autre endroit. Les effets visuels sont de toute beauté et les scintillements inexistants comparés à la version PS3.
Les trois cités Etats sont quant à elles magnifiques, et vous serez vites amenés à vous attacher plus à l'une d'entre elle. Gridania propose un environnement forestier et se situe à l'Est d'Eorzéa. Ul'Dah s'étend dans les plaines arides et désertiques du Thanalan au sud du continent. Limsa Lominsa est une cité maritime située sur Vylbrand, une île au sud-est d'Eorzéa. Chacune d'entre elle est dotée d'une forte personnalité graphique et de nombreux détails les rendent vivantes à chaque moment de la journée ou de la nuit.
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> Violence 4/10    
Le jeu n'est pas violent, mais il faut avouer que l'univers sombre et mature qui y est dépeint n'est peut-être pas du goût des plus jeunes. Il ne faut pas non plus oublier qu'il s'agit d'un MMORPG et que cela demande un minimum de maturité puisque le joueur est souvent amené à unir ses forces avec d'autres personnes du monde entier.
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> Jouabilité 9/10    
Vous commencez bien sûr l'aventure en créant votre personnage. Même si ce n'est peut-être pas le système de création le plus riche dans le genre, il s'avère suffisamment fourni pour pouvoir personnalisé dans le détail son avatar. Il vous faudra choisir la race, le sexe, le clan, l'apparence physique (forme du visage, coupe de cheveux, couleur des yeux, etc.), le jour de naissance, le saint patron, le nom et le prénom et la cit-Etat dans laquelle vous voulez commencer l'aventure. Il faut évidemment choisir la classe de départ du personnage; vous avez le choix entre pugiliste, gladiateur, maître d'hast, archer, maraudeur, élémentaliste et occultiste. Vous serez par la suite amenés à choisir votre métier ; soit un métier de la main (forgeron, menuisier, orfèvre, cuisinier, armurier, tanneur, couturier, alchimiste) soit un métier de la terre (botaniste, pêcheur, mineur). Il est par exemple possible de choisir la classe maître d'hast, puis mineur et botaniste qui permettront de se procurer les matières premières (bois, minerais) nécessaire à la conception de lances (travail du menuisier) nécessaires dans cette classe de départ. Par la suite, lorsque vous aurez développer une première classe jusqu'au niveau 30 et une seconde jusqu'au niveau 15, des jobs permettant de développer de nouvelles compétences seront débloqués (par exemple si vous choisissez maître d'hast comme première classe, il vous faudra choisir maraudeur comme seconde classe à monter jusqu'au niveau 15 avant de débloquer le job de chevalier dragon). Cela peut paraître complexe sur le papier, mais tout est extrêmement bien expliqué dans le jeu.
Lors des phases de combat, il faut assigner les actions de son personnage aux touches de la manette PS4, comme précédemment sur PS3. Cela demande un véritable travail de concentration au début vu la quantité folle de possibilités. Mais le tout devient très vite instinctif et propose un plaisir de jeu rare dans la saga Final Fantasy. Seul bémol et pas des moindres, le ciblage des ennemis est parfois approximatif, ce qui est particulièrement désagréable lorsque vous êtes entrain d'arpenter un donjon avec d'autres joueurs qui attendent de vous une immédiate précision.
Venons à l'outil de mission, qui est extrêmement bien pensé pour les joueurs novices. En effet, il vous suffira de vous enregistrer pour un donjon et l'outil cherchera automatiquement d'autres joueurs pour vous accompagner. Vous pourrez alors sans autre vaguer à d'autres occupations dans le jeu jusqu'à ce que l'équipe soit au complet. A ce moment-là, vous êtes automatiquement téléporté à l'entrée du lieu et c'est parti pour l'aventure à plusieurs !
Les aléas sont également un excellent moyen de gagner de l'expérience. Ce sont des événements qui apparaissent de manière aléatoire sur la carte et qui vous poussent à abattre certains monstres en compagnie d'autres joueurs. Ceux-ci sont parfois un peu confus (imaginez une centaine de joueurs se retrouvant par hasard au même endroit et s'acharnant tous sur le même ennemi), mais restent très exaltants.
Les mandants sont d'autres moyens de rendre son personnage plus performant. Ceux-ci sont délivrés par certains PNJ à différents endroits en Eorzéa et vous propose de remplir certaines missions dans un temps limité.
Un dernier mot sur l'interface du menu qui, si elle peut paraître bien confuse dans un premier temps, s'apprivoise au fil du jeu. La gestion de votre inventaire est très claire, et s'il s'avérait que celui-ci soit plein, vous pourrez embaucher des "servants" qui peuvent gérer vos biens et votre argent.
Il est difficile de faire le tour de tout ce que propose le jeu, mais sachez que tout a été pensé pour qu'un maximum de joueurs puissent prendre part à l'aventure sans se décourager face à la multitude d'informations, bien que le début soit un peu long.
Concernant les ajouts proposés lors des MàJ, il est maintenant possible d'envoyer ses servants en mission de récolte, ce qui s'avère particulièrement pratique pour gagner du temps. Les différentes quêtes et scénarios de cette "nouvelle ère" (comprendre ce qui suit la fin du scénario principal) s'avèrent passionnants et introduisent des éléments, des races qui seront proposés dans la première extension. Il est donc possible de se confronter à nouveau aux Primordiaux (ou invocations) du scénario (Ifrit, Titan, Garuda) en mode Extrême, ainsi qu'à Léviathan et au Roi Mog.
Vous aurez également beaucoup à faire pour la quête de l'arme ultime, ce qui s'avère malheureusement parfois répétitif mais indispensable. Le Labyrinthe de Bahamut est prolongé de quatre étages à la difficulté accrue, sans oublier évidemment la possibilité de monter toutes les classes sur un seul personnage, ainsi que toutes les classes de craft et de récolte. Des centaines d'heures de jeu en perspective.
Le système de lecture à distance permet également de joueur via la console PSVita. Il faut admettre que même si l'idée est alléchante, le résultat n'est pas des plus ergonomiques, et à part pour faire de la récolte et du craft, le jeu s'avère un peu pénible sur ce petit écran. Mais saluons tout de même l'initiative qui vous permet de continuer de joueur si un de vos proches souhaite regarder la télévision par exemple.
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> Bande-son 9/10    
Fait sans précédent dans la saga, les musiques de Nobuo Uematsu pour la version 1.0 (rappelons qu'il n'avait plus composé d'OST complète depuis l'épisode 9) ont été presque entièrement remplacées par celles de Masayoshi Soken, proche collaborateur de monsieur Yoshida.
Et même s'il est difficile de l'admettre, force est de constater qu'elles sont toutes inoubliables. La richesse des environnements sonores a de quoi laisser pantois, puisque chaque lieu propose sa propre musique, qui change de jour comme de nuit. Vous ne serez jamais tenté d'écouter autre chose pendant que vous jouez tant les mélodies sont absolument inoubliables. Même le thème des chocobos, devenu plus irritant qu'autre chose dans Final Fantasy XIII est ici instantanément attachant.
Certains passages scénarisés du jeu sont doublés et il est possible de choisir entre japonais, anglais et français dans le menu de départ. Nous vous conseillons vivement une des deux premières langues, car les voix françaises sont extrêmement agaçantes.
Les nouvelles musiques proposées lors des MàJ sont toutes excellentes, et certains clins d'oeil à la série feront plaisir aux habitués.
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> Durée de vie 10/10    
Si l'on ne s'en tient qu'à la quête principale, vous en ferez évidemment le tour. Mais la force d'un MMORPG (ou sa faiblesse parfois) est de proposer un constant renouvellement grâce à des mises à jour. Les équipes de Naoki Yoshida ont annoncé qu'une nouvelle race et un nouveau scénario apparaîtront lors de la première extension qui ne devrait pas tarder. On trouve dans les MàJ un certain nombre d'éléments introduisant ces futures nouveautés, ce qui permet d'apporter une cohésion à l'ensemble. Mais vous aurez largement de quoi faire d'ici la sortie de l'extension, car en plus de pouvoir faire monter toutes les classes et métiers à leurs niveaux maximum (compter plusieurs centaines d'heures), il vous faudra vous distinguer au sein de votre guilde ou remplir le bestiaire à 100%, finir tous les mandats, etc.
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> Scénario 8/10    
Même si le scénario n'est pas autant au coeur du jeu que dans les épisodes précédents, les développeurs ont fait du bon boulot pour satisfaire également les amateurs de grandes épopées à la Final Fantasy.
Vous commencez l'aventure en Eorzéa, région située entre le continent d'Aldenard et les îles qui l'entourent. L'histoire commence 5 ans après la catastrophe ayant mis fin à la 6ème ère d'Eorzéa : le Fléau. Cet événement a été provoqué par l'Empire Garlemald qui cherchait à imposer sa suprématie en Eorzéa. La lune Dalamund a été projetée sur Terre par l'Empire, et celle-ci renfermait la puissance du Primordial Bahamut qui déchaîna sa colère. En désespoir de cause, le mage Louisoix réussit à enfermer la créature et à téléporter les guerriers de la Lumière dans une dimension intacte d'où ils pourront trouver un moyen de revenir en Eorzéa. Le monde se remet gentiment de ses cicatrices et c'est alors qu'un mystérieux homme masqué fait son apparition un peu partout. En même temps, la menace de l'Empire reste présente et les Primordiaux ont été rappelés dans certaines régions du monde. C'est dans ce climat de tension que vous, aventurier, commencez l'aventure.
Une chose est sûre, c'est que jamais le fan service propre à Final Fantasy n'avait été aussi riche. Les cristaux tiennent une place prépondérante dans l'histoire, les Mogs sont les postiers en Eorzéa, votre première monture est un chocobo, les classes qui caractérisaient les premiers épisodes de la saga sont ici de retour, Cid est évidemment là,etc. Le bestiaire propose également de réveiller pas mal de souvenirs aux joueurs nostalgiques.
Rien à redire sur l'extension du scénario proposée depuis le lancement du jeu, c'est dans la continuité de l'aventure de départ.
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> Note finale 9/10    
La note reste évidemment inchangée depuis le lancement du jeu, les équipes de Naoki Yoshida proposant un constant renouvellement dans l'aventure. Il est également agréable que ceux-ci soient très en contact avec la communauté de joueurs, ce qui permet d'être vite au courant des futurs ajouts et nouveautés.
La version PS4 ne démérite pas, car en plus de graphismes magnifiques, il est possible de continuer sa partie sur PSVita via la lecture à distance. Vu le peu de jeux d'envergure que propose la console depuis son lancement, il serait dommage de faire l'impasse sur le MMORPG de Square Enix en version next-gen.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: MMORPG
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 14.04.2014
Editeur: Square Enix
Site officiel: http://eu.finalfantasyxiv.com/lodestone/
Développeur: Square Enix
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