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Thief
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  Note générale
GamesUP.ch
4.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Quelques séquences de "haut-vol"
> Atmosphère crasseuse.
> Le challenge de ne pas tuer.
 

Les

> Une direction artistique qui souffre.
> D'étrange plantage.
> Une bande son un peu folle.
> Aucune liberté et ultra dirigiste.
> Un voleur qui grimpe où on lui dit.
> Des temps de chargements trop longs.
> Des aller et retours nauséeux.

Une gestation lente et douloureuse, telle fut le prix à payer pour un maître jeu de l’infiltration qui décida de s’attaquer à une forteresse impénétrable en usant de mécanisme usés par le temps. Les créateurs de Deus Ex abandonnèrent le panache de leur ancien chef-d’œuvre pour se lancer sur le chemin chaotique et hautement hasardeux d’un jeu constamment guidé par la ligne directrice d’un script tellement timide qu’il en oublie que le support utilisé pouvait lui offrir la liberté de totalement s’épanouir dans une Cité toute dédiée à ses aventures nocturnes. Et pendant ce temps Corvo la fine lame rit de voir ce maître voleur devoir choisir la caisse, les chenaux, le moindre interstice qui le mènera péniblement à son butin. « Ce qui est à vous est à moi » dit Garrett et c’est peut-être bien là son plus grand Déshonneur !

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 5/10    
La direction artistique et le soin apporté à quelques édifices de la grande Cité parviennent tant bien que mal à faire oublier les innombrables cafouillages techniques d’un jeu qui aurait pu faire illusion sur les consoles passées. Car sur PS4, voire une cinématique s’étrangler au point de se figer en un diaporama hirsute, de s’apercevoir au final que la liberté annoncée se limite à une succession de couloir sombre et sans relief qui doivent leur survie à de longs temps de chargements sont autant les signes annonciateurs d’une qualité générale qui avance sur le fil d’un rasoir effrité. Les rues sont vidée, exsangues de toutes vie et même les rats rasent les murs pour ne pas réveiller la populace ; pas ou peu de mendiants et seulement quelques badauds pour donner l’illusion d’une foule en colère. Le dictateur a trouvé un juste équilibre pour maintenir sa dominance sur une ville fantôme qui ne s’éveille jamais et semble atteint d’un mal incurable. La modélisation semble aussi souffrir de cette maladie tout comme les aptitudes de notre voleur qui tend ses bras comme le ferait un vélociraptor qui aurait du mal à tenir en équilibre devant la pauvreté du gameplay. Quelques rares passages traités avec un plus grand soin au niveau des effets lumineux parviennent à distiller péniblement un sentiment de crasse dans un bas de soie trop troué pour donner au jeu une atmosphère vraiment inquiétante.
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> Violence 7/10    
Certains passages sont un peu crus avec une utilisation industrielle des victimes de la Grisaille suspendu par les pieds de manière un brin grotesque. Pour le reste votre aventure pourra se faire sans trop verser le sang.
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> Jouabilité 5/10    
Un voleur boiteux qui tente désespérément de trouver sa route dans une suite de ruelle qui ne laisse que peu de place à la liberté, voilà le triste constat dont il faudra s’accommoder tout au long d’une aventure irritante et dirigiste à l’extrême. Oubliez vite les envolées lyrique de Corvo capable de se hissez sur le moindre des toits et accueillez comme il se doit un héros qui doit se contenter de gravir les obstacles qui lui sont imposés par des développeurs qui n’ont strictement rien compris au fondement même d’un gameplay réussit. Car en plus de nous faire croire à un monde ouvert, qui est en fait cerné de toutes part par des murs invisibles et des temps de chargements inimaginables qui segmentent de manière affreuse votre progression, votre héros devra prendre son mal en patience pour trouver son chemin car il lui est impossible de gravir librement un obstacle haut de un mètre, de s’agripper à une rambarde, de lâcher enfin la main à ce satané script dirigiste qui perd au passage toute logique… Une fenêtre ouverte juste sous votre nez vous demandera de faire le tour du quartier bien gentiment et cela même si vous pouviez caresser les carreaux du bout de vos doigts ! Tout simplement inimaginable pour un jeu qui devrait faire la part belle à la ruse, titiller l’esprit d’initiative pour se glisser sournoisement dans les habitations et se livrer au grand pillage. Alors certes quelques missions tirent le gameplay par le haut sans pour autant lui donner une amplitude telle qu’elle vous fera oublier les innombrables missions annexes guères passionnantes que vous sert Basso, les incroyables aller et retour que vous inflige le gameplay décidément aussi sournois que le dictateur de la Cité, la peur de se louper en tentant de déclencher un saut de quelques mètres en se disant que même les pouvoirs que vous vendra la reine des mendiantes ne seront pas suffisant à effacer la peine de ne pouvoir se libérer des énormes boulets accrochés à vos pieds. Alors pour profiter un tant soit peu de votre jeu sans engendrer de frustrations insurmontables, optez directement pour une difficulté personnalisée et jouez-là ultra discrète sans éveiller le moindre soupçon, tout en évitant de semer des cadavres sur votre chemin.
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> Bande-son 4/10    
Elle peut nous réserver de grand moment de solitude, voire même nous pousser à croire qu’un théropode se cacherait dans les recoins sombres d’une ruelle sordide. Car entendre les ronflements d’un homme qui dort au deuxième étage profondément emmitouflé dans de grosses couvertures faire autant de bruit que les canons du sultan Mehmet ravageant les murailles de Constantinople a de quoi faire rire tout comme les pertes vocales d’une populace aphone devant les contraintes des libertés d’expression imposées par le dictateur qui les poussent à ne pas terminer leurs phrases. On entend parfois de véritable mouvement populaire qui emplissent vos oreilles de grondement rageurs, sûrement l’œuvre des nombreux fantômes causés par les ravages de la Grisaille, et on se retrouve à chercher dans les rues vides d’où proviendrait ce vent de colère pour ensuite se dire que tout cela restera un mystère. D’autres ont entendu des voies et cela les a menés au bucher.
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> Durée de vie 5/10    
Ouvrir une fenêtre vous demandera parfois d’attendre plus de 20 secondes, prendre un chemin détourné pour une autre ruelle, une éternité… Alors imaginez ce que pourrons donner tous ces éléments réunis au cour d’une même mission. La durée de vie est gonflée de manière artificielle par une multitude d’obstacles invisibles et souvent incohérents qui vous demanderont sans cesse de faire des détours tellement frustrants qu’elles plomberont irrémédiablement vos envies de libertés. 10 heures de trépas pour finir la quête principale en se privant bien volontairement des missions annexes qui sont un prétexte à vous faire perdre votre temps. Reste quelques challenges assez intéressant pour ceux qui voudraient terminer le jeu à 100%.
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> Scénario 3/10    
Totalement loufoque ou alors intelligemment abracadabrant, c’est selon suivant votre tripe initial pour tenter de comprendre ce qui peut bien se cacher derrière les flashs improbables qui hantent notre héros. On vole et on rapine dans une cité corrompue par des ordres religieusement mystiques qui tentent par la terreur de soumettre une populace déjà gangrénée par la Grisaille. Un Baron semble diriger une secte obscure tandis que notre voleur essaye de faire la lumière sur la disparition tragique de son alter ego féminin. On avance en amassant un énorme butin, on se faufile même si on ne comprend rien pour finir par s’ennuyer devant un si pauvre destin.
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> Note finale 4.5/10    
Inutile de vous dire que notre voleur rase les murs le plus discrètement possible en évitant de se faire remarquer comme accablé par la honte de s’être fourvoyé dans une mission qui le dépasse irrémédiablement. Le maître de l’infiltration se retrouve à trainer son spleen dans un univers où règne l’incohérence d’une progression loufoque bardée de murs invisibles, de temps de chargements incompréhensibles et d’une ligne directrice qui ne permet aucune velléité exploratrice. Quelle chute douloureuse pour un jeu qui se devait de devenir une référence de l’infiltration. On se contentera de quelques missions qui arrivent péniblement à nous faire oublier l’énorme déception d’une licence jetée en pâture à la Grisaille.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 28.02.2014
Editeur: Square Enix
Site officiel: http://www.thiefgame.com/agegate?locale=us
Développeur: Eidos Montréal
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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