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Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
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  Note générale
GamesUP.ch
5.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Le plaisir de retrouver Snake.
> Jolie réalisation.
> Des effets de lumières séduisants.
> Excellente ambiance sonore.
> Se veut plus accessible.
 

Les

> Beaucoup trop court.
> Beaucoup trop cher.
> Trop accessible et facile pour les puristes.
> Graphiquement décevant pour du next-gen.
> Un gameplay qui perd en personnalité.

Emblématique de toute une génération de joueurs, Metal Gear Solid a disparu des écrans radar depuis quelques années déjà. La série revient aujourd’hui avec non pas un cinquième épisode mais le prologue du cinquième épisode dont la date de sortie n’a pas encore été communiquée. Inutile de dire que cet avant-goût était attendu de pieds ferme, d’autant plus qu’il représente la première incursion de MGS sur la nouvelle génération de consoles. Trépignant d’impatience, on se frottait les mains à l’idée de retrouver Snake et de pouvoir déjà se faire une idée de ce fameux « Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ». Mais le résultat est-il à la hauteur de nos attentes ? Rien n’est moins sûr…

Testé sur PlayStation 4 par Sigurd

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> Graphisme 6/10    
S’il y avait bien un point sur lequel on s’attendait à ne pas être déçu, c’était la technique. En effet, d’un prologue, on savait qu’il ne fallait pas attendre une durée de vie très conséquente. Par contre, nous étions en droit d’espérer une bonne grosse claque visuelle pour ce premier MGS sur next-gen. C’était peut-être même la raison d’être de ce prologue : nous montrer de quoi Konami était capable ! Et il faut bien avouer que le résultat est décevant. Alors que la série connaîtra avec « Phantom Pain » son premier épisode en open world, la faible distance d’affichage des modèles et le clipping nous font craindre le pire. On s’étonne également de voir une gestion de la physique souvent aléatoire et des textures qui n’ont de « next-gen » que le nom. Et si nous étions face à une version à peine améliorée d’un jeu PS3 ou Xbox 360 ? C’est la question qu’on se pose assez rapidement… Même si les éclairages nocturnes et la pluie battante confèrent à la mission du prologue une atmosphère séduisante, on a l’impression que l’éditeur s’est bien retenu d’exploiter tout le potentiel des nouvelles machines afin de pouvoir sortir son titre sur les anciens supports. Une petite visite de jour du même environnement finira de nous en convaincre…
Notons encore que si les cycles météorologiques sont fixes dans ce prologue, Konami nous promet des cycles complétements aléatoires dans « Phantom Pain », avouant ainsi à demi-mot que ce « Ground Zeroes » est une version au rabais du titre à venir.
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> Violence 7/10    
Le degré de violence de « Ground Zeroes » dépendra de votre approche. Si vous jouez à fond la carte de l’infiltration, il est possible de s’en sortir « pacifiquement » sans verser une seule goûte de sang. Par contre, vous pouvez aussi vous la jouer en mode bourrin et liquider un maximum d’ennemis. Quelque soit votre approche, nous sommes toujours face à un jeu particulièrement réaliste, sombre et destiné à un public adulte.
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> Jouabilité 6/10    
Fidèle à lui-même, Snake vous offre la possibilité d’aborder le soft de différentes manières selon le degré de discrétion que vous souhaitez adopter. Pour sa première version en « open world », l’infiltration perd forcément en exigence et « Ground Zeroes » s’avère plus accessible (et surtout plus séduisant pour les amateurs d’action) que les précédents épisodes de la série. Cette difficulté revue à la baisse est encore accentuée par de nouvelles capacités peu convaincantes. Par exemple, un mode « bullet time » s’enclenche automatiquement à chaque fois qu’un ennemi vous repère, vous laissant ainsi le soin de le liquider en toute facilité avant qu’il ne donne l’alerte. À l’aide de vos jumelles, vous pouvez également marquer tous les ennemis que vous voyez. Ces petites marques facilitent énormément vos déplacements et vous permettent de vous promener assez librement sans vous faire repérer. Accumulées, ce genre de petites modifications font qu’au final on se retrouve avec le MGS le plus facile de toute la franchise. Le débat ne manquera pas de faire rage et les puristes risques bien de s’indigner de cette refonte du gameplay.
Et si l’on apprécie la possibilité de pouvoir conduire et exploiter les véhicules présents sur la map, on se demande pourquoi les développeurs ont supprimé les quelques petits détails qui faisaient tout le charme de MGS, comme ces petits bruits que l’on pouvait faire pour divertir les ennemis. Au final, le gameplay de « Ground Zeroes » se veut plus conventionnel, plus accessible et donc forcément plus quelconque. On espère vivement que « Phantom Pain » saura introduire quelques nouveautés afin de réinjecter un peu de personnalité dans tout ça.
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> Bande-son 8/10    
Comme à son habitude, Harry Gregoson Williams fait le boulot et il le fait bien. Assez discrète, la musique se fait plus présente lorsque l’action se déclenche. On pense alors à du Hans Zimmer (notamment son travail sur les « Dark Knight » de Christopher Nolan). Pas très original mais efficace en somme. Quant au doublage de Snake, David Hayter se fait remplacer pour la première fois par un Kiefer Sutherland plutôt convainquant. On salue d’ailleurs la volonté du studio d’imposer la VO sous-titrée !
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> Durée de vie 2/10    
2, comme le double du nombre d’heures qu’il nous a fallu pour venir à bout de l’unique mission que contient ce prologue. Vous avez bien compris, la seule véritable mission que contient « Ground Zeroes » se boucle en 60 minutes montre en main. Ensuite, afin de faire passer la pilule, Konami a jugé bon d’ajouter à ce contenu ultra rachitique quelques missions complémentaires qui ressemblent plus à des démos de gameplay qu’à du véritable contenu. Alors oui, il s’agit d’un prologue, mais on aurait apprécié que le prix de vente (40CHF) corresponde au contenu. Parce que là, ça fait cher la (longue) démo !
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> Scénario 6/10    
1975, guerre froide, Cuba : « Ground Zeroes » se déroule après l’incident Peace Walker. Comme il est de coutume dans la série, Naked Snake et Big Boss prennent part à un conflit politique qui serait bien compliqué de résumer ici en quelques mots. Si les inconditionnels seront immédiatement en terrain connu, il faut reconnaître que le néophyte risque bien d’être complètement largué par l’intrigue. Ce qui n’est pas un mal en soi, au contraire. En effet, c’est peut-être uniquement sur ce point que Konami n’ose pas faire de compromis et ne tente pas absolument de s’ouvrir au public le plus large possible. Il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de se prononcer sur une trame narrative aussi courte que celle-ci...
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> Note finale 5.5/10    
Voilà typiquement le genre de titre qui nous font penser que les éditeurs prennent parfois les joueurs pour de véritables vaches à lait. Cela fait des années que les joueurs attendent ce cinquième MGS. Ces derniers auraient donc tout à fait pu patienter quelques mois supplémentaires pour découvrir ce nouvel opus et se passer d’un prologue au contenu ridicule et au prix scandaleusement élevé. Le procédé est d’autant plus regrettable qu’il ne trompe personne et s’avère finalement contreproductif. Surtout qu’en l’état, la copie est loin d’être parfaite. On espère vivement que Konami s’attèle désormais à peaufiner « Phantom Pain » et parvienne à tenir compte des reproches adressés à ce prologue pour améliorer son futur titre. « Ground Zeroes » aurait alors au moins servi à quelque chose.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 20.03.2014
Editeur: Konami
Site officiel: http://metalgearsolid.com/
Développeur: Kojima Productions
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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