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Gran Turismo 6
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Une physique revue désormais au top
> Un photo-réalisme toujours de la partie
> L'ajout de 120 voitures Premium
> Un éventail de nouveaux circuits à couper le souffle
> Une interface plus agréable et moins austère
 

Les

> Les effets sonores (moteurs et pneus particulièrement) totalement à revoir !
> Une carrière ennuyante au possible
> Une forte incitation aux micro-transactions
> Beaucoup de doublons (voire des triplons et des quadruplons) sur les 1200 voitures disponibles
> La disparition des Ferrari F1 et du circuit Top Gear (conflit avec Forza 5 ?)
> Une gestion des ombres désastreuse
> Des courses d'endurance inexistantes
> Un mode B-Spec absent
> Toujours pas de frein moteur !

C'est bien connu, les opus pairs de la série Gran Turismo sont généralement mieux réussis que les autres notamment grâce à une connaissance plus approfondie des consoles Sony avec le temps. Cela ne vous aura pas échappé, il est bien question ici du 6ème opus, alors, respecte-t-il la règle ou est-ce l'exception qui la confirme ?

Testé sur PlayStation 3 par KazeY

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> Graphisme 8/10    
Bien que la différence avec GT5 reste légère, il faut admettre que GT6 impressionne de par ses graphismes. D'abord grâce à ses modèles, même si sur les 1200 modèles présents beaucoup sont dits "standards", autrement dit issus de Gran Turismo 4 (eh oui, ça date !), il ne faut pas oublier qu'environ 400 de ces bolides sont Premiums et bénéficient d'une modélisation extérieure et intérieure aux petits oignons. On se retrouve alors avec des autos dont les courbes, les chromes et même les soudures émerveillent !
Côté circuits, c'est un peu le même constat. On sent un certain gap entre les circuits présents dans les précédents opus et ceux introduits dans GT6. Les premiers se montrent plus simplistes, presque "plats" (je ne parle pas du dénivelé) alors que les autres se révèlent plus vivants et authentiques.
GT6 est également l'occasion d'observer de nouveaux dégâts visuels. En effet, désormais des bosses apparaîtront après un choc ! Cependant, même si ces bosses sont plutôt bien localisées, elles restent très minimes et ne renforcent pas le réalisme du titre. Dans le même genre, on note l'apparition de salissures sur les voitures lors des sorties de piste, de ce côté-là, c'est plus convaincant bien qu'un peu trop exagéré à quelques reprises.
Enfin, même si j'aurais voulu ne pas avoir à en parler, GT6 souffre toujours et encore d'ombres plus qu'approximatives. On retrouve donc les mêmes soucis que dans GT5 : ombres aliasées et qui clignotent à longue distance, navrant...
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> Violence 0/10    
Hormis la claque graphique toujours opérante et les éventuels retours de force dans le volant, Gran Turismo 6 fait dans l’innocence la plus totale.
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> Jouabilité 7/10    
Alors là, c'est extrêmement frustrant ! D'un côté, on n'en revient pas d'avoir une physique aussi proche de la perfection et de l'autre, on n'en revient pas que l'IA soit aussi nulle !
Franchement, de gros efforts ont été apportés aux transferts de masse des voitures et à leurs transmissions de couple (sans doute la conséquence de critiques de la part de pilotes professionnels à l'égard de GT5), on ressent mieux les limites des voitures et le comportement de ces dernières se différencie clairement d'un modèle à l'autre (notamment au volant).
Mais nom de Dieu ! Qu'est-ce qu'on se fait chier en solo ! Aux premiers abords, on se dit que démarrer une course en départ lancé avec environ 3 secondes entre chaque voiture permettra de rendre les courses plus animées et au final, c'est tout l'inverse ! Même en prenant un véhicule largement moins performant que le reste du plateau, on parvient à combler l'écart aisément et à dépasser avec autant de facilité en freinant plus tard dans les virages. On a vraiment l'impression de faire face à une IA "trafic" et qui n'en a rien à faire des résultats rendant chaque victoire vide de mérite...
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> Bande-son 5/10    
Polyphony Digital nous avait prévenus : pas de révolution au niveau des sons moteurs ! On devra donc se coltiner une fois de plus des moteurs dérivés de sèche-mains en attendant un éventuel patch audio (ou GT7...).
En outre, les sons en cas de chocs n'ont pas été revus et c'est à se demander si les bruiteurs n'avaient que leurs mains et un mur en béton à leur disposition...
Paradoxalement, les sons des pneus sont devenus si omniprésents qu'ils camoufleraient presque le reste ! Je ne vous cache pas que les entendre crisser à chaque virage agace plus qu'autre chose (cela s’atténue tout de même en chaussant des gommes plus performantes).
Heureusement que les menus et leurs morceaux jazzy se montrent toujours aussi reposants !
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> Durée de vie 8/10    
En dépit du mode Carrière inintéressant et totalement soporifique (merci à la disparition des courses d'endurance et du mode B-Spec !), la physique de GT6 fait qu'on s'accroche très fortement au jeu et nous empêche de le délaisser, un peu comme une R8 Gordini qui peinerait à démarrer mais qui nous envoûte une fois qu'on en aurait pris le volant. Heureusement, pour nous envoûter, GT6 dispose de son mode multijoueur, beaucoup moins lent que celui de son prédécesseur et disposant d'une poignée de paramètres supplémentaires (comme la possibilité d'imposer un ou plusieurs arrêts aux stands). Mais là encore, on est frustré de voir les gains dérisoires une fois la session en ligne terminée : 2 000 Cr pour 8 tours sur le circuit de Monaco (soit 15 minutes de jeu) en 1ère position, alors qu'une course en mode Carrière, à la difficulté inexistante, rapporte pas moins de 8 000 Cr en cas de victoire pour... 3 tours, peu importe le circuit !
Mais rassurez-vous, Polyphony Digital a pensé à tout puisque les micro-transactions (plus vraiment micro...) ont fait leur arrivée dans GT6 ! Ainsi, vous pourrez acquérir 500 000 Cr pour 4.99€, 1 000 000 Cr pour 9.99€, 2 500 000 Cr pour 19.99€ et enfin, 7 000 000 Cr pour 49.99€ (le prix de la voiture la plus chère, la Jaguar XJ13, étant fixé à 20 000 000 de Cr...), elle est pas belle la vie ?!?
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> Scénario 0/10    
Malgré de faux-espoirs suscités par les déclarations de Kazunori Yamauchi (peut-être en rapport avec le film Gran Turismo au final) qui voulait "lier Gran Turismo au drame humain d'un pilote de course", le seul but de GT6 est de piloter sans se soucier des opportunités de carrière ni des offres de sponsors !
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> Note finale 7/10    
Malgré son numéro pair, Gran Turismo 6 nage dangereusement entre amélioration, stagnation et régression.
"Amélioration" parce qu'il est totalement indéniable que GT6 dépasse GT5 ne serait-ce que par son contenu mais aussi et surtout grâce à son nouveau moteur physique qui le rapproche d'une simu PC "hardcore" une fois les aides désactivées.
"Stagnation" parce que malheureusement les effets sonores n'ont pas été retravaillés à l'instar des ombres qui gâchent littéralement le niveau graphique du soft.
Et enfin, le plus effrayant, "régression" parce que la carrière solo est plus que laborieuse et se voit amputée des courses d'endurance et du mode B-Spec (peut-être pas indispensable mais très utile pendant les course de plusieurs heures) mais c'est certainement sa forte incitation aux micro-transactions qui laissera un goût plus qu'amer aux fans !
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Course
Age: dès 3 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 06.12.2013
Editeur: Sony
Site officiel: http://www.gran-turismo.com/
Développeur: Polyphony Digital
> PAROLE DU RÉDACTEUR