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Call of Duty : Ghosts
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  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Wii U - Xbox 360 - Xbox one

Les

+

> Des plans affinés et détaillés, Xbox One oblige.
> Nouvelle manette encore plus précise.
> Phases d'actions survoltées.
> Jouabilité solide.
> Très nombreux modes multi joueurs.
> IA des équipiers.
> Les Aliens s'invitent à la fête.
> Mode solo solide.
 

Les

> Mode solo trop court.
> Phases d'infiltrations sans intérêts.
> Des chars aussi rapides que des F1.
> FPS corridor.
> Bande sonore pas inoubliable.
> Aucune réelle destruction sur le terrain.

Depuis des années Battlefield nous impose un mode solo totalement insipide sans que cela influe trop durement sur sa note finale. Dans un même ordre d’idée,  la juteuse licence d’Activison se permet de nous balancer des jeux pas toujours au point lors de leur sortie et qui malgré tout finissent  par recevoir des notes dithyrambiques par ceux même qui sont en train de se déchainer comme des typhons en mal de destruction sur le dernier né des Call of Duty. Les Ghost se font littéralement étrillé par la presse et une communauté toute heureuse de suivre le chariot en hurlant à l’arnaque sans que cela ne soit justifié une seule seconde. Car ici point de bakchich pour élever une note sur une licence mais seulement une constatation honnête d’un titre qui sait encore jouer sur le grand spectacle pour nous en mettre plein la vue et cela même si le plaisir est un peu trop rapidement consommé. Alors les Ghosts, unité dépassée ou simplement en phase de rodage ? Quels sont les réels changements au niveau graphique par rapport aux versions sur PS3 et Xbox 360 ?

Testé sur Xbox one par Snake

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> Graphisme 7/10    
Si la Xbox 360 crachait toutes ses tripes pour nous offrir des séquences de destruction massive digne d’un célèbre film de Roland Emmerich, la nouvelle console de Microsoft se contente d’affiner les détails et de rendre les éclairages encore plus dynamiques. L’exploration des fonds marins qui grouillent de vie avec le ballet des requins tigre qui vous donneraient presque des envies de leurs caresser les nageoires est un des passages qui illustrent de bien belle manière le futur de cette génération de consoles, capable de gérer différents éclairages, effets spéciaux et d’offrir des plans de toute beauté avec une grande fluidité. Même constat pour le plan « Deep Space » et son clin d’œil au dernier film de Alfonso Cuarón avec ses séquences suspendu dans l’espace gravitationnel qui sont devenues beaucoup plus fines, avec un soin bien plus précis dans la modélisation de la combinaison spatiale et des équipements, sans oublier les effets de lumière bluffant qui éclairent un planète bleue encore capable de nous faire rêver. Pour le reste, les effets graphiques font toujours leur effet avec le sol qui tremble, les plaques tectoniques qui s’entrechoquent et envoient valser le tout Hollywood dans d’immense maelstrom de particules et de poussières, des stades entier qui se désintègrent et qui embellissent des niveaux dont le champ de vision se porte dans le lointain avec foule de détails pour un rendu final toujours aussi spectaculaire. Le soin apporté aux déplacements des troufions sur le terrain accroissent le sentiment d’immersion de bien belle manière. Les visages ont subit, eux aussi, un très léger lifting, affinant les traits et les expressions pour effacer le stéréotype des barbouzes et leur gueule carrée. Par conte d'autres niveaux ne semblent pas avoir été retouché avec le même soin comme si certaines scènes d’anthologie s'étaient taillées la part du lion en matière de budget. On peut aussi, légitimement pester sur l'absence total d'effet de destruction sur le terrain. Les balles ne fracassent pas les portes, les murs ne subissent aucun dégâts, les explosions ne laissent pas de trou béant dans le sol, la guerre reste donc étrangement aseptisée malgré le passage à une toute nouvelle génération de consoles capable de déclencher l'apocalypse sur les champs de bataille !!!
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> Violence 8/10    
On est dans un jeu de guerre alors les cadavres risquent bien de joncher votre route sans pour autant faire dans la surenchère. Des impacts de balles dans les corps, quelques effusions sanglantes sur les murs et une petite phase de passage à tabac sont au programme de ce titre estampillé 16+ et qui se veut un peu plus clean que les versions précédentes.
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> Jouabilité 9/10    
Call of Duty s’appuie depuis des années sur une jouabilité qui a fait ses preuves sur consoles, tant bien même que tout FPS devrait se jouer avec un clavier et une souris pour en tirer toute la quintessence. Vos barbouzes se meuvent avec agilité et peuvent facilement glisser vers les points de couvertures en pouvant maintenant tirer en se décalant vers la gauche et la droite, unique vrai changement dans le gameplay qui se veut parfaitement identiques aux épisodes précédents. On tire avec précisions en se fichant au passage des lois de la balistique avec des armes qui répondent à la moindre de vos sollicitations. Les véhicules se dirigent aussi très, voire trop facilement en se contentant de descendre et monter pour les hélicoptères et de virer pour éviter les tirs sans que cela ne trouble trop votre concentration destructrice. Les chars sont eux dopés aux amphétamines, donnant un côté pas très sérieux aux batailles qui les opposent à leurs adversaires tout aussi rapides et maniables. Le gameplay se veut excessif à tous les niveaux pour vous permettre de vous concentrer uniquement sur le frag de masse. L’arrivée d’un compagnon canin n’apporte au final pas grand-chose tant les phases d’infiltrations sont affreusement dirigistes et monotones. Car c’est là le gros point noir de cette production qui nous guide continuellement par la main au travers de scripts tellement énormes qu’ils en deviennent, soit totalement jubilatoires voire carrément nauséeux. On reste dans la plus part du temps cloisonné dans des couloirs aux murs invisibles qui s’ouvrent parfois sur des niveaux aux aires de fausse liberté. Les séquences à se cacher dans les hautes herbes deviennent ridicules et on s’étonne de voir une IA aussi aveugle dans ces moments-là, s’étonnant pas des herbes qui bougent devant leurs yeux voire des équipiers qui finissent par manquer à l’appel. Pour le reste l’IA de vos équipiers fait la part du job, les ennemis tirent plus souvent sur vous dans les modes de jeu élevés et on assiste toujours au syndrome des balles qui traversent vos copains placés devant vous sans que cela ne les dérange outre mesure.
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> Bande-son 6/10    
Étrangement celle-ci se veut discrète voire même fantomatique à tous les niveaux. Si le bruit des armes, des tempêtes et autres destructions de masse empliront vos tympans de fureur, les musiques et autres thèmes choisit pour meubler les rares séquences d’accalmie sont totalement anecdotiques et ne viendront pas troubler votre concentration pendant la bataille. On est bien loin des séquences instrumentales qui jalonnaient les anciens épisodes comme le très puissant Modern Warfare qui s’appuyait solidement sur les compositions du Britannique Stephen Barton qui rendaient chaque mission unique et terriblement addictive. Au niveau des doublages, le rendu est correct mais il manque ce petit plus qui donne du charisme aux personnages.
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> Durée de vie 9/10    
Sur ce point et malgré la petitesse du mode solo la durée de vie est colossale et risque bien de causer quelques troubles dans les familles. Le mode solo se boucle en six heurs chronos, et cela même dans le mode vétéran, ce qui est vraiment trop peu au vue des qualités du jeu qui aurait pu se permettre beaucoup plus de fantaisie pour nous offrir de longues séquences stressantes et homériques. Par contre les modes multi sont légions et devraient fédérer rapidement la communauté des frageurs et autres scoreurs individualistes dont le jeu se destine en priorité. Au menu des réjouissances, on retrouve les éternelles modes Domination, Deathmatch en équipe sur Blitz, Search & Destroy avec divers objectifs à défendre, Kill Confirmed qui vous impose de prendre les plaques de vos victimes, Infected et l’élimination des victimes infectées, le très jouissif Cranked qui vous obligera à sortir de votre trous toutes les 30 secondes après un kill sous peine d’exploser comme une baudruche, Hunted est son contrôle de diverses zones, Team Tactical sans oublier le nouveau mode Extinction qui verra les zombies remplacer par de terribles Aliens extrêmement rapides et sacrément plus coriaces. On notera aussi la possibilité de customiser son avatar à l’infini et l’arrivée bienvenue de personnage féminin qui apporte une réelle plus-value lors des escarmouches. Et comme à l’accoutumée vous allez pouvoir créer votre futur tueur en choisissant ses atouts soit en privilégiant la furtivité ou éventuellement miser sur la rapidité ou la robustesse. 7 catégories sont disponibles et qui se découvrent petit à petit suivant votre progression dans l’élite. Aligner les victimes vous octroie les fameux Killstreaks qui permettent de débloquer des atouts supplémentaires qui s’utilisent en pleine partie. Entre les drones qui révèlent les positions de vos adversaires ou carrément les molosses blindés qui avancent gatling à la main ajoutant du piment à des parties sacrément épicées. Les chiens aussi s’invitent sur les parties, modifiant radicalement le gameplay à devoir esquiver leurs attaques létales et le tir des lapins sauteurs lâchés dans les niveaux. Encore de très longues nuits de guerre virtuelle en perspective !!!
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> Scénario 6/10    
Comme d’habitude dans la licence, les explosions sont plus explicites que les lignes du script qui s’appuie cette fois-ci sur un contexte de fin du monde aux relents apocalyptiques. A force de puiser dans les ressources des sud-américains sans trop de vergogne depuis des siècles, les américains et leurs alliés ont réveillé le jaguar qui décide de mettre un grand coup de griffe à cette puissance arrogante en retournant la colère d’Odin sur ses propres terres. La station spatiale crache donc ses rayons destructeurs sur les Etats-Unis qui se retrouvent plongé dans une guerre post-apocalyptique à devoir luter sur leur terre et mener aussi le combat au sud en déployant leur unité la plus redoutable, née de légende et de faits d’armes extraordinaires, les Ghosts. On suit donc la destinée de deux frères unis par des liens du sang et sous les ordres de leur propre père qui doit régler de vieux compte avec un ancien membre de son escouade. Toujours aussi fin que la lame d’un poignard de commando, le scénario est un simple prétexte pour nous envoyer, tel un train express guerroyer sur 18 niveaux qui sont très souvent une ode à la destruction. Les clins d’œil au cinéma ne manquent pas et on applaudit le côté très Last of Us futuriste de cette production qui mène son train en brulant tous les feux rouges.
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> Note finale 7.5/10    
Même amputée de ses meilleurs guerriers, les développeurs d’Infinity Ward parviennent sans trop de difficulté à nous offrir un jeu de tir sur vitaminé et par moment absolument fantastique. On en oublierait presque l’énormité des scripts qui nous tombent sur la figure entre tremblement de terre et destruction massive et la finesse d’un scénario qui est uniquement présent pour étaler ses lignes au service d’un gameplay qui fait parler la poudre. Mais il ne faudrait pas non plus tomber dans la surenchère et oublier au passage que le solo est beaucoup trop vite bouclé et qu’il s’appuie par moment sur des mécaniques poussiéreuses et maladroites avec ses phases d’infiltration totalement loupées. Le mode multi joueurs lui se veut comme d’habitude taillé pour les guerres nerveuses et qui mettent en avant l’esprit de l’individualisme au détriment d’une meilleure collaboration comme peut nous offrir son concurrent direct, le bien nommé Battlefield 4. Au final ce sera à vous de choisir entre deux énormes licences qui ne vont pas finir de se livrer une guerre virtuelle sans merci pendant encore de très nombreuses années.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 22.11.2013
Editeur: Activision
Site officiel: http://www.callofduty.com/ghosts
Développeur: Infinity Ward
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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