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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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Sur PlayStation 3 |
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COMMENTAIRES |
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La grande force de Puppeteer se situe dans ses contours si particuliers, cette immersion immédiate en plein coeur d'un théâtre de marionnettes prenant vie. Après le magnifique Rayman Legends, les développeurs nous prouvent que les apparences rigolo-rondouillardes chères à la plate-forme made in Nintendo ne sont pas une hégémonie, bien au contraire. Dans Puppeteer, les courbes sont brisées pour arriver à un résultat final harmonieux et hétérogène de pixels biscornus et carrés.
Au début du jeu, une fois le levé de rideaux et les applaudissements passés, il est déroutant de se retrouver face à un monde fait de bois, de carton et de papier. Pourtant, le résultat est totalement pertinent et réussi par rapport au sujet. Les textures émerveillent et le soucis du détail constant donne vie à ces pantins désarticulés. Attendez-vous à quelques décrochages de mâchoire tant l'animation est fluide.
Les environnements reprennent quelques schémas habituels du jeu de plates-formes (maison hantée, neige, désert, ciel, etc.) tout en y apportant une touche de nouveauté les rendant tous complètement originaux. Le mélange de 2D en scrolling horizontal et de 3D fonctionne à merveille, encore plus lorsque des éléments sont projetés et dépassent les rideaux formant le cadre de l'écran. En un mot, Puppeteer est une oeuvre d'art, tout simplement. Arrivée en bout de course, la PS3 crache cette année tout ce qu'elle a et nous émerveille encore une fois. |
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Puppeteer est un soft avant tout destiné aux plus jeunes. Pourtant, son univers si particulier oscille entre le conte macabre et la fable merveilleuse. Vous incarnez en effet une marionnette décapitée confrontée à un ours géant mangeur d'âmes d'enfants, ce qui pourrait effrayer les plus jeunes. |
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La maniabilité est difficile à appréhender au début. Kutaro s'avère parfois capricieux dans ses mouvements et un peu lourd à diriger. On s'y habitue, mais il faut reconnaître que cet élément ne joue pas toujours en faveur du jeu, particulièrement dans les passages plus stressants.
Pourtant, une fois la première phase de tutorial passée et les ciseaux en votre possession, le plaisir de jeu s'amplifie au fur et à mesure. Les ciseaux vous permettront d'évoluer dans les niveaux, en découpant des feuilles, de la fumées ou des nuages. Des passages particulièrement jouissifs vous proposeront de couper des cordes par la longueur suivant un trajet particulier pour arriver à un point B.
Vous serez amenés à récolter une centaine de têtes différentes durant l'aventure. Malheureusement, ce système est un peu sous-exploité, puisque seulement quatre d'entre elles vous octroient de nouveaux pouvoirs. Les autres relèvent plus du gadget bien que chacune d'elles possède un secret caché dans un des mondes du jeu.
Les boss sont extrêmement réussis et variés, puisque chacun d'eux nécessite une stratégie particulière pour être vaincu. La fin de chaque combat laisse place à une phase de QTE simple mais efficace achevant l'ennemi. |
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La musique représente incontestablement l'autre grande force de Puppeteer. Les compositions sont toutes inoubliables et magnifiquement orchestrées par Patrick Doyle, transfuge de la musique de films (encore un !). Chaque monde bénéficie d'une musique correspondant à son environnement. Vous serez par exemple amenés à visiter un bateau pirate ou à avancer sur la route 66 ; les instruments utilisés lors de ces phases évoquent tout de suite l'ambiance du lieu.
On ne saluera jamais assez le talent de Patrick Doyle, parfois éclipsé par certains de ses collègues. Il déploie ici toute l'ampleur de son talent.
Les doublages sont excellents mais peuvent devenir vite agaçants, puisqu'en plus du narrateur qui vous accompagne et raconte chacun de vos faits et gestes à l'audience, vous avez le droit aux commentaires de la fille du Soleil qui vous accompagne durant presque toute l'aventure. Ceux-ci se destinent probablement aux plus jeunes joueurs et s'avère peu pertinents (en plus de la voix stridente du personnage qui n'arrange rien). Le personnage a en effet tendance à expliquer ce qui paraît évident. Par exemple, si vous vous retrouvez face à une toile d'araignée géante, elle vous dira quelque chose du genre : " Regarde Kutaro, c'est une toile d'araignée ! Il va falloir la couper pour pouvoir continuer". Heureusement que Kutaro ne parle pas, sinon ce serait le brouhaha assuré. Mais les acteurs semblent très investis et les doublages sont malgré tout très réussis.
Il faut saluer également le travail fait sur les bruitages. Par exemple, les spectateurs (que vous ne voyez évidemment pas puisqu'ils se situent hors de l'écran) n'hésiteront pas à s'exclamer ou à crier d'un air effrayé à l'arrivée d'un obstacle, ce qui peut s'avérer utile dans certaines situations. |
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Pour un jeu de plates-formes, Puppeteer est particulièrement long. Le jeu se divise en sept actes, eux-mêmes divisés en trois chapitres. Chacun de ces chapitres vous prendra entre trente minutes et une heure de jeu. Comptez donc entre douze et quinze heures pour faire le tour de la trame principale.
Mais le replay value est également conséquent, puisque pour dénicher les cent têtes de Kutaro, il vous faudra inspecter les moindres recoins de chaque chapitre. En plus de cela, chaque tête s'offre un secret disséminé dans un des mondes. Là où ça se corse et que ça peut s'avérer frustrant, c'est que vous ne pouvez avoir que trois têtes sur vous et qu'il faut avoir la bonne tête au bon moment pour espérer débloquer le secret. C'est donc un travail de longue haleine qui vous attend si vous souhaitez tout débloquer. N'oubliez pas non plus d'appuyer sur la touche bas lorsque vous trouvez une nouvelle tête, Kutaro exécute quelques pirouettes parfois hilarantes (la tête du poulet vous fait même pondre un oeuf !). |
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La Déesse de la Lune s'est faite trahir par son ours en peluche qui lui a volé la pierre lunaire lui conférant tous ses pouvoirs. Celui-ci, devenu immense et maléfique, souhaite s'emparer de la Lune et se permet même de voler les esprits des enfants de la Terre pour les transformer en marionnettes réduites en esclavage. Kutaro est l'une d'entre elles, mais celui-ci a été décapité et peut maintenant remplacer sa tête par celles qu'il trouve. Armé de sa paire de ciseaux et aidé par la fille du Soleil, celui-ci part à la recherche de la Déesse de la Lune disparue pour pouvoir combattre l'abominable Roi-Ours et libérer tous les esprits d'enfants.
Un scénario simple mais efficace qui parlera beaucoup aux plus jeunes joueurs. |
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Cette période de l'année est définitivement placée sous le signe de la plate-forme. La ressortie remasterisée de Duck Tales, Rayman Legends et maintenant Puppeteer viennent prouver que ce genre parfois sous-estimé peut s'ouvrir à de nouveaux horizons, aussi bien graphiquement qu'au niveau du gameplay.
Ce n'est peut-être pas à la rentrée scolaire que les plus jeunes pourront s'y adonner en toute liberté, mais emboitez leurs le pas et envolez vous en direction de la Lune, Kutaro a besoin de vous. |
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
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Version: |
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Genre: |
Plates-formes |
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Age: |
dès 12 ans |
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Nombre de joueurs: |
1 |
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Online: |
Non |
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Date de sortie: |
11.09.2013 |
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Editeur: |
Sony |
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Développeur: |
Sony Japan Studio |
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