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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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COMMENTAIRES |
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Cet opus de Total War fait souffler le chaud et le froid tel Zéphyr et Borée. Force est de constater que les combats en temps réel sont toujours aussi impressionnants. Le moteur affiche des milliers d'unités richement animées, des cités immenses, une profusion de navires et de magnifiques effets de lumière et ce sans sourciller... si vous avez un PC de la Nasa. Car oui, Rome 2 est beau mais également très gourmand. Cela se justifie toutefois par la quantité d'éléments affichés à l'écran.
La carte de campagne est également très belle et fourmille de détails. L'évolution des cités est particulièrement réussie et on se prend souvent à s'arrêter quelques minutes pour admirer tel ou tel détail. Néanmoins, c'est en zoomant qu'on remarque les petites imperfections graphiques du jeu. Les plus flagrantes concernent surtout les étendues d'eau. La mer souffre d'un traitement qui aurait pu être meilleur et les rivières sont parfois assez grossières. On notera également que la palette de couleurs utilisée est assez terne, ce qui pourra en chagriner certains.
Détrompez-vous néanmoins, compte tenu de l'immensité de la carte de campagne et de l'ampleur des batailles en temps réel, le jeu est réellement splendide. Et petite mention spéciale au mode cinématique tant l'immersion dans les combats via cet outil est grisante et géniale. |
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| Total War parle avant tout de guerre et cette activité, adulée par notre faible race, est rarement proprette. Néanmoins, le jeu exclu les effusions de sang. Ici pas le moindre pixel rouge en dehors des uniformes romains. On y voit par contre des hommes se battre et mourir. Il existe des options textuelles pour réduire les vaincus en esclavage ou pour les exécuter. Et le système de diplomatie et de politique illustre la cruauté qu'implique parfois la conduite d'un empire. Mais comme le disais un certain chinois au livre rouge : "La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante." |
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Comme toujours avec the Creative Assembly, nous avons le droit à un jeu très complet et mitonné aux petits oignons. Même si cela n’exclut pas quelques petites errances plus ou moins dérangeantes.
Du côté des bonnes nouvelles, on a le droit à un opus dans la digne lignée de ses prédécesseurs. Le gameplay est carré, bien pensé et très complet.
La partie gestion au tout par tour de la carte de campagne est celle qui offre le plus de changements par rapport à Shogun 2. Elle est tout d'abord bien plus vaste et présente une subdivision des régions. En effet, là où une cité correspondait à une région auparavant, à présent, les différentes provinces contiennent une à quatre cités différentes, dont une capitale. L'avantage de ce système est de regrouper plus facilement la gestion d'une carte de jeu aussi grande. De plus, les bâtiments de chaque ville ont une influence sur toute la province. Cela a pour effet de rendre plus flexible la gestion des constructions, puisque du coup les provinces sont moins exclusivement spécialisées qu'auparavant. Cependant cela rend peut être plus simpliste le gameplay de gestion.
Le système de diplomatie n'est pas des plus pointus et reste un petit peu hermétique sur les moyens d'influer positivement ou négativement sur les rapports avec les voisins et les traités. Cela étant, il est très complet et remplit totalement son rôle dans le cadre de la dimension d'un Total War. Petit bémol sur le nouveau système politique, qui théoriquement doit nous faire gérer un système de lutte de pouvoir entre les différentes familles patriciennes mais qui au final ne se manifeste que peu en dehors de quelques événements qui apparaissent ça et là. De ce côté là, la copie est à revoir pour simplement faire en sorte que ce système, intéressant au demeurant, bénéficie d'un impact plus prépondérant au sein du jeu.
Enfin, du côté des phases de stratégie en temps réel, on retrouve la même recette que d'habitude, calibrée pour correspondre à la période historique et aux particularités de la guerre à cette époque. Les affrontements sont épiques, prenants et relativement pointus. Les batailles navales sont bien plus passionnantes qu'avant et la possibilité de mixer affrontements navals et terrestres est un réel plus, tant du côté du fun que des possibilités stratégiques.
Comme d'habitude, il faudra fouiller dans l'encyclopédie pour apprendre à connaitre chaque unité et en tirer le meilleur en fonction de chaque situation rencontrée au cours d'une bataille. On pestera néanmoins encore un peu sur le manque de réactivité des unités dans certains cas.
Pour conclure, si on devait vraiment énoncer les points faibles du gameplay de ce Total War, il faudrait considérer le pathfinding parfois foireux, l'IA pas toujours brillante, le système politique brouillon, le manque de diversité dans le gameplay de chaque civilisation et l'aspect un peu trop hermétique de certaines mécaniques. Notons aussi que le temps entre deux tour, histoire que l'ordinateur résolve les déplacements des innombrables factions présentes, frise parfois l'indécence. Évidemment, la durée variera avec la puissance de votre machine. Sur la machine de test, un PC raisonnablement puissant doté de 8go de RAM et d'une processeur I7, l'attente est allégrement montée jusqu'à 7 minutes avec l'option des déplacement ennemis activées. Autant dire qu'avoir une occupation en parallèle peut parfois être la bienvenue. |
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La bande son est souvent l'aspect le plus discret et le moins mis en avant des Total War. Pourtant, force est de constater que cet aspect est particulièrement soigné. Les musiques, tout d'abord, sont vraiment superbes mais savent se faire discrètes pour simplement fournir le fond sonore idéal et propice à notre conquête du monde.
Du côté des bruitages, ils sont tous très convaincants et ajoutent un plus indéniable à l'immersion pendant les batailles.
Seules les voix restent en deçà du reste de la production. Elles ne sont guère convaincantes voir même parfois un peu trop caricaturales. |
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| La durée de vie d'un Total War, on le sait, est tout bonnement colossal (de Rhodes (haha...). Est dans le cas de ce Rome 2, cette vertu propre à la série semble être encore plus poussée. En une cinquantaine d'heures de jeu et en résolvant la majorité des batailles en automatique, c'est à peine si on a conquis la moitié de la carte. Même si cela est à pondérer avec le délai d'attente plus que conséquent entre deux tours, la durée de vie d'une seule campagne est vraiment énorme. Si on se prend ensuite à vouloir jouer avec d'autres civilisations, gagner la campagne selon l'une des trois condition de victoire différente (économie, culture ou militaire), faire des batailles sur internet ou des campagnes en coopération, on imagine sans mal pouvoir tenir jusqu'à la sortie du prochain opus. |
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| Point de scénario dans les Total War vu que nous assistons là à un jeu de stratégie pur jus où le déroulement de chaque nouvelle campagne sera différent de la précédente. Néanmoins, les batailles historiques, même si elles ne sont qu'au nombre de quatre pour le moment, offrent pour chacune une petite leçon d'histoire bienvenue dans le paysage vidéoludique. Et c'est là un autre point fort des Total War, cette volonté d'inculquer un peu de culture aux joueurs tout en les divertissant. |
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| En définitive, ce Rome 2 perpétue brillamment la série des Total War. Doté d'un gameplay solide, d'une réalisation solide, d'une durée de vie à toute épreuve et d'une dose de fun incomparable, cet opus a tout pour s'imposer comme l'un des meilleurs jeu de stratégie de l'année, et ce allégrement. Se plonger dans un Total War, c'est se faire happer par un jeu d'une immense envergure, extrêmement complet et qui dans le fond est à même de flatter et satisfaire l'ego démesuré de maitre du monde qui sommeil en chacun de nous. Et quand en plus, on a le droit à un titre qui nous cultive un peu et qui se montre historiquement assez juste, c'est un vrai bonheur. En somme, ce Rome 2 peut se fendre d'un Veni Vidi Vici sans avoir frôlé la victoire à la Pyrrhus. En bref : Labor omnia vincit improbus |
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