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| Ride to Hell : Retribution |
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Note générale
GamesUP.ch |
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2/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Xbox 360 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360 |
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COMMENTAIRES |
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| La route 66 est polluée de gros camion-citerne qui n’ont rien d’autres à faire, par la chaleur caniculaire, que de s’étendre au milieu des voies, les bikers eux se tirent la bourre comme ils le peuvent sur des tracés élaborés par le producteur du cirque Barnum. Voilà déjà un aperçu douloureux de votre périple vengeur qui vous mènera tout droit au paradis artificiel de Janis Joplin tant le jeu est une odyssée aux maux de têtes et autres délires hallucinogènes. Une chose est sûre, c’est que le jeu ne risque pas d’être approuvé par les Anges sans ailes de Frisco vu ses performances graphiques proches d’une PS2. Entre le clipping prononcé même pour les abominables textures qui s’affichent à grand peine devant votre regard incrédule, de l’aliasing à faire bruler vos yeux et des chutes de frame à la moindre surenchère visuelle sans oublier des cinématiques à faire hurler de rire tant elles virent au grotesque, vous avez là l’incroyable cylindrée de cette Harl… de cette abominable trottinette qui risque bien de mettre en danger les producteurs au vue de leur vision scabreuse du monde des bikers. |
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| Entre les scènes de cul « torrides » et la vente de drogues à des dealers hippies totalement à l’ouest, le jeu se doit d’être répertorié dans les produits à risque pour les jeunes susceptibles de ne plus vouloir un jour emmener leur copine au premier billard du coin. Les scènes d’action sont totalement loupées et souvent grotesques avec des grosses tâches qui signalent le lieu de vos déjections physiques après des combats hautement brutaux qui risquent de mettre à mal votre équilibre psychique. |
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| A elle seule cette section composte tout ce qui ne devrait plus exister dans un jeu vidéo à l’heure actuelle. Entre une conduite pseudo assistée et totalement catastrophique grâce notamment aux prouesses d’une caméra qui n’arrive même pas à vous suivre dans un virage négocié à 30 kilomètre heures et les déplacements de dinosaures d’un z’Héros incapable de franchir un obstacle de 10 cm de haut et vous comprendrez très vite pourquoi on vous paye en drogue pour mener à bien votre petite vendetta. Car vous allez devoir en sniffer de la poudre pour vous farcir les scènes de cul les plus débiles jamais osées montrées dans un jeu vidéo et de s’apercevoir que même le point de chute de votre visée ne correspond pas à l’inclinaison de votre arme comme si elle tentait de fuir ce tas de bouse immonde pour mieux se repoudrer le nez entre deux QTE. Car les actions contextuelles proposée sont au niveau du jeu, foireuses et totalement sans intérêt. Sauf peut-être pour le mode rage qui va vous montrer qu’on peut même se foutre de la gueule de votre rebelle en le faisant passer pour un Lamas enragé prêt à mordre et à cracher sur ses malheureuses victimes. |
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| Si vous pensiez rouler cheveux au vent, votre blouson en cuir négligemment ouvert sur votre torse viril bercé par la douce mélodie de votre grosse bécane en écoutant un riff sauvage de Judas Priest ou Motörhead, somnoler sur les ballades mélancoliques de Willie Nelson et de Hank Williams Jr, alors courez vite vous acheter un scooter car les musiques imposées par ce tue-tympan sont tout simplement un appel au meurtre en série qui donnerait envie de fracasser votre belle Harley contre le premier poteau télégraphique rencontré. C’est tout simplement abominable et je ne vous parle même pas des doublages qui sont digne d’une production de série Z. Même les belles bécanes en pleurent de dépit !!! |
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| Sûrement dans la moyenne des productions actuelles mais pour être franc avec vous je ne me suis pas hasardé très longtemps sur les routes poussiéreuses tant les maux de têtes engendrés par les trop nombreux bugs et autres joyeusetés scintillantes présentes dans les niveaux m’ont donné envie d’aller cuver mon Jack Daniel. |
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| Votre Équipée Sauvage devient très vite l’égale de production comme Torque ou Motor Psycho tant le synopsis frise le ridicule et rendrait même le film Nouveaux Mousquetaires et Intervention Spéciale, avec un David Hasselhoff ridicule en chevalier de la route, comme une perle du 7ème art. Cette histoire de vengeance, se situant pendant les années 60 post traumatique de la guerre du Viêt-Nam, est déjà un candidat pour un des pires scénarios élaborés dans un jeu vidéo. |
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| Cumuler avec une telle maestria autant de bugs et d’inepties est déjà une grande victoire pour un jeu qui terminera impitoyablement son road movies entre deux réverbères. Digne d’être adapté immédiatement pour le cinéma par un fantasque réalisateur qui n’hésite pas à transformer les perles vidéo-ludiques en des œuvres inénarrable, Ride to Hell Retribution ne risque pas de faire de l’ombre au prochain GTA, malgré sa tentative désespérée de se faire passer aux yeux de Wikipédia pour une véritable ode aux grosses bécanes et autres blousons cloutés. |
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