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The Walking Dead : Survival Instinct
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
2.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Des bons doublages.
> Le thème musical principal.
> La voix de Micheal Rooker.
 

Les

> Graphiquement laid.
> Des QTE risibles.
> IA absente.
> Gameplay nullissime.
> Encore une licence détruite.
> Combats sans intérêt.
> Une pourriture signée Activision.

Les zombies sont des êtres décharnés, pourris et totalement déshumanisés qui reviennent sur terre, lorsque les enfers manquent de place, pour dévorer la race humaine en leur faisant subir un long supplice en guise de trépas. Activision l’a très bien compris et a décidé de punir les pauvres vaches à lait que nous sommes en nous faisant payer le prix fort pour un jeu aux relents fétides qui se cache sournoisement derrière un titre évocateur d’une série à succès qui ne méritait pas d’être jetée en pâture telle une viande avariée. Oubliez vite les prémices d’un survival aussi flippant que le chef-d’œuvre d’AMC, n’imaginez même pas retrouver tout le savoir-faire et l’ingéniosité du studio Telltale qui a su sublimer les zombies d’un simple point’click ; plongez directement dans les tréfonds de l’abominable avec un jeu dont le titre est à lui seul une infamante farce.


 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 2/10    
Ce qui a de bien dans le titre d’Activision, c’est le mimétisme parfait entre les êtres décharnés qui croiseront votre route et le moteur graphique qui semble tout droit sorti d’une vieille tombe abandonnée depuis des décennies, dans un endroit gardé secret, pour ne pas traumatiser les jeunes personnes qui auraient eu la mauvaise idée de la profaner. C’est d’une mocheté absolue, un véritable saccage visuel sans une once de créativité qui vous agresse aussi violemment que le ferait une meute de zombie affamé. Les intérieurs sont vides comme le cerveau de nos rodeurs, les textures affreuses un peu à l’image du peeling et autres ravalements de façades des survivants rencontrés lors de votre road movies tragique, les lieux visités tout droit sorti de l’imaginaire de l’esprit torturé d’un Ed Kemper qui a du baver de joie devant l’incroyable diversité des fermes et autres maisons abandonnées qui auraient pu être des lieux totalement en adéquation avec ses tripes morbides. On peut se demander comment les acteurs renommés que son Norman Reedus et Micheal Rooker ont pu se laisser entraîner dans une telle monstruosité. La taille du chèque et le nombre de zéro est à mon sens l’unique réponse d’un budget dont la plus grosse partie a du finir dans leurs poches.
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> Violence 5/10    
Estampiller un tel jeu avec une mention 18+ est presque une farce digne du Rocky Horror Picture Show. L’unique moment de violence surviendra au bout de quelques minutes... moment terrible… crispation incontrôlable… un râle… un peu de bave vous coulant aux coins des lèvres de penser que vous venez d’enrichir un tout petit peu plus une société qui s’est bien fichue de vous.
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> Jouabilité 3/10    
Le jeu d’Activision propose sans aucun doute possible la séquence de QTE la plus débile de l’histoire des jeux vidéo !!! Non content de se cacher derrière des mécaniques pourries qui ne permettent pas à un être plus ou moins normalement constitué d’enjamber un obstacle de 10 cm de haut, d’offrir des combats tellement mou du genou et farfelu qui vous permettront d’enchaîner les morts furtives même en jouant de la cornemuse, l’instinct de survie de ce titre incroyable vous donnera l’occasion de fracasser les crânes des zombies à la queue leu leu dans une séquence digne d’un film comique. Il suffit de se laisser agripper par l’un des vieux décharnés présent dans les niveaux pour ensuite se livrer à une sorte de manipulation un peu scabreuse qui consistera à diriger votre curseur sur la tronche des débris décharnés pour ensuite les voire attendre bien docilement que vous leur éclatiez le crâne en cliquant nerveusement sur la touche d’attaque. Même entouré de 15 zombies, ceux-ci attendront patiemment que la seule cible présente à l’écran tente de vous mordre, pendant que vous vous dépêtrer avec la lourdeur des commandes, pour vous laisser tout le temps ensuite de passer à la suivante quand les mécaniques du gameplay seront partiellement assimilées. C’est limite hilarant, tellement le niveau de stupidité atteint un paroxysme rarement proposé dans un jeu vidéo. Les zombies sont dénués de la moindre once d’intelligence tout comme les survivants que vous croiserez sur votre route, sorte d’appâts à viande que vous jetterez en pâture à la faune locale. L’idée de faire équipe avec les rares survivants encore en état de réfléchir partait d’une très bonne intention et les prémices de pouvoir leur confier des tâches collectives une sorte d’exutoire à la calamiteuse trame de base. Mais tout cela fini en vulgaire pâtée pour chien devant l’inutilité de ces boulets qui seront très vite sacrifiés pour quelques chips et autres boissons énergétiques. Et comme les trajets d’une carte à l’autre se font dans des berlines très restreintes en terme de places… on finira par les jeter par-dessus-bord sans aucun remord.
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> Bande-son 5/10    
Comme l’intégralité du budget a fini dans les poches des deux acteurs, héros bien malgré eux de cette horrible production d’outre-tombe, les doublages sont de qualités et on retrouve avec un certain plaisir les intonations et les répliques cinglantes de nos deux compères qui se livrent à un chassé-croisé relationnel totalement barré et ambigüe. Le timbre de la voix caverneuse et un brin psychotique de l’acteur Micheal Rooker est un vrai régal qui fait par moment oublier dans quelle panade on s’est fourré. La bande son est toujours aussi mélancolique et porteuse de danger avec sa partition de cordes répétitive qui nous transportent directement dans l’univers de la saga. Les morceaux ont été composés par l’Américain Bear McCreary, notamment connu pour son travail sur la série Battlestar Galactica. Hélas malgré les efforts des deux comédiens et un main thème déjà culte, ce Walkind Dead réveillera en vous des instincts de survie qui vous pousseront à fermer les yeux pour ne pas gâcher le seul point positif de cette abomination.
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> Durée de vie 3/10    
Je ne sais pas combien de temps un estomac rodé et habitué au mauvais traitement culinaire, que pourrait être un faritas fourré à la couenne et au ragout de zombie mal cuit, résistera à l’envie de régurgiter le contenu de cette infâme daube dans les minutes qui suivent la pénible dégustation d’une intro annonciatrice d’un bien fétide banquet. Car si vous avez le courage de vous lancer dans une histoire qui peut se boucler en 5 ou 6 heures, tout au plus, c’est que vous n’avez vraiment rien de mieux à faire pour soulager votre organe affamé. Et si votre faim de chair fraîche et à ce point insupportable, jetez-vous sans ménagement sur d’autres titres… ou éventuellement le morceau de steak que vous destiniez à votre gentil toutou.
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> Scénario 3/10    
L’histoire débute avant les évènements tragiques racontés dans la première saison de la série Walking Dead. Darryl Dixon voit son oncle finir sous les crocs acérés et décharnés d’un affreux mort vivant. S’en suivra un road movie à la limite du loufoque qui poussera le petit oisillon à partir à la recherche de l’affreux merle pour le sortit de son nid douillet. Son destin abominable le fera croiser toute une galerie de personnage, dont vous n’en aurez rapidement rien à foutre, et votre unique but sera de survivre aux calamités qui se jetteront littéralement à votre figure !!!
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> Note finale 2.5/10    
Les morts-vivants ne le sont plus et la horde clopinant sur ses moignons retourne dans le caveau qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Walkind Dead laisse de côté son instinct de survie pour nous propulser dans une sorte de road trip totalement foireux qui louche du côté des films à très petit budget des années 80, qui nous contaient les histoires improbables de zombies abominables aux maquillages pourris et dégoulinant de mauvaises intentions qui se jetaient aux cous de malheureuses victimes qui commençaient déjà à hurler avant la morsure fatale. Car vous allez crier de douleur devant un tel navet qui n’arrive même pas à se cacher dans l’ombre de la série culte dont elle usurpe le nom. Affreux visuellement, QTE loufoques et ambiance aux abonnés absents, il ne reste que les doublages pour faire illusion quelques minutes face à cette marche des morts boiteuse et extrêmement couteuse.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 22.03.2013
Editeur: Activision
Site officiel: http://www.thewalkingdeadsurvivalinstinct.com/
Développeur: Terminal Reality
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Grâce à Activision, je suis en train de gentiment toucher le fond de l'enfer vidéo-ludique. Ce titre est tout simplement abominable et son prix est une insulte pour toutes les malheureuses personnes qui se seront fait avoir par la jaquette si prometteuse.