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Note générale
GamesUP.ch |
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3/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Xbox 360 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360 |
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COMMENTAIRES |
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| On est directement accueillit à bord de l’Enterprise par une bouillie infâme de couleurs criardes, sorte d’art d’éco brouillon et non assumé des années 70s où tentent de se dissimuler des bugs abominables qui semble être les nouvelles entités d’une espèce encore inconnue dans les mondes oubliés, capable de littéralement perforer la tête de notre joyeux tandem pour nous infliger une image un peu gore en vue de l’intérieur de crâne de héros bien désert dès que l’on rapproche la caméra subjective. Car la surprise de cette sorte de bizutage spatial prend très vite la tournure d’une très mauvaise farce face à un équipage stratifié dans des blocs de pierres, gesticulant avec peine face à leur lourde responsabilité de ne pas être demandeur de quelques cacahuètes qu’on voudrait bien leur jeter. C’est vide, mort et on semble évoluer dans un vieux musée décrépis des souvenirs d’une saga légendaire, exsangue de moyen financier pour redorer les blasons de la flotte, oublié par les visiteurs déjà happé par les visuels sublimes de Mass Effect. Star Trek nous entraîne à des années lumières de ce que devrait être un jeu formaté en 2013 et le risible des batailles spatiales un avant-goût de l’apocalypse vidéo-ludique. |
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| Si dans l’espace personne ou presque ne vous entendra hurler, sachez tout de même que le jeu ne vous fera pas endurer de longs flashbacks cauchemardesques et autres hallucinations cher à Isaac Clark. Ici tout est flashy et coloré et même les explosions censés désintégrer des centaines d’hommes d’équipage se font dans une joyeuse bouillie pixellisée. |
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| Taillé pour le coop, le mode solo peut rapidement devenir injouable si vous ne trouvez pas rapidement dans l’hyper espace un pauvre bougre pour partager votre fardeau. Car que ce soit Spock aux grandes oreilles ou Kirk la réplique sexiste, nos deux « zéros » sont dotés d’une absence d’IA qui les empêche d’ouvrir une simple porte ou de pirater un tout petit système sans que cela engendre des situations tragi-comiques douteuses et scandaleuses. La mission de sauvetage de l’humanité se transforme en un véritable calvaire de voire votre pauvre équipier littéralement happé dans les parois des structures, gesticulant comme un être passé au Phaseurs n’arrivant pas à se dépêtrer de ces couloirs trop étroits pour son QI, se jetant au milieu des tirs ennemis sans sourciller, tournant en rond comme un débile face aux hordes de lézards trop content de l’aubaine de pouvoir gober une mouche aussi facilement. Vous pouvez rajouter à votre cauchemar des déplacements lourds et totalement imprécis, un système de couverture anémique et des armes sans aucune pèche qui vous demanderont de passer au scanner tout ce qui traîne pour avoir l’insignifiant honneur d’améliorer votre outil de travail de pièces « customisables » hors de prix et totalement sans intérêts. Trouvez-vous vite un ennemi pour vous accompagner dans votre périple car vous pourriez très vite vous retrouver à hurler tout seul dans l’espace sans que personne ne vienne vous aider. |
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| Les thèmes musicaux de la saga sont sublimes et on retiendra le travail de Michael Giacchino qui n’a pas dénaturé l’œuvre originale d’Alexandre Courage et son main thème intemporel en revisitant de bien belle manière une bande sonore qui est une invitation au voyage spatial. Malheureusement les doublages ne sont pas à la hauteur et on peine à reconnaître les doubleurs officiels de la saga qui semblent avoir préféré siffler quelques bières au bar des boucanier de l’espace au lieu de perdre leur temps dans des dialogues insipides et sans intérêt que le travail labial totalement loupé rend encore plus tragique. Les bruits des armes très kitch et leur « pitch pitch » métallique ne parvient pas à entretenir un semblant de sérieux dans ces combats spatiaux dénués de tout intérêt qui sont un hymne à la somnolence. |
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| Suivant votre degré de patience, votre engouement sans faille pour cette saga légendaire, votre long apprentissage pour devenir un officier dans la Starfleet, votre zen attitude devant les bugs et autres joyeusetés qui barreront votre route, votre propension à scanner le moindre débris se cachant dans les endroits les plus sombres de la galaxie en tenant à bout de bras votre ami le Tricordeur, à faire fi des cinématiques qui n’arrivent jamais à vous plonger dans l’ambiance, de dialogues illisibles et trop souvent creux, vous arriverez peut-être à tenir quelques heures voire plus pour venir à bout d’une aventure pas très palpitante qui arrive quand même à s’échelonner sur une dizaine d’heures. |
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| Faisant suite directement aux événements tragiques comptés dans le fabuleux film de 2009 de J.J Abrams qui voyait la civilisation Vulcain proche de l’extinction après la purification de leur planète par la substance rouge, acte vengeur d’une civilisation Klingons bafouée dans son honneur. Les bribes de la civilisation vulcaine pensait avoir trouvé une nouvelle planète… c’était sans compter sur l’arrivée d’une toute nouvelle race de lézard au style vélociraptor à peine assumé qui va mettre le souk dans l’hyper-espace en s’attaquant à des colonies humaines. Nos deux super héros vont devoir unir leur force pour le meilleur… et surtout le pire pour endiguer cette toute nouvelle invasion verdâtre histoire de permettre à d’autres races bien plus charismatiques de trouver enfin le sommeil entre les cris gutturaux et autres râles de gorets d’une espèce pas vraiment silencieuse. |
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| Telle l’explosion d’une super nova dans les fins fond du cosmos, Star Trek se consumera pour ne former qu’une toute petite étoile gazeuse qui ne permettra même pas l’émergence d’un utopique ambrions de vie. Car rien ne peut être sauvé de cet affreux naufrage, pas même le capitaine Kirk qui doit regretter de s’être montré si arrogant et prétentieux pour finalement finir aux commandes d’un tel vaisseau. |
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