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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo 3DS |
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Sur Nintendo 3DS |
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COMMENTAIRES |
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Les développeurs de Next Level Games ont fait très fort, puisqu’il s’agit probablement du plus beau jeu de la console. Les textures sont sublimes et appuient sur les aspects cartoonesques et biscornus qui caractérisent le soft. On se croirait parfois dans un film de Tim Burton mélangé à l’ambiance des Looney Tunes. Les expressions de Luigi sont mémorables, il faut le voir froncer les sourcils de peur et d’interrogation face à l’inconnu, le voir grelotter et apercevoir sa respiration dans le monde hivernal, ainsi que ses pas magnifiquement modélisés dans la neige. Les fantômes ont aussi des mimiques inoubliables qui en font des ennemis tour à tour effrayants et amusants. Chaque monde possède une ambiance propre, mention spéciale à celui envahi par des plantes carnivores et au monde enneigé.
La 3D stéréoscopique est pour une fois utilisée à bon escient, puisqu’une impression de profondeur et de vertige se dégage de certains lieux. |
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Le jeu n’est pas violent, mais une ambiance oppressante s’en dégage parfois, et l’équilibre entre humour et épouvante risque d’être difficilement perçu par les plus jeunes joueurs. Le Roi Boo est quant à lui effrayant, les autres fantômes ne font pas peur, mais les bruitages sont parfois oppressants. On entend fréquemment un rire de Boo au loin, et difficile de ne pas imaginer que la créature ectoplasmique se trouve dans la même pièce que Luigi et l’ambiance macabre est parfois très appuyée (Luigi se confronte à des momies, des chauves-souris ou des araignées). |
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La prise en main est très instinctive. Une fois l’Ectoblast 5000 (successeur du 3000, mais ça reste cet éternel aspirateur) en possession, Luigi se débrouille comme un chef pour aspirer les fantômes, même si ceux-ci s’avèrent de plus en plus coriaces au fur et à mesure de l’aventure. Il faut leur vider la jauge de vie en les aspirant dans la direction opposée à celle qu’ils empruntent. Il faudra user du Spectroflash pour les faire apparaître et les éblouir, et parfois la maniabilité s’avère un peu hasardeuse dans ces très courtes phases, mais rien de rédhibitoire. Luigi possède également un Révèloscope qui permet de dénicher les Boo cachés ainsi que de révéler des éléments du décor cachés par de petites sphères fantomatiques. Il est également possible de l’utiliser sur certains tableaux pour libérer un Toad prisonnier ou révéler un trésor.
L’action se déroule dans cinq mondes très différents, eux-mêmes séparés en quatre ou cinq missions à effectuer. Il faudra tour à tour soit capturer l’ectochien, soit dénicher tel ou tel fantôme qui a volé un mécanisme pour empêcher l’avancée de Luigi, soit sauver les Toad faits prisonniers. Il est conseillé de tout explorer, puisque l’accumulation d’argent permet d’améliorer l’Ectoblast 5000. On en trouve un peu partout, au plafond, dans des tiroirs, dans des toiles d’araignées ou encore dans des tas de poussière à aspirer frénétiquement.
Il faut également compter sur des phases de réflexion qui ponctuent l’aventure et permettent de la rendre plus hétéroclite. Bref, en gros, on ne s’ennuie jamais, et fouiller tous les moindres recoins du jeu s’avère presque indissociable du reste de l’aventure, alors qu’il ne s’agirait que d’un plus facultatif et ennuyeux dans certains autres jeux du genre.
Seul petit bémol, si vous ne trouvez pas l’os doré caché dans chaque niveau qui vous permet de revenir à la vie en cas d’échec, vous serez contraint de refaire intégralement le niveau, et cela peut s’avérer parfois agaçant tant certains fantômes sont coriaces. |
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Les musiques sont peu nombreuses mais inoubliables. Elles évoluent au fil de l’aventure, une mélodie entendue dans le premier monde apparaîtra par exemple dans le monde enneigé mais avec des nuances cristallines correspondant à l’ambiance. En plus de cela, Luigi chantonne les airs, et son doublage est toujours aussi réussi. Les bruitages émanant du docteur sont très étranges mais correspondent bien à son personnage de vieux savant fou. Les Toad et les Boo font toujours le même bruit. On notera des nuances dans les bruitages des différents fantômes, par exemple les violets font un bruit de chat qui feule, alors que d’autres émettent simplement de petits rires sardoniques. |
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Il vous faudra au moins 15 heures de jeu pour en venir à bout en ligne droite, plus 5 ou 6 heures de plus pour dénicher tous les Boo cachés ainsi que toutes les gemmes. Une fois les 5 Boo d’un monde dénichés, vous débloquerez un niveau bonus rallongeant encore un peu une durée de vie déjà conséquente. En plus de cela, la difficulté est progressive, et vers la fin il vous faudra probablement refaire certains mondes pour récolter un maximum d’argent et faire évoluer l’Ectoblast. Les énigmes sont parfois tordues, et chaque élément du décor devra être minutieusement analysé pour trouver certaines solutions, particulièrement durant les confrontations avec les boss.
Non content de proposer un mode solo qui se suffisait à lui-même, Luigi’s Mansion 2 peut se targuer de posséder un excellent mode multijoueurs en local, puisque vous pourrez gravir une tour et aspirer un maximum de fantômes en vous entraidant jusqu’à quatre joueurs. |
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Le docteur K.Tastroff, fidèle au poste depuis le premier opus, constate du jour au lendemain que ses assistants fantômes sont devenus agressifs. Au même moment, le Roi Boo, de retour après avoir été fait prisonnier dans un tableau, détruit la Lune Noire de la Vallée des Ombres. Le docteur comprend que c’est la cause de l’état de ses amis ectoplasmiques, et doit faire appel à Luigi pour y remédier. Luigi va donc se balader dans cinq mondes différents pour récupérer les cinq fragments de Lune et remettre les choses en ordre.
Certes, l’histoire n’a rien de très original, mais elle s’avère suffisamment captivante pour qu’on ne s’ennuie jamais, puisque Luigi va de rebondissements en rebondissements au fil des mondes, avec l’apparition de nouveaux fantômes commettant de nombreux méfaits. La lâcheté et la peur qui caractérisent Luigi en font un personnage éminemment plus attachant que son grand frère très sûr de lui, et c’est une merveille de l’entendre chantonner au rythme de la musique. On s’y attache instantanément, ainsi qu’à l’ectochien qui viendra ponctuer l’aventure de ses apparitions. |
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S’il ne fallait posséder qu’un jeu sur 3DS, ce serait bien ce Luigi’s Mansion 2. Même s’il souffre de quelques petits défauts (dont une maniabilité approximative avec le pad lors de certaines phases), ils sont très rapidement oubliés face à l’immense plaisir de jeu ressenti. Du début à la fin, le soft déploie une ambiance décoiffante, un bestiaire mémorable, des lieux très variés et inoubliables… Mais surtout, un héros très attachant, maladroit et peureux, mais qui saura braver tous les défis pour rendre service à son ami K.Tastroff.
Certes, en dix ans, on a pu oublier que Luigi pouvait aussi s’émanciper de l’écrasante influence de son frère aux couleurs rouges, mais les développeurs de chez Next Level Games ne l’ont pas oublié et lui offre ici une aventure largement à la hauteur de celles du petit plombier trapu. |
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