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Fist of the North Star : Ken's Rage 2
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
4.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> La saga complète du manga enfin !
> Plein de personnages jouables
> Bande-son pêchues
> Durée de vie
> Système d'esquives efficace
> Mode Rêves en multijoueurs
> Doublage en japonais
 

Les

> Techniquement dépassé, niveaux répétitifs
> Cinématiques moisies
> Mode story toujours en solo uniquement
> On est obligé de se retaper toute la première saga surtout quand on l'a déjà faite dans le premier Ken's Rage !
> Système des parchemins moins pratique que précédemment
> DLC ! On doit racheter des costumes ! impossible de récupérer ceux acquis du premier Ken's Rage !

Hokuto no Ken fête ses trente ans ! Le célèbre manga polémique des années 1990, plus connu sous nos latitudes sous le nom francophone de Ken le survivant, se voit affubler d’une énième et « nouvelle » adaptation en jeux vidéo pour le plus grand bonheur des aficionados de la part de Tecmo Koei. Ken’s Rage 2 corrige et améliore les lacunes du premier opus sorti en 2010 mais reste totalement dépassé par l’évolution technologique actuelle ! En tant que l’héritier direct de la saga Dynasty Warriors, on ne peut qu’être déçu par si peu d’implication de la part d’Omega Force sur ce point ! 

Testé sur Xbox 360 par Evil

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> Graphisme 4/10    
Autant le premier Ken’s Rage offrait des cinématiques de toutes beautés autant cette seconde fournée fait dans le moisi. Les cuts scènes sont grossières et mises en avant par des cases de manga animées laissant transparaitre un semblant d’animation où les protagonistes sont aussi stoïques que des sarments de vignes plantés droit dans le terrain. Les mouvements des lèvres et expressions des personnages font dans la toxine botulique avec autant d’animations faciales qu’un poisson rouge dans son bocal ! La modélisation en gros plan est inexcusable à notre époque où même Aliens Colonial Marines fait dans le Michel-Ange à côté ! Le choix des textures est vraiment à vomir par leurs tonalités ternes et par leurs rendus de bas étage; on dirait du Minecraft avec des bottes de paille pour faire le sol et des murs en béton sans aucunes nuances de gris. Les cheveux et les vêtements des protagonistes semble moulés dans du plastique par leur absence totale de déplacements. Bref, heureusement que l’on arrive à reconnaitre les personnages principaux car pour le reste, même les implosions des corps sont complètement loupées ! Les PNJ ennemis sont tous des photocopies les uns des autres avec juste une crête ou un costume pour les différencier de leur médiocrité! Heureusement que les boss intermédiaires et boss principaux sont là pour assainir la représentation ! Une catastrophe technique qui aurait été excusable sur une PlayStation 2, mais pas sur next-gen !
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> Violence 9/10    
Hokuto no Ken ! C’est sang pour sang, dent pour dent ! Amateur de petits poneys et autres trucs mielleux, passez votre chemin ! Place au règne de la terreur et du carnage. Attention les scènes sont susceptibles de choquer les plus jeunes et les gens bien-pensants ! Nous sommes loin quand même d’un bon gros God of War III, qui fait encore plus dans le trash !
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> Jouabilité 5/10    
Si vous aimez piloter des robots qui n’en sont pas alors soyez les bienvenus sur les terres d’Omega Force ! Soulignons que Ken est déjà beaucoup plus rapide que dans le premier opus, mais ce dernier reste rigide et maladroit dans l’exécution de ses enchainements. Le bouton de saut laisse sa place à un bouton d’esquive bien pratique qui rend les affrontements plus dynamiques. Encore faut-il que la caméra suive correctement l’action au lieu d’aller aux champignons… Les phases de QTE sont remplacées par un système simplifié qui demande d’appuyer sur une touche précise à un moment clé. Les boss du coup sont vraiment faciles à abattre et demandent moins de dextérité. Le pire s’est que les protagonistes du Nanto sont 10 fois plus agréables à jouer que notre cher Ken, pauvre de lui ! Le système d’évolution des compétences est automatique et permet de combiner des parchemins récupérés sur le terrain pour bonifier les arcanes du Hokuto ! Jusqu’à 16 artefacts peuvent être stockés par personnage, sinon il vous faudra laisser l’excédent de matériel aux statues éparpillées dans le jeu de la déesse représentante du Hokuto Originel ou les partager avec d’autres combattants. Mais bien sûr, pour obtenir les plus précieux il vous faudra parcourir le jeu en mode online exclusivement ! Déjà que le jeu devient très vite ennuyeux en solo… Surtout que vous allez surtout privilégier les attaques de masse pour gagner du temps et éliminer le plus vite possible le menu frottin qui déboule par paquet de cent !
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> Bande-son 7/10    
Tapant dans le pure hard rock pendant les phases de jeu, la bande-son sait se la jouer douce au firmament des passages les plus marquant. La B.O originale de l’animé, faute de droits d’exploitation, aurait cependant été bien mieux adaptée dans le contexte. L’ambiance est là et les doublages originaux en japonais font merveilles.
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> Durée de vie 8/10    
Comptez une bonne vingtaine d’heure pour venir à bout du solo qui regroupe rappelons le, l’intégrale de l’histoire du manga papier ! Le mode rêve permet d’en savoir un peu plus sur les autres guerriers qui se débloqueront via le mode histoire et de revivre l’aventure en coopération ainsi que les tribulations des différentes écoles martiales représentées. Les développeurs ont même intégré des scénarios totalement improbables, histoire de garnir encore plus le menu déjà copieux de cette galette. Rajoutez encore en supplément, un mode multijoueur inspiré de Dynasty Warriors où vous devez éliminer les troupes ennemis entières sur une carte jouable jusqu’à 8 joueurs.
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> Scénario 8/10    
Ecrit par Buronson et dessiné par Tesuo Hara depuis 1983, le scénario nous raconte les péripéties de Kenshiro l’héritier du Hokuto Shinken, dans un monde stérile ravagé par la fureur des bombes atomiques et la folie des hommes. Dans ce désert de taille planétaire où les océans et la végétation ont presque complétement disparus, seul les forts survivent en dominant les faibles. Très proche de Mad Max, l’ambiance post-apocalyptique laisse entrevoir des séquences fortes et violentes où l’homme aux sept cicatrices fera la connaissance de divers protagonistes charismatiques qui changeront à jamais notre survivant de l’enfer, en l’emmenant sur le chemin de combats fratricides poignants, à travers l’usage d’art martiaux chinois ancestraux. Regroupant l’intégralité du manga, l’aventure nous fait parcourir les parties une et deux. La deux étant inédite et peu connue en Europe. La première partie fait revivre la saga archi-connue de bottage de fesses des généraux du Nanto en passant par l’affrontement final contre Raoh.
La seconde partie et beaucoup plus intéressante : Plusieurs années après la mort de Raoh et de Yuria, Ken revient pour prêter main forte à Batt et Lynn qui sont maintenant devenus adultes et leaders de l’armée du Hokuto. Cette milice rebelle se bat contre l’autoritarisme des troupes de l’empereur céleste qui sont commandées par Jakoh, un infâme bonhomme qui a peur du noir et de l’ombre du Hokuto. Ce malfamé réduit en esclavage les villageois des alentours en les faisant tourner autour d'une dynamo géante au centre de son château jusqu’à la mort, afin du lui fournir de l’électricité et de la lumière en permanence. Ken se mesurera ainsi aux maitres de l’école Gento Kokken spécialisés dans l'envoi d'énergie dévastatrice sur leurs adversaires sous forme d'une lumière capable d’anéantir les tissus cellulaires vivants, un peu comme un four micro-onde. Une fois Jakoh vaincu, Lynn se retrouve enlevée et Ken se doit de traverser le seul océan restant au monde pour se rendre sur les terres de Shura, connues comme étant le pays des démons. Ce pays est gouverné dans le sang par Kaioh, le frère biologique de Raoh, qui est aussi dépositaire du Hokuto Ryūken la branche maléfique du Hokuto Shinken.
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> Note finale 4.5/10    
Ken’s Rage 2 est avant tout un titre réservé pour les fans exclusivement qui y retrouveront toute l'ambiance apocalyptique de leur série fétiche. Pour le commun des mortels, il restera tout juste une anecdote moyenne, voire pourrie ! Minée par une tonne de défauts qui sont intolérables de nos jours, le titre ne risque pas de marquer les esprits. Cependant il est de loin la meilleure adaptation en jeu de la franchise Hokuto no Ken. Si vous pouvez choisir un autre soft de combat de masse d’Omega Force, privilégiez Dynasty Warriors ou un autre Samurai Warriors qui sont à des années lumières de cette ébauche bien commerciale et pleine de DLC !
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Beat'em All
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 08.02.2013
Editeur: Koei
Site officiel: http://www.tecmokoei-europe.com
Développeur: Omega Force
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Etant un fan incommensurable de la série depuis ces origines, je me suis basé sur le regard que porterait un joueur ordinaire en découvrant le jeu. Le constat n’est guère enthousiasment pour le lambda. En tant que fan, je retrouve vraiment tout ce qui me plaisait dans le manga, le côté sombre et violent des scènes, les différents styles d’arts martiaux, les corps qui explosent, un scénario qui regroupe toutes la saga papier, des personnages mythiques et mystiques. Largement de quoi me rassasier. Du fan service à l’état pur ! Pour les autres laissez tomber il y a bien mieux sur le marché.