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Tomb Raider
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
7/10
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Des graphismes renversants
> Une Lara Croft très attachante
> Des débordements gores jouissifs pour les amateurs
> Un côté aventure à l'ancienne très stimulant
> Un magnifique level design
> Jamais le mot survivre n'aura eu meilleure illustration
 

Les

> Une musique parfois pénible
> Petits défauts graphiques

Prenant la poussière dans un coin du cerveau du joueur en mal d’aventures, biberonné ces dernières années à Uncharted, Lara Croft revient en force et balaie d’un revers de main toute forme de concurrence dans le vaste monde de l’aventure vidéoludique.
Alors oui les craintes et les doutes étaient permis; que la célèbre aventurière passe sous la tutelle du studio japonais Square Enix tout en laissant Crystal Dynamics continuer à chatouiller ses pixels avait de quoi laisser perplexe. Pourtant, tout le monde semble s’être mis d’accord sur l’évidence même, à savoir développer un reboot de la célèbre saga qui peinait à se renouveler.
Ce n’est donc plus la bimbo pulpeuse et sûre d’elle que le joueur incarne, mais bien l’adolescente fragile qui découvrira les réalités d’un monde qui la dépassait jusqu’alors, confrontée autant au deuil qu’à des ennemis retors. Et c’est là le tour de force absolu de ce nouveau reboot, réussir à provoquer une empathie totale entre le joueur et l’aventurière en herbe dans une véritable fuite en avant pour la survie qui laissera tout le monde sur le carreau. Vous allez souffrir avec Lara, pleurer avec Lara, survivre avec Lara … Mais est-ce que l’aventure révèle d’autres surprises ?


Testé sur PlayStation 3 par Asbel

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> Graphisme 9/10 note des lecteurs 7/10
Voilà un point qui mettra à peu près tout le monde d’accord, les graphismes de Tomb Raider sont absolument renversants. Les équipes de Crystal Dynamics ont littéralement donné vie à l’île sur laquelle se déroule l’aventure, tant chaque détail semble avoir été pensé pour immerger le joueur au maximum.
La nature tient une place prépondérante dans le jeu, vous serez souvent surpris par un vol d’oiseaux à votre passage, par l’arrivée intempestive d’un sanglier ou d’un cerf, sans oublier la végétation dont chaque feuille bruisse au gré du vent ou de la pluie.
Le design des personnages est très réussi également, et c’est un excellent choix d’avoir ramené certaines parties de l’anatomie de Lara à des proportions un peu plus … humaines. Un énorme travail a également été réalisé sur ses yeux qui semblent déborder de détresse et d’incertitude tout au long de l’aventure. Seul petit bémol sur le personnage, ses cheveux, parfois peu naturels par rapport au reste. Mais vous vous surprendrez sûrement à stopper votre avancée simplement pour contempler un paysage (certaines montagnes semblent sortir tout droit d’une estampe japonaise) ou encore lorsque Lara se fait arroser de gerbes de sang magnifiquement modélisé sur son corps ou le tissu de ses habits. Les autres personnages ne sont pas en reste, les visages sont criants de vérité, particulièrement celui du bad guy de service.
Si l’on devait chipoter un peu, certaines textures d’éléments comme l’eau ou le feu (particulièrement en intérieur lorsqu’un bâtiment brûle) sont parfois très grossières, alors qu’à d’autres moments elles sont sublimes. Mais c’est bien peu par rapport au plaisir procuré aux yeux le reste du temps. Mention spéciale à la jolie scène cinématique qui débute l’aventure.
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> Violence 9/10 note des lecteurs 6/10
Alors là, les développeurs ont fait très fort. Que ce soit lors des fusillades où le corps de Lara se résume à un vieux bout de steak lorsqu’elle est touchée (les bruitages de chair percée sont glaçants) et que les ennemis explosent presque dans des gerbes ou encore lorsque Lara fini intégralement immergée dans une marre de sang et qu’elle reste baignée de celui-ci lorsqu’elle en sort, le tout est extrêmement gore. Il y a également la possibilité de mettre le feu à ses ennemis qui meurent dans des cris abominables ou encore des lieux craspecs qui rapprocheraient presque le tout du survival-horror tant le sang est partout.
Et ne vous attendez pas à un simple game over si Lara Croft perd la vie, puisqu’elle meurt dans d’atroces souffrances, écrasée par un rocher, empalée sur une branche, ou la gorge percée par son ennemi. Bref, ça va très très loin, et ce n’est pas pour rien que le jeu est déconseillé aux moins de 18 ans. Il ne manque plus que des scènes de nudité explicite pour transgresser tous les tabous.
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> Jouabilité 9/10    
Sur ce point-là, Uncharted est clairement passé par là. Les séquences rocambolesques qui mettent à rude épreuve les nerfs (au hasard, courir sur un pont qui se désagrège au fur et à mesure) s’enchaînent mais deviennent très vite instinctives. Il s’agit souvent d’appuyer sur une touche au bon moment pour éviter une mort violente à Lara. Simple, mais efficace.
En ce qui concerne les fusillades et autres joutes armées (qui n’avaient presque aucune importance dans le reste de la saga), elles ont ici bénéficié d’un soin tout particulier. Vous serez amenés à posséder tout un attirail, à commencer par l’indispensable arc qui orne la plupart des visuels du jeu. Mais ce n’est pas tout, un pistolet, un fusil à pompe et un piolet vous seront également d’une grande utilité lors des confrontations avec l’ennemi. Il faudra se faire discret lors de ces séquences, puisque souvent le moindre bruit alerte les membres de la secte. Le must du plaisir de jeu reste d’éliminer furtivement ceux-ci grâce à une flèche dans la tête. Ni vu, ni connu. On regrettera peut-être juste de ne pas pouvoir se défendre au corps à corps, puisque Lara ne peut qu’éviter l’ennemi, en rampant par exemple. Le joueur peut faire évoluer Lara Croft grâce à des points de compétences glanés tout au long de l’aventure et de les diviser en trois sous-catégories. Il y a également la possibilité de faire évoluer ses armes pour les optimiser, comme par exemple d’ajouter le lance-grenades au fusil. Alors que l’expérience s’obtient au fil de l’aventure et de ses rebondissements, Lara découvrira souvent ces matériaux dans des boîtes ou dans des caisses prisonnières de filets qu’il aura fallu au préalable brûler.
Toutes ces évolutions se font aux feux de camp qui parsèment l’aventure et qui vous permettront également de voyager rapidement vers d’anciens campements pour trouver un maximum de trésors et finir le jeu à 100%. Ces quêtes annexes sont pour le moins passionnantes, puisque le rôle d’aventurière érudite de Lara vous permettra d’en apprendre plus sur les vestiges de l’ancienne civilisation Yamatai ou de la Reine Himiko.
A noter également l’interaction optimale entre Lara et le décor, puisqu’elle pourra allumer sa torche pour libérer des trésors, tuer tous les animaux qu’elle croise (même les rats et les corbeaux, on a essayé !) pour récolter de l’expérience ou encore utiliser son piolet pour libérer des passages et arpenter certaines parois. Plus les armes évoluent, plus les possibilités d’interaction augmentent pour le plus grand plaisir du joueur.
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> Bande-son 7/10    
Jason Graves compose une bande-son simple mais efficace, mais qui tend lors de certains passages plus angoisser le joueur qu’autre chose. Peut-être échaudé par son expérience sur Dead Space 3, il nous martèle parfois les oreilles avec des sonorités très dissonantes, rappelant également les thèmes angoissants de Lost. Ce n’est pas toujours très agréable, particulièrement lorsqu’il ne se passe rien ou pas grand chose. Par contre, le magnifique thème principal vous hantera longtemps après le jeu, tant il exhale un doux parfum d’aventure et d’héroïsme à l’ancienne.
Le doublage français des personnages est extrêmement réussi, mention spéciale à la doubleuse de Lara qui a dû se mettre dans un drôle d’état à force de crier et de geindre constamment.
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> Durée de vie 8/10    
Une durée de vie tout à fait honorable pour le genre, puisqu’il faudra compter environ 12 heures pour finir le jeu en ligne droite et dans les 15 heures pour en faire le tour (ce qui est bien plus que les derniers Uncharted). Mais le plaisir de revenir arpenter l’île pour en déceler tous les secrets est immense, donc vous en aurez pour votre argent. La difficulté du soft est également croissante, et certains passages freineront probablement votre ascension. Il est juste dommage que la plupart des énigmes soient simples, même si certains tombeaux restent un peu plus corsés. Sans compter que le jeu se paie le luxe d’un multijoueurs. Mais il faut reconnaître que l’aventure solo est bien assez riche pour se suffire à elle-même. A noter également la possibilité de refaire le jeu en mode difficile et de débloquer des croquis et autres bonus disponibles dans le menu principal.
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> Scénario 8/10    
Le début est pour le moins déroutant, puisque quasiment aucune exposition n’a lieu, Lara étant directement dans le feu de l’action sans que l’on sache trop pourquoi. Alors que l’on pensait que le scénario n’était qu’un prétexte à une succession de scènes ludiques, les développeurs nous prennent par surprise en dévoilant les tenants et les aboutissants de l’histoire au fil de l’aventure, mais toujours du point de vue de Lara, pour amplifier l’immersion (elle regarde par exemple quelques séquences vidéo sur une caméra qui dévoile l’exposition des personnages de l’expédition avant l’aventure, et le joueur voit tout à travers le regard de Lara). L’expédition en question est la suivante : Lara décide de faire ses preuves lors de sa première aventure à bord du bâteau Endurance en se rendant dans une sorte de Triangle des Bermudes situé non loin du Japon. Après avoir été pris dans une tempête, le bâteau Endurance s’échoue sur l’île où aurait existé l’antique royaume de Yamatai. Séparée de ses amis, Lara découvrira vite qu’une secte nommée les Solarii voue un culte à la déesse du Soleil, l’ancienne reine Himiko. Il serait dommage d’en dévoiler plus, mais sachez que de nombreux rebondissements vous attendent, et qu’une véritable ambiance mystique et très prenante s’installe progressivement durant l’aventure, jusqu’à un final qui verra miss Croft s’incarner en véritable aventurière, ayant pris confiance en elle face aux défis précédents.
Un scénario qui n’est certes pas révolutionnaire mais qui renoue avec une véritable tradition aventureuse, se rapprochant plus des films Indiana Jones que des très urbains Uncharted. Les développeurs se sont également amusés à truffer le jeu de références cinématographiques évidentes. Outre une séquence calquée plan par plan sur le film The Descent (et quelle séquence !), on retrouve un passage très proche de Jurassic Park Le Monde Perdu ainsi qu’une ambiance générale similaire à celle de la série Lost.
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> Note finale 9/10 note des lecteurs 7/10
Certes, il est possible de pester contre ce Tomb Raider qui emprunte beaucoup de mécaniques à Uncharted ainsi que l’idée de faire de Lara Croft un personnage malmené et fragile psychologiquement. Mais au fond, Uncharted a autant pillé les idées des premiers Tomb Raider que Tomb Raider de la saga Indiana Jones. Il ne faut pas s’arrêter à cet aspect référentiel inutilement réducteur, puisque ce nouveau Tomb Raider réussit à aller encore plus loin, en proposant une ambiance mystique inédite nimbée de mystère. Il faut aussi relever l’excellente idée d’avoir cloisonné l’action sur l’île, proposant au jeu une identité très forte à travers cette unique unité de lieu. L’île se dévoile à nous comme à Lara, et c’est un plaisir immense que d’en crapahuter les moindres recoins. Le ludisme absolu du jeu est également louable, puisque tout est pensé pour que le joueur ressente les mêmes émotions que l’héroïne de pixels ; peur, colère, panique, tristesse, etc. Au final, les équipes de Crystal Dynamics réalise tout simplement l’impossible, à savoir nous offrir un vrai grand jeu d’aventure qui sait autant utiliser les outils d’aujourd’hui que les mécaniques d’hier. Un grand huit émotionnel par excellence qui emmène le joueur aux confins du plaisir ludique ultime. Peut-être même le plus grand vrai jeu d’aventure de la console de Sony, rien que ça. On en redemande, et on espère que Lara reviendra plus hargneuse que jamais sur consoles next-gen. Les héroïnes d'hier seront celles de demain.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 05.03.2013
Editeur: Square Enix
Site officiel: http://www.tombraider.com
Développeur: Crystal Dynamics
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Même si le jeu n'est pas dénué de petits défauts, ils sont vite oubliés face au plaisir immense que j'ai éprouvé face à ce nouveau Tomb Raider. En résumé, un jeu à tomber raide.