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Ratchet & Clank : QForce
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3 - PlayStation Vita

Les

+

> Des jolis environnements.
> L'humour des dialogues.
> Originalité.
 

Les

> Trop court.
> Répétitif.
> Mode online désert.

Depuis 2002, la PS2 puis sa descendante ont accueilli à peu près chaque année un nouveau jeu de plate-forme mettant en scène un lapin-puma de l’espace surarmé nommé Ratchet et son acolyte le robot philanthrope Clank. Jusqu’alors, je m’étais tenu à distance de la série des Ratchet & Clank, que je considérais comme un sous-crash bandicoot. Pour les dix ans de la série, Insomniacs ont produit (commis serait plus à propos) GForce, un jeu jubilaire mais pas jubilatoire. En effet, si j’ai cru pendant quelques dizaines de minutes avoir un chouette divertissement au bout de la manette, l’ennui et la déception l’ont finalement emporté. On pourrait présenter Ratchet & Clank : GForce comme un jeu mêlant de plate-forme, d’action et tower defense. Mais ce serait mentir.

En réalité, c’est un jeu d’action bourrin, avec des sauts casse-gueule à effectuer sur des plate-formes qu’on discerne mal et dans lequel il faut sans arrêt faire des allers-retours dans trois niveaux petits et mal conçus pour retourner défendre une base. Dit comme ça, ça fait moins envie, mais c’est plus près de la réalité.


Graphismes : 7/10
Le design des quatre personnages du jeu est joli et digne d’un dessin animé actuel genre Pixar, les ennemis sont également bien dessinés et tout ce petit monde parfaitement animé. Rien à reprocher non plus aux décors ou aux jolies cinématiques, si ce n’est qu’ils sont bien trop peu nombreux. D’un autre côté, il n’y a que quatre personnages et trois niveaux à se mettre sous la dent.

Scénario : 2/10
Pour résumer, un ancien fan du capitaine Qwark, ami du puma-lapin de l’espace et de son robot, décide d’envahir trois planètes (les trois premiers niveaux). Une fois ces planètes libérées, on découvre que le méchant souhaitait seulement faire une diversion pour pirater le système de défense du vaisseau du capitaine Qwark et ainsi fabriquer une machine à contrôler le temps qu’il fait. Le vilain utilise logiquement cette invention pour… geler le troisième niveau du jeu, qu’il faut aller sauver avant d’aller dans le repaire du méchant. Voilà, c’est tout.  J’ai mis deux points, pour les dialogues et les doublages français, bien joués, qui m’ont presque fait parfois esquisser un sourire.

Jouabilité : 7/10
Ratchet va vite, il plane, tire, court et vole sans problème. Le système de changement d’arme est accessible et rapide, aucun problème. Le principal problème vient des sauts de plate-forme à plate-forme, difficile à négocier à cause d’une caméra qui se place invariablement mal au moment de sauter, ce qui contraint à sauter un peu au hasard. Ironie ou bêtise des développeurs, tomber dans l’eau tue le personnage sur-le-coup, mais chuter dans l’acide enlève seulement quelques points de vie.

Bande son : 4/10
Rien à signaler de ce côté-là : le minimum syndical a été fait, quelques bruitages et musiques dramatiques au moment des cinématiques, des commentaires répétitifs donc finalement assez agaçants de Ratchet dans le jeu et surtout une narratrice robotique (venue d’on-ne-sait-où) qui commente chaque blessure ou destruction d’une partie de la base.
 
Durée de vie : 4/10
Trois niveaux à parcourir, puis le troisième niveau enneigé et enfin affronter le boss. Sans passion, le jeu se termine en quatre heures, montre en main (03h42 exactement). C’est bien peu, surtout que pendant ces quelques heures, le temps est parfois long, tant le joueur est contraint de faire d’incessants allers-retours dans les maps pour looter puis défendre sa base, repartir détruire des ennemis et vite revenir. En plus de ce mode campagne (jouable en coop local ou en ligne), il existe un mode online sur lequel les joueurs les plus courageux peuvent en découvre sur trois pauvres maps. Je mentionne qu’il faut être courageux car il m’a fallu près d’une heure pour trouver un joueur sur le réseau, tellement le mode online est désert. Comble du malheur, il n’était venu que pour les  trophées et est reparti dix minutes plus tard. La quête des trophées ne prendra pas plus d’une dizaine d’heures de jeu aux amateurs de récompenses, à condition de trouver du monde online. Les améliorations maximales des armes ne prennent pas plus de temps.

Violence : 6/10

Les ennemis robots disparaissent dans une gerbe de boulons, et les quelques animaux méchants ne périssent pas sous nos coups mais sont assommés.  Le jeu est ciblé pour les jeunes ados ou les vieux enfants, rien de très violent, si ce n’est l’arsenal de Ratchet, comprenant grenades, lance-flammes, pistolets, canons, lance-missiles, etc.

Note finale : 5/10
QForce est certainement parti d’une bonne intention, celle de mêler plate-forme et tower defense. Le jeu n’est pas pour autant médiocre, les phases d’actions sont entraînantes, les dialogues sont souvent drôles et le système de déblocage des armes et d’upgrades m’a rappelé dans un premier temps celui de Dark Chronicle. Mais la gestion de la défense de sa base n’est pas assez poussée : quelles que soient les améliorations que l’ont achète (on ne choisit pas les emplacements qui sont déjà déterminés), la base est incapable de se défendre d’elle-même. Saluons les développeurs qui ont eu le courage d’essayer de varier une formule qui fonctionnait depuis dix ans. Dommage que la sauce n’ait pas pris.
 

Testé sur PlayStation 3 par Serpico

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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Plates-formes
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 28.11.2012
Editeur: Sony
Site officiel: http://www.insomniacgames.com/
Développeur: Insomniac Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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