+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Hitman Absolution
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un moteur graphique somptueux.
> Des visuels aux détails saisissants.
> Des environnements qui fourmillent de détails.
> Une foule vivante.
> Les différentes manières pour éliminer les cibles.
> Une galerie de personnage digne de Tarantino.
> Dialogues savoureux et souvent croustillants.
> Doublages de qualités.
 

Les

> IA ultra-agressive.
> Bloqué par des barrières infranchissables...
> et des mécaniques usées.
> A quoi serve les costumes?
> Des passages ennuyeux au possible.
> Une liberté d'action toute relative.
> QTE foireux aux corps à corps.

Vêtu de son costume Armani noir impeccable, d’une cravate rouge sang, les mains gantées et le crâne portant les stigmates d’un code barre témoignage d’un bien lourd secret, l’agent 47 revient absoudre ses péchés en mettant ses talents de tueur à gage au service d’une orpheline poursuivie par une meute de psychopathes calibré à la sauce Tarantino. Pour son grand retour, Square Enix a fait les choses en grand en proposant un univers cohérent fourmillant de détails d’un réalisme parfois bluffant qui fait trop souvent oublier sous des tonnes de visuels accrocheurs le côté redondant des missions qui finissent par créer un affreux sentiment d’ennui face à une progression à l’envers du bon sens. Et pourtant ce jeu pouvait avec un peu plus de finesse devenir un must have absolu en matière d’infiltration.

Graphismes : 9/10
La claque visuelle est tout simplement phénoménale et on ne peut que rester pantois devant cette abondance de détails qui rend chaque niveau renversant de réalisme. Le moteur encaisse la déferlante technique sans broncher et cela même quand il doit gérer une foule de badauds plus vrais que nature, vacant à leurs occupations, se disputant, se bousculant, criant ou tout simplement exerçant des gestes du quotidien avec naturel pour mieux prendre vie devant la marche solennel du charismatique tueur. Ses contrats personnels vont aussi vous permettre de déambuler dans des environnements variés et parfois totalement insolites qui passeront par une villa chic perchée dans les auteurs de Chicago, des bordels insolites et hôtels maffieux à Chinatown, des marchés plus vrais que nature et d’autres endroits perdus dans les terres sauvages du Dakota avec à chaque fois un style graphique qui assure pour vous immerger dans un environnement cohérent et diablement immersif.

Scénario : 8/10
Ambiance tarantinesque avec une galerie de personnages totalement barges qui évoluent dans des environnements glauques, voire tout simplement morbides. Cette fois-ci 47 règle ses comptes avec l’agence et malgré que le scénario nous entraîne sur le chemin d’une rédemption un brin étrange on ne peut que saluer le travail de mise en scène qui rend certains passages cultes.

Bande son : 8/10
Keith Caradine, Power Booth, Steven Bauer et quelques autres acteurs très connu sont au casting de cette super production qui assure un maximum en langue anglaise rendant les personnages encore plus inquiétants et une plus-value indéniable dans les dialogues parfois sordides remplis d’allusion scabreuses que peinent parfois à rendre aussi crédible des doublages en français un peu en dessous surtout si on écoute la voix de la petite qui finit par rapidement agacer.  Exit Jesper Kid le compositeur fétiche du studio Io Interactive et retour fracassant de l’Ave Maria qui ponctue un bande son un peu moins léchée que sur les épisodes précédents mais qui parvient néanmoins à nous entrainer sur une partition à la fois mélancolique, emplie de tristesse qui colle parfaitement à cette vendetta sauvage.

Jouabilité : 7/10

C’est sur ce point que le costume de 47 commence à perdre de sa superbe à cause de très mauvais plis qui se dissimulent derrière des impositions de scripts parfois vraiment énervante. Comment ne pas pester devant l’impossibilité de franchir un obstacle haut de un mètre uniquement parce que le déroulement du jeu ne vous le permet pas malgré la logique de l’action en sachant que l’on dirige un agent surentrainé et rompu à l’enjambée de barrière. Vous êtes libre d’emprunter uniquement les endroits conçu par le script et uniquement ceux-là et même si parfois cela rime par se taper un détours à découvert sur plus de 10 mètres dans des lieux généralement remplis de tueurs et autres vigiles. Et pourtant là encore notre agent se faufile avec style dans la foule, peut gravir des murs et autres obstacles avec facilité mais dans un autre contexte bien plus important dans un jeu de furtivité, l’agent 47 se verra dans l’impossibilité de regarder pas le trous d’une serrure pour savoir qui se cache derrière la porte qui une fois ouverte se refermera toute seule, comme par magie. Il est vrai qu’il dispose d’un instinct lui permettant de voire au travers des murs mais suivant le mode de difficulté choisit celui-ci aura tendance à ne pas se renouveler au fils de vos actions, ne vous laissant guère le choix que d’évoluer à tatillon. Et si par malheur vous vous faites griller et terminé votre requiem par une balle dans la tête vous aurez la très désagréable surprise de voir réapparaitre les ennemis que vous aviez éliminés auparavant car le point de sauvegarde annule fréquemment vos actions précédentes. J'allai oublier dans ma litanie assassine un système de QTE dans les combats au corps à corps complètement foireuses.

Durée de vie : 8/10
Suivant la difficulté choisies dès le départ, le mode histoire pourra vous faire passer par tous les états d’âmes pendant de longues heures à planifier, étudier les moindres faits et gestes de la multitude d’ennemi présent sur les cartes, à étudier les endroits et chemins accessibles qui ne sont pas imposés par la ligne directrice du jeu et pour finir à pester sur le 6ème sens ultra développé de vos adversaires. Trop facile dans les modes de base, Hitman Absolution va très vite vous faire regretter votre grand sens de la logique, qui sera mis à mal plus d’une fois, à cause des réactions paranoïdes des PNJ qui vous harcèleront si vous portez le même uniforme que les 50 autres flics présents dans la zone mais qui ne remarqueront pas votre calvitie dès que vous enfilerez un costume de vendeur de nouille. Car même de dos à plus de 25 mètres dans la foule avec en prime un masque du SWAT sur la tronche vous aurez tort de penser que vous venez de découvrir le parfait costume au mimétisme impeccable car là aussi les yeux aux rayons X des milices et autres flics peuvent très vite entraîner des réactions violentes à l’encontre de votre manette. Et comme vous aurez tout le temps sous les yeux les scores de vos adversaires qu’il vous faudra battre pour vous imposer comme le meilleur agent infiltré du siècle, vous allez illico tenter les challenges dans les modes les plus ardus au risque d’y laisser quelques plumes. Ce mode scoring vous imposera de tenter toutes les approches possibles et inimaginables pour accrocher la perfection au bout de votre 45. Le mode contrat mettra vos talents de tueurs au service d’une communauté très friande de proposer les meilleures approches, parfois totalement jouissive dans des joutes assassines addictives.

Violence : 9/10
Du sexe, de la drogue, des assassinats bien croustillants saupoudrés de dialogue cru et sans concession, la marche funèbre de l’agent 47 passera par une hécatombe de cadavres ou quelques morts particulièrement atroces suivant votre envie du moment viendront agrémenter les envolées lyriques de votre soif de vengeance. Il faut bien reconnaître que les multiples solutions proposées pour éliminer les cibles sont vraiment toutes plus tordues les unes que les autres et engendre parfois des décès vraiment abominables ou alors marqué du sceau de la classe pure.

Note finale : 7.5/10

Quel étrange costume a revêtu le tueur le plus classe des jeux vidéo qui oscille entre perfection absolue dans la découpe et la qualité du tissu utilisé et des fautes de styles parfois douteuses qui feraient mettre un bouton de manche en plastique sur du Armani. On oscille constamment entre des passages géniaux qui mettront vos qualités de tueur à rude épreuve à des longs moments de slalom entre les scripts imposés et l’IA paranoïdes qui frappent tous ceux que vous croiserez sur votre route et qui plombent lourdement la lenteur de vos actions déjà imposées par le style même du jeu. Incroyable d’oser dire à voix haute que l’on finisse par s’ennuyer ferme à jouer les hommes de l’ombre et que l’option du bain de sang et souvent la solution la moins salissante pour arriver à ces fins.

Testé sur Xbox 360 par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 0/10    
 
> notez cette section
> Jouabilité 0/10    
 
> notez cette section
> Bande-son 0/10    
 
> notez cette section
> Durée de vie 0/10    
 
> notez cette section
> Scénario 0/10    
 
> notez cette section
> Note finale 7.5/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 20.11.2012
Editeur: Square Enix
Site officiel: http://hitman.com/
Développeur: IO Interactive
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac