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Sound Shapes
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation 3 - PlayStation Network - PlayStation Vita

Les

+

> Bande-son assez variée et bien foutu, ça bouge!
> Propre et jolie
> Gameplay bien calibré, difficulté bien dosée
> Le mode de création de niveau
> Le Death Mode et Beat School vous aideront à mieux comprendre le concept
 

Les

> Peut-être un peu trop simpliste techniquement?
> Les musiques electro ne plairont pas à tout le monde, loin de là

Sur le test de Dokuro, je vous expliquais que bien que la VITA manque sacrément de jeux vendeurs et qui plaisent aux joueurs lambdas, qui paradoxalement sont les meilleurs diffuseurs de la bonne réputation d’une machine, elle ne manque clairement pas de petits jeux aux concepts intéressants. Dokuro ne m'a pas fait mentir, et j’attends encore Snapshot, mais en attendant, c’est Sound Shapes qui s’offre à moi.  L’histoire de son existence est paradoxale, disponible aussi sur PS3, c’est pourtant sur VITA qu’il jubile de sa plus grande notoriété tout simplement parce qu’il fut présenté à l’E3 sur cette console et pas une autre. Drôle de situation pour une machine qui souffre cruellement d’un manque de reconnaissance depuis le début de son ère. Généreux vent d’air frais, le soft ne manque pas de bonnes références. Passons en revue tout cela.


Graphismes : 6/10
Soyons tout à fait franc. Le jeu de couleur utilisé est joli, le mélange de forme géométrique et de décors épurés donnent une vraie nature à l’ensemble du soft, il jouit d’une identité. Mais ça ne vole pas bien haut d’un point de vue technique, là où la VITA est capable d’afficher un jeu aussi impressionnant que Uncharted : Golden Abyss ou WipEout 2048. Il est donc inconcevable, aussi intéressant et original soit-il, de noter au-delà les graphismes de Sound Shapes. D’autant qu’il y a des jeux tout aussi minimaliste de ce point de vue là, mais qui me semble-t-il sont encore plus charmant, Dokuro ou Patapon par exemple.

Scénario : - /10
Ici pas de scénario à proprement parler, sauf si vous voulez vous-même vous donner une justification à tout cela. On dirige une petite boule sans visage, mais non dénué d’âme visiblement, censé récupérer des pièces et bondir sur n’importe quoi pour faire de la musique. C’est aussi décalé qu’amusant, mais rien de plus ne permet de donner une note à un quelconque scénario.

Jouabilité : 8/10
Le jeu est très simple à prendre en main, et s’apparente grossièrement à un Mario dans le genre saut de plate-forme au dessus du vide. Il bénéficie en outre d’une difficulté très progressive, parfaitement bien calibrée et dont les derniers tableaux sont perclus de petits pièges et de sauts au timing démoniaques. Il vous faudra du temps pour réussir la partition parfaite et récoltez tout les bruits et sons dont elle a besoin pour se développer. Le fait de pouvoir changer la capacité de sa petite boule spatiale avec le pad tactile ajoute aussi une feature intéressante au soft.

Bande son : 8/10
Des grosses pointures de l’électro sont de la partie pour composer, mixer et créer toute la bande-son du jeu, musiques et bruitages inclus. Beck, PixelJam, Colin Mancer, Vic Nguyen ou encore Deadmau 5 et Shaw-Han Liem alias I am a robot and proud propose leur talent de mixage afin de créer une ambiance musicale unique et mouvementée. À l’image des tableaux construits par diverses artistes experts des nouvelles technologies de graphismes, la bande-son est incroyablement cohérente.
Au-delà de la qualité des musiques, la bande-son représente le concept même de Sound Shapes, un moyen de lier l’utile à l’agréable dirait-on.

Durée de vie : 7/10
Le jeu en lui-même est relativement court, avec une trentaine de tableaux au programme, bien que sur la fin, la difficulté soit bien présente. Les modes bonus que vous obtiendrez non pas par DLCs mais en finissant tout simplement le jeu, comme dans les années 90, vous offrira un challenge substantiellement différent du reste du soft. Mais le plus important reste ce mode création très simple d’utilisation qui vous permettra de partager vos défis avec le monde entier. De ce fait, les milliers de joueurs proposant leurs propres niveaux démultiplieront la durée de vie du jeu, tel un Little Big Planet.

Violence : 0/10
Aucune violence n’est présente dans Sound Shapes. Si ce n’est peut-être le jeu de couleur et les formes géométriques simples à répétition qui pourraient provoquer quelques menus problèmes aux enfants et aux plus sensibles. Lisez bien la notice et renseignez vous sur les crises d’épilepsie !
Quoique dans le genre, les maniac shooter comme DoDonpachi ou Ikaruga sont bien plus agressifs pour les nerfs que Sound Shapes.

Note finale : 7/10
Bien conçu, inventif, bénéficiant d’une recherche artistique qui certes ne plaira pas à tout le monde mais qui a au moins le mérite d’exister Sound Shapes propose un gameplay simple mais bien pensé, avec notamment une difficulté progressive particulièrement bien gérée et une durée de vie qui, si le concept plait, promet d’être très conséquente avec un système de création et de partage de niveaux. Pour 12€, c'est une belle affaire, vraiment!


Comme tout les jeux conceptuels de ces dernières années, parce qu’il est vraiment très compliqué d’inventer intégralement de nouvelles choses, Sound Shapes est un subtil condensé de plusieurs influences. Prenant la forme d’un jeu de plate-forme de prime abord classique, il réunit allégrement des éléments de Super Meat Boy ou Loco Roco pour le gameplay à base de saut, et Patapon et Chime pour le côté musical prépondérant de l’aventure. Dernière production des gens de chez Queasy Games, créateurs de Riff : Everyday Shooter, le jeu part donc sur des fondements maîtrisés au concept mûrement réfléchi et pour le moins déjà esquisser sur ladite dernière production.

Jeu à l’esthétisme épuré à l’extrême, les graphismes de Sound Shapes sont minimalistes. Doté d’un jeu de couleurs pastels très prononcés, parfois tirant dans le kitch assumé et le psychédélique contenu, le soft nous met dans la peau d’une petite boule qui a pour but de traverser les divers niveaux proposés (au nombre de 30) en construisant une musique à soi à rajouter à la partition de base déjà présente. Tout est bon pour faire sa soupe de sons et construire un melting-pot d’ambiance. Sauter sur une plate-forme déclenche un son, passer à côté d’une balise façon checkpoint déclenche un son, récolter une multitude de piécettes disséminées dans les tableaux déclenche d’autres sons. Un tas de "bip" et de "dong" s’ajoutent alors, et plus vous serez fluide dans la progression des obstacles typiquement plate-forme qui se dresseront sur votre chemin, plus la musique que vous créerez sera agréablement audible, bien construite. Pour ce faire, de nombreuses actions vous sont demandées, rappelant allégrement ça et là quelques influences Marioesque. Sautez de plate-forme en plate-forme à l’apparence de météorite colérique lorsque vous cabriolez sur leur tête, et qui explosent au bout de quelques secondes, puis jouez les équilibristes sur un rocher tournoyant sans cesse dans le vide, tout cela pour rejoindre un nuage mouvant duquel il faudra bondir au moment opportun pour récoltez des pièces délivrant un mélodieux petits sons ; les divers écrans ne proposent pas qu’un seul chemin pré-établi comme dans un jeu de plate-forme 2D classique, et les musiques qui découlent du nombres différents d’actions possibles et d’autant plus hétéroclites ! La boule que vous contrôlez aura notamment le pouvoir de changer d’aptitude, soit en se transformant en Flubber hyperspatial pour rebondir n’importe où, soit en se transformant en ventouse pour s’agripper là où elle chute. L'objectif consistera à changer de forme au bon moment afin de traverser chaque stage dans les meilleures conditions.
Les musiques, au bout de plusieurs écrans à cumulez sons et bruitages deviennent fort mouvementées, au départ, on pourrait même croire qu’à force, tout cela occasionnerait une cacophonie sans nom ! Faux ! Le tout est admirablement bien agencé, au fur et à mesure les sons se multiplie mais ne se chevauchent pas, n’empiète pas l’un sur l’autre, où alors le font de façon intelligente afin de créer une partition psychédélique fantastique.

Le rythme nous gagne progressivement, tandis que la difficulté augmente et que les décors se fait peu à peu notre ennemi le plus coriace du soft. Plate-forme mouvante à vitesse variable, projectiles tirés en continue sur différents axes,  pièces à glanez avec un timing diaboliquement précis, tout est fait pour offrir de la manière la plus graduelle possible un challenge grandissant. La récompense de votre progression est par ailleurs perpétuelle, puisque vous constatez en temps réel les changements et l’évolution opérée à la bande sonore que vous-même vous créer. Ce qui donne furieusement envie de continuer, d’ajouter quelques notes, pour voir ce que ça donne quelques minutes plus tard. C’est affreusement additif.
Récapitulons. Sound Shapes se joue comme un jeu de plate-forme classique à la Mario en 2D, en sautillant de roche flottante en terrasse mouvante, tout les objets récoltez et qui enter en contact avec notre petite boule multicolore entraîne la création d’un son, son qui viendra se greffer sur une piste sonore au départ minimaliste mais qui très vite s’étoffera de multitudes de bruitages. Le parti pris graphique surprenant s’apparente à un Loco Roco dans la pureté de ses environnements, épurés, avec un soupçon de ces bons vieux shoot them up que l’ont pouvaient trouver sur Master System et Nintendo. En effet, l’ensemble du jeu nous fait visiter une sorte d’environnement intersidérale abstrait, avec des météores vivants, des étoiles qui tourbillonnent sans cesse, des nuages colorés et des sortes de petites créatures increvables tirant des lasers sans discontinuer. Plus on avance, et plus de nouveaux obstacles se dressent devant nous. Le rythme varie, la difficulté des actions aussi et on est sans cesse obliger de s’adapter, de calculer notre prochain coup et réévaluer nos approches de certains sauts selon les situations.

Mais les références ne s’arrêtent pas là, et la durée de vie en serait moribonde si seulement le soft ne proposerait pas plus ! Car aussi sympathique soit-il, et bien que les écrans propose plusieurs solutions de parcours différentes, ils ne sont pas extrêmement nombreux. Aussi, c’est là que le mode création de niveau vient sauver Sound Shapes. A la manière d’un Little Big Planet, une foultitude d’outils vous ai donc proposez pour faire d’une partition vierge une véritable mélopée. Grâce à l’écran tactile de la VITA, particulièrement précis, vous devrez donc placez objets, plate-forme de tout type, créatures et autres mécanismes pour créer vos tableaux. Un mode aperçu vous donnera une idée de la musique qui est susceptible d’être composé si vous effectuez votre niveau de la meilleure des façons. C’est archi simple d’utilisation et les possibilités sont infiniment nombreuses. Le système persiste et signe en proposant même de partager ses créations au monde entier via le PSN, exactement comme dans un Little Big Planet. S’offriront alors à vous des centaines de nouveaux challenges créer par les joueurs, démultipliant ainsi la durée de vie !
Le jeu se complète, une fois la campagne solo terminée, de deux nouveaux modes, à savoir Death Mode et Beat School. Le premier met le joueur sacrément au défi de se sortir de situation périlleuse avec un timing serré, le tout en récoltant un max de pièces possibles afin de faire un joli score. Le second mode demande au joueur de reproduire le plus fidèlement possible, via une écoute préliminaire, la partition jouer en repositionnant les divers éléments qui servent à faire des sons sur un tableau, à la manière du mode création. Des modes de jeu sympathiques et par ailleurs, pas si dispensables que cela vu qu’il servent à récolter quelques trophées silver au passage, pour décorer votre profil PSN.

Les versions PS3 et VITA sont identiques, un ingénieux système de sauvegardes permettant de transposer votre progression d’une console à une autre. Mais outre le fait qu’il soit disponible sur sa grande sœur de salon, Sound Shapes et typiquement le genre de jeu qui donne toute sa personnalité à la VITA. D’autant qu’il se joue de façon classique sur PS3, et avec les écrans tactiles sur VITA. Là ou Nintendo ne s’est peut-être pas autant consacré à l’innovation et aux productions indé' lors de la présentation de la DS (quoique, tout est relatif, rien n’est ni tout blanc ni tout noir) qu’ils auraient dut, SONY n’hésite pas à proposer des softs ingénieux et jamais vu.


Si il y a bien une chose que l’on ne peut reprocher à Sony Computer Entertainment, c’est sa propension à soutenir les concepts ambitieux et originaux ! De tout temps, cela a été une des marques de fabrique de la firme (souvenez-vous de Kula World sur Playstation ou encore Katamari Damacy sur Playstation 2), et en ce sens, la VITA propose presque autant de ce genre de jeux novateurs que de blockbuster aux mécanismes éculés.
Intrinsèquement, il est compréhensible que Sound Shapes soit loin d’intéresser tout le monde, il est bien loin des canons du genre et des modèles de jeu dit "amusants". Mais au-delà du jeu, c’est surtout le concept qui est à noter ici, car ne dit-on pas que le jeu vidéo est parfois le 10ème art ? Il ne faudrait pas qu’il usurpe ce titre honorifique.  Paradoxalement, la VITA avec ses capacités techniques monstrueuses, devient peu à peu une figure de proue du petit jeu sans prétention, voir appartenant à cette vaste famille qu’est l’industrie indé'.


Testé sur PlayStation Vita par Anakaris

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> Violence 0/10    
Aucune violence n’est présente dans Sound Shapes.
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> Jouabilité 8/10    
Le jeu est très simple à prendre en main, et s’apparente grossièrement à un Mario dans le genre saut de plate-forme au dessus du vide couplé à un jeu de rythme musical à la Chime.
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> Bande-son 8/10    
Au-delà de la qualité des musiques, la bande son représente le concept même de Sound Shapes, un moyen de lié l’utile à l’agréable dirait-on.
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> Durée de vie 7/10    
Le jeu en lui-même est relativement court, avec une trentaine de tableaux au programme, mais le mode de création octroiera plusieurs centaines de défis supplémentaires!
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> Scénario 0/10    
Non noté.
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Plates-formes/Rythme
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 15 Août 2012
Editeur: Sony Computer Entertainment
Site officiel: http://www.queasygames.com/
Développeur: Queasy Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR