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Silent Hill : Shattered Memories
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Wii
Sur PlayStation 2 - PlayStation Portable - Wii

Les

+

> Une relecture intelligente, réussie
> Quelques gadgets de gameplay sympathiques
> Plusieurs possibilités de lecture du scénario
> Un aspect artistique, visuel et sonore intéressant
 

Les

> Les ennemis anecdotiques
> On a pas peur, ou pas autant qu'vant, dommage!

Bonjour les amis, c’est Albator :).
Non je plaisante, c’est Anakaris en compagnie de sa chère Wii et de son petit Silent Hill : Shattered Memories. À l'occasion de la venue de Silent Hill: HD Collection sur les consoles de salon de dernière génération, il me parut de bon aloi de vous parler d'un des jeux les plus remarquables de cette horrifique série, dans le sens où il propose une vision de la saga tout à fait différente de ce que ses créateurs originels avaient. Différente certes, mais non moins intéressantes. Explications.



Graphismes : 7/10
Quitte à entamer une révision scénaristique et proposer quelques innovations de gameplay, le studio Climax ne s’est pas privé d’initier une nouvelle vision artistique du soft d’origine. Finit les décors sanguinolents de rouille et de crasse, place à la froideur déshumanisée de la glace et du metal. L'atmosphère empreinte de solitude est bel et bien présente et la technique pure est tout à fait honnête. Les environnements regorgent de petits détails sur lesquels on peut zoomer à tout moment. Mention particulière à l’interface parfaitement intégré et discrète sur l’écran, nous permettant de profiter pleinement de ce qui se passe à l’écran, améliorant ainsi grandement l’immersion.

Scénario : 8/10
La structure et le rythme du scénario peut paraître imparfait, certes, mais à le mérite de rester très cohérent et inventif par rapport au reste de la saga Silent Hill. Sans dénaturer la série, la lecture de l’histoire du 1er opus par les gens de Climax convainc. Le concept des choix psychologiques est suffisamment bien exécuté pour avoir envie d'essayer plusieurs approches.

Jouabilité : 7/10
Le gameplay d’ensemble est bien pensé, et la Wii-mote est utilisé du début à la fin de l’aventure. On regrettera seulement la quantité incroyable d'actions basiques comme ouvrir des porte d’armoire pour choper une paire de clés. Malgré tout, de rares feature carrément rafraîchissantes comme le hochement de tête face au psychologue précité, le faisceau de la torche électrique et caméra liés au pointeur ou encore le haut-parleur utilisé pour reproduire la sonnerie et l'écoute du téléphone sont des idée de gameplay brillante.
On notera tout de même les déplacements un peu trop rigides d'Harry, en particulier lorsqu'il doit courir lors des phases de cauchemar.

Bande son : 7/10
L’un des concepteurs principaux de la saga, Akira Yamaoka, et aussi son compositeur attitré est de retour, comme toujours avec dans sa besace à mélodie un ensemble de musique douce, mystérieuse et très agréable à l’écoute. Malgré tout, on sent parfois que le compositeur peine un peu à se renouveler après dix années de Silent Hill. Les doublages anglais sont de bonnes factures et un tas de bruitages offrent une ambiance particulière, soignée, unique et glaciale. Notamment les  grésillements l'approche de créatures ou d'une manifestation paranormale qui donne l’impression de regarder une vieille bande de cinéma des années 30 !

Durée de vie : 6,5/10
Peu d’énigmes réellement retorses (parce que trop basé sur le maniement de la Wii-mote. Alors d’un côté on aime ça car ça garanti un gameplay neuf et amusant, de l’autre, ça rend le tout beaucoup trop simpliste et classique pour rivaliser aux énigmes diaboliques de Silent 1 ou 2 par exemple !) et une exploration linéaire font que Silent Hill : Shattered Memories se termine sans accroc en 7 heures. La replay value a tout de même le mérite d’exister selon ce que vous répondez au psychologue lors de vos entretiens, ce qui pourrait modifier sensiblement les dialogues, l'apparence des personnages secondaires ou le dénouement de l'aventure.

Violence : 7,5/10
Pas aussi horrifique que les épisodes classiques de la saga, la violence se fait ici plus psychologique. L’angoisse est le maître mot, la paranoïa nous habite un bon moment de l’aventure, mais l’horreur pure  a disparu si ce n’est lors des courtes scènes de course poursuite dans la version cauchemardesque de la ville fantôme. Contrairement aux anciens épisodes où l'on pouvait affronter les monstres, la fuite sera la seule option face aux agresseurs, dont le design est par ailleurs malheureusement très anecdotiques.
En bref, les monstres ne sont pas les axes majeurs de la violence visuelle du titre qui n’en contient pas réellement. Mais l’univers sombre, glacé, sans vie et malsain du titre ne convient clairement pas aux enfants.

Note finale : 7/10
Silent Hill Shattered Memories est un titre qui divise au sein de la communauté Silent Hill.
Offrant une relecture certes imparfaite du titre d’origine, mais non pas dénuée d’intérêt, le titre est honnête, bien fait techniquement et proposant un gameplay qui ose. Il fait la part des choses, innove, chamboule les codes d’une saga particulièrement chère à un noyau de fan extra solide, ce nouvel épisode signe le retour de la série sur le terrain de l'audace. On échange ici l’aspect sanguinolent et crasseux pour la pureté mortelle de la glace et le froid inhumain du métal, en soi un souffle d’air frais, si je puis dire. L’approche est intéressante, l’aspect artistique servant un scénario alambiqué et la sensation de renouvellement aussi maladroit soit-il lui permet d’obtenir un certain statut au sein de la saga, ce qui n’est pas rien !


Par où commencer, c’est toujours assez compliqué de commenter l’expérience vécue dans un Silent Hill, à fortiori dans un survival-horror (japonais, tant qu’a faire, toujours plus porté sur la psychologie que n’importe quel autre survival-horror), mais l’exercice et autrement plus compliqué avec un Silent Hill. Véritable étendard de la frayeur psychologique et du tourment mental que peuvent subir les personnages tout fait de polygones, je m’attendais inévitablement à une aventure marquante sur tout les points ; connaissant la réputation sulfureuse de la saga, il ne pouvait en être qu'ainsi. C’est donc avec un léger émoi, et un soin tout ce qui a de plus religieux que j’enfourne le petit disque dans la console immaculée de blanc, à l’aide de mes doigts boudinés plein de moutarde et de gras de jambon cuit dans du saindoux (non, je ne suis pas gros, bien au contraire). Mais trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses. Tout d’abord, sachez que c’est à une relecture (je préfère ce termes à celui de "remake") du premier Silent Hill sorti sur Playstation en 1999, signé des petits gars anglais de chez Climax (aussi auteur de l’opus Origins sur PSP et PS2).

Par relecture j’entends interprétation libre et personnelle du soft d’origine, particulièrement sur ce que devait être le scénario selon eux. Ainsi, si jamais vous n’avez posé vos pâtes (propres, pas comme les miennes…) sur le jeu PS1, vous ne serez pas le moins du monde surpris par les changements opérés. Car ils sont nombreux, et pire que flagrants ! De mémoire, seul deux personnages reviennent non seulement avec les mêmes origines mais aussi avec les mêmes rôles, parmi eux Cybille Bennet, la femme flic. Tout le reste se voit balayer, ou intégralement réinterpréter pour offrir une nouvelle vision du soft donnant naissance au cauchemar que fut la saga pour des millions de joueurs las des Resident Evil et de leur côté américain primaire. Harry Mason reste le héros de cette aventure, et sa fille Cheryl est toujours perdue dans la ville fantomatique de Silent Hill après un accident de circulation. Mais pour le coup, "l’Underworld", le monde parallèle, la vision déformée et chaotique de la ville, bien connue de par sa rouille, son aspect sanguinolent et crasseux, cède sa place à un environnement froid, terriblement vide et blanc, neigeux et glacé. Pourquoi la glace ? Me dirais-vous. Parce que déjà ça reflète plutôt bien l’idée de ville fantomatique, horriblement vidée de toute essence humaine, mais ça a un lien précis avec le scénario, que vous devrez vous-même découvrir. Premier constat qui me fait tilter ici, c’est la nouvelle apparence du héros, Harry. Tête de turc, petit papa américain plus intelligent que courageux, lunette de rat de bibliothèque à l’appuie (bon, j’exagère peut-être un peu, mais dans certaines scènes, on croirait croiser Otacon de Metal Gear Solid 1 !), cette révision du personnage ne me plais guère. Je connais des gens pour lesquels ça n’a pas été un problèmes, d’autre qui se sont vite habitué, moi-même au bout d’une heure de jeu, je n’y faisait plus vraiment attention, donc libre à vous de considérez cela comme un défaut, mais au moins, c’est dit.

Un effort louable a été fait pour la narration du titre. Suivant un fil rouge bien connu en somme, la scénarisation se veux plus psychologique que le volet de base, à l’instar d’un désormais mythique Silent Hill 2. Ainsi, à des moments réguliers du jeu, Harry se verra projeter dans le futur face à un psychologue qui vous posera des questions sur l’effroyable aventure que vous venez de vivre, en cela des questions qui s’adressent véritablement aux joueurs seront à élucider. Êtes-vous fidèle ? Êtes-vous rancunier ? Etc. Les réponses données influeront légèrement sur le jeu. Et c’est bien (oué je sais, ça fait vachement bref dit comme ça). L’identité même du toubib sera révélée dans un jolie petit finish révélateur que j’ai franchement apprécié.

Bien mené, le scénario est. Mais la Force, avec lui n’est pas toujours. Silent Hill, pour vous c’est quoi ? Pour moi c’est plus qu’un jeu d’horreur, c’est parfois un jeu de sévices mentaux, un jeu de fou furieux créer par des êtres obscurs et instables. En cela les gens de Climax on bien rempli le cahier des charges, en donnant une nouvelle ambiance plutôt cohérente et inquiétante au titre. Des détails graphiques uniques au soft le prouvent. Ainsi, ayant parcourue longuement les rues de la ville avec ma lampe torche, les ombres particulièrement vivaces se détachant des objets incitent à la prudence, voire même à la paranoïa. On croirait que les ombres sont en fait des entités bien distinctes nullement rattachées à un objet éclairé (lampadaire, boite postale commune, véhicule…), c’est alors que l’on croit voir toutes les 5 minutes quelqu’un, ou quelque chose bougé au loin. Un enfant même, à en juger la taille de ce que l’on croit avoir vu se mouvoir. Mais il n’en n’est rien, et au bout d’une heure de jeu, on s’y fait, la pression générée implicitement retombe. Il n’y a rien d’effrayant qui se produit là ou on s’y attend, mais malheureusement pour le jeu, rien d’effrayant ne se produit véritablement nul part. Les seules phases réellement stressantes sont bien entendu la descente régulière et inopinée dans cet enfer blanc, alors pourchasser par des créatures à la laideur inhumaine. Contraint de fuir et de défoncé des portes à coup d’épaule ou de sauter au dessus de murets et grillages (il n’y a que cela à faire, rassurez vous, vous ne manquer rien en n’explorant pas minutieusement les pièces traversez à ce moment là), la peur guidée par une bande son violente et percutante s’installe efficacement. Mais j’ai envie de dire, qu’une fois 2 ou 3 de ces phases vécues, les joueurs (surtout les habitués des Devil May Cry et autre jeu à tendance horrifique disposant d’une bande son agressive) seront parfaitement habitués au stress galvanisant leurs gestes et leur application. Comme toujours, la peur véhiculée et en fait un soufflet au fromage qui retombe lorsque l’on retire son plat du four, dommage. Ces phases de poursuites sont au final les seules phases d’action proposées par le jeu, tout le reste n’étant qu’exploration dans un monde certes inhabité et étrange, mais dans lequel on ne se sent pas franchement en danger. Cela dit, on se souvient tous (moi du moins) d’un Homecoming (fait par des américains d’ailleurs. Non je suis pas anti-ricain primaire, c’est juste que ce même studio, Double Helix pour ne pas le nommer, a littéralement détruit ma saga de T-RPG favorite : Front Mission, toujours avec de l’action de gros beauf digne d’un Modern Warfare de bas étage, moche en plus…) orienté prioritairement action, et finalement totalement hors de propos.

Pourtant, il ne manque pas de sympathique idée pour faire de cette exploration une véritable élucidation de tout un tas de mystère, opéré pas à pas. Comme l’utilisation de l’Iphone pour recevoir des indices sous forme de SMS, l’utilisation de l’appareil photo pour surprendre des étranges spectres ayant vécus à Silent Hill, sources d’indices précieux. Ou encore l’utilisation du GPS, version moderne de la carte papier sur laquelle on peut avec la Wii-mote, tracé son parcours pour ne pas se perdre. Parlons-en, de la Wii-mote justement, avant de clore cette critique. L’utilisation de la manette si particulière à la Wii ne dérange pas outre mesure. Du moment que vous ne courez pas comme un dératé tout au long du jeu. Les petites trouvailles d’analyses et de fouilles des décors sont même bien trouvées. J’ai beaucoup aimé secouer des canettes de soda vides pour en faire sortir une clé, ou encore balancer ma main de gauche à droite pour ouvrir la porte sur roulis d’un placard. Cependant, et lors des phases d’action, se rapportant plus à une course d’obstacle plus contraignante et franchement fatigante à la longue que stressante (la longueur de ces phases augmentant toujours plus à chaque fois, la difficulté croissante se voit littéralement et inutilement élevée à force, navrant), la sensibilité et l’imprécision du Nunchuk est à rager comme un porc… Les limites de la Wii-mote trouvent donc là leur bête noire (bien qu’un pur jeu d’action comme MadWorld ou Sin & Punishment 2 font merveilles avec), tandis que les version PS2 et PSP voit leur gameplay tronqué à base d’un curseur lent comme la mort et un bouton d’action rigide et ancestrale au possible. Un conseil, si vous achetez Shattered Memories, prenez-le sur Wii malgré tout, c’est pour cette console et aucune autre que le jeu fut pensé.

Akira Yamaoka, une des têtes pensantes de la production de jeux vidéo japonais la plus influente de cette dernière décennie rempile non seulement pour la supervision de ce titre, mais aussi est surtout pour signer sa bande-son.  Et comme à son habitude, il refait appel à Mary Elizabeth McGlynn pour participer à la vocalisation de non pas une, deux ou trois, mais bien quatre des pistes de l’OST de Shattered Memories, à savoir "Always on my Mind", "When You're Gone", "Acceptance" et "Hell Frozen Rain" (balade suave et un poil déconcertante qui rappelle fortement le chant du même style sur "Room of Angel" de Silent Hill 4). Une nouvelle fois, Yamaoka joue avec nos nerfs avec des thèmes d’explorations tels que "Creeping Distress" presque attentiste, tantôt avec des thèmes plus catchy, aux accents doucement rock avec "When You’re Gone". L’horrifiant et implacable "Devil's Laughter" donne une sensationnelle impression de claustrophobie tandis que le jeu de percussion sec et imposant de "Raw Shock" pourrait illustrer la dernière étape d’un voyage jusqu’au cœur de l’Enfer. "Ice" est aussi à noter, en tandem avec "Snow Driven" qui offre de remarquables compositions de tambours battant et de mélodies glaciales illustrant parfaitement les environnements froids et inanimés du soft. Akira Yamaoka nous démontre une nouvelle fois l’étendue de son talent pour les compositions variées et aux mélodies surprenantes avec une des pistes les plus remarquables de son travail sur cet ensemble, en la présence de "Lives Wasted Away". Savoureux mélange de guitare tremolo infusée de battements de tambours typé jazz du meilleur effet, cette piste rappelle furieusement le travail d’un certain Angelo Badalamenti sur la série TV  Twin Peaks. Chapeau.
L’ensemble de l’OST évoquera probablement des sentiments mitigés au sein de la communauté de fan hardcore de Silent Hill, mais il faut avouer qu’elle surprend un poil. Bien que le compositeur nous enchante encore, on sent que la redondance, très légère, ne tardera pas à poindre le bout de son nez si ça continue. Pour autant, le travail ici effectué est plus accessible à l’oreille impie que celui fait sur les premier opus de la série, beaucoup plus engagés dans l’angoisse, la bizarrerie des évènements paranormaux aux sons et musiques dérangeant et profondément étrange.


En définitive, il y a fort à parier que cette nouvelle itération horrifique ne plaira pas à tout le monde. Gameplay tantôt intelligent, tantôt mal calibré, scénario relus (et non pas remaké hein), qui ne plaira pas à tout le monde (moi je m’en suis contenté, seul bémol, le personnage d’Harry Mason franchement moins charismatique que celui d’origine) ; graphismes honnêtes dévoilant une véritable ambiance (bien différente ceci dit). Seul gros soucis, la frayeur n’est plus. Seul l’inquiétude et les quelques petites pointes d’angoisse subsistent. Pourtant, on sera enclin à féliciter le développeur pour avoir délaissé la voie de la facilité afin de nous offrir une nouvelle vision de Silent Hill, certes imparfaite, mais originale.

Testé sur Wii par Anakaris

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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 25 Fevrier 2010
Editeur: Konami
Site officiel: http://www.silenthill.com/
Développeur: Climax
> PAROLE DU RÉDACTEUR