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Gravity Rush
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation Vita

Les

+

> Gameplay inventif
> Univers soigné et immersif à souhait
> Direction artistique sensationnelle
> Ensemble de la bande son de qualité
> Certain passage franchement très entrainants
> Les personnages délicieusement attachants
> Kat et Raven sont magnifiques!
 

Les

> Quelques soucis de caméra
> La gyroscopie pas franchement indispensable, mais au moins bien présente
> Du DLCs (que j'espère au moins de qualité)...

De touts temps et sur toutes consoles, il y eut des jeux à part. Pour diverses raisons, et bien souvent extrêmement peu vendu mais pourtant à même de se suffire à eux-mêmes, de rentrer dans leurs frais et de faire vivre leurs petits développeurs au moins quelques mois de plus. Jusqu’à leur prochain jeu.  Puis, depuis quelques temps, avec l’émancipation du jeu vidéo, ces genres de softs arrivent à sortir de l’ombre, comme une vague emportant tout (et aussi n’importe quoi) sur son chemin. Naquit la "hype", ce genre de jeu à la base fait pour ne pas déchaîner les passions si ce n’est en comité très restreint, mais qui pourtant fait bien beaucoup parler de sa personne grâce à son originalité, son concept, son apparence, sa propension à être "cool". Think Different dirait les publicitaires d’une certaine marque d’électronique américaine…
Et c’est exactement ce qui définirait Gravity Rush. Alors, véritable petite pépite qu’on ne voyait pas venir, ou buzz du moment venant se frotter impunément aux Okami et autres No More Heroes ?


Graphismes : 9/10
L’inspiration graphique est fantastique, à mi-chemin entre le manga et la bande dessinée franco-belge, le concepteur n’hésite pas à avouer humblement son admiration pour le créateur français Moebius (l’illustre Jean Giraud). Le jeu de couleur riche, les effets spéciaux généreux, la technique sans aucune fausse note malgré une exigence du gameplay de tout les instants, tout cela additionné à un univers cohérent donne à la VITA ses lettres de noblesses en tant que console portable de haute technologie ! D’ailleurs, c’est à nouveau l’écran OLED qui est à féliciter pour ses prestation incroyables : jeu de lumière en haute définition et fluidité impeccable sont au rendez-vous.

Scénario : 7/10
Le scénario, à première vue convenu, est porté par une palette de personnages attachant et des dialogues intelligemment écrits, le jeu bénéficie d’une identité bien présente. L’hors d’œuvre ne prend pas le pas sur l’aventure principale mais la complète de bien belle manière, notamment à travers l’exploration de la mystérieuse ville d’Hexa Ville. Aussi, la fin en queue de poisson présage d’une suite qui ne serait clairement pas de refus.

Jouabilité : 7/10
Le soft se fait maniable, simple à prendre en main et distillant quelques bonnes idées par ci, par là. Le concept même de la maîtrise de la gravité n’étant pas forcément nouvelle (Mario Galaxy), son traitement dans Gravity Daze est par contre unique et poussé de façon convaincante. À vrai dire, c’est les soucis de caméra qui font que Gravity Daze ne peut empocher une note plus élevée, malgré quelques sensations bien plaisantes. Dommage !

Bande son : 8/10
Belle surprise du soft, la bande son, prise dans son intégralité est fort plaisante ! Les musiques sont tantôt fraîches et enjouées, tantôt graves et inquiétantes, jamais redondantes et pénibles. Les bruitages ne sont pas en reste, soignés et bien placés selon les situations, ils ponctuent de façon très concluante ce qui se passe à l’écran et contribuent vivement à exposer un univers bien construit et plaisant à découvrir.

Durée de vie : 7,5/10
Là encore, Gravity Daze convainc pleinement ! Assez surprenant pour ce genre de jeu (de nos jours du moins), le soft propose une aventure principale d’environ 10 heures, 12 pour ceux qui se perdent dans la ville où qui aiment y flâner à outrance. Prêts de 15 heures pour découvrir toute les quêtes annexes qui, ouf, ne prennent pas le pas sur le scénario principal. Des DLCs sont déjà prévu pour prolonger l’expérience.

Violence : 2/10
La violence qui est présente dans le jeu est du genre fantastique, complètement surréaliste. Ici, point d’effusion de sang, grand Dieu non ! Plutôt des volées d’effets spéciaux, d’éclats de lumière de toutes les couleurs et des dialogues drôles sans ordureries d’aucune sorte.

Note finale : 9/10
Gravity Rush, prévu à la base pour la PS3 et en développement depuis 2008 est assurément le soft à ne pas manquer sur la VITA ! Du chemin a été parcouru depuis les prémices de son concept, et sa gestation fut douloureuse, mais la patience qu’a eu SONY avec les développeurs pour qu’ils puissent exprimer pleinement leurs idées est à noter. Le résultat est fabuleux, marquant sur tous les points, graphismes sublimes, direction artistique fantastique, sensations foisonnantes. J’irais encore plus loin, Gravity Daze est probablement une des expériences vidéoludiques parmi les meilleurs de 2012. Hype, et en plus de qualité, les El Shaddai et compagnie, qui n’ont pour eux que leur coolitude mais pas la finition, peuvent aller se rhabiller !


Gravity Rush (Daze au Japon) raconte l’histoire de Kat, jeune fille à la chevelure blonde platine que ne renierait pas l’auteur de ce test, bien jolie, amnésique (un air de déjà vu, non ? Pas de jugement hâtif !) et propriétaire malgré elle d’un petit chat au pouvoir étonnant. Cette petite bête, une fois arrivée mystérieusement sur une étrange cité flottante ravagée par les affres d’une gravité incontrôlable et harassée par des ordres de viles créatures, les Névis, vous conférera les pouvoirs de maîtriser l’apesanteur !
Fort convenu pour un tout début, le scénario pourtant, très vite, s’applique à ne pas servir au joueur tout un plat de clichés bien juteux. Au contraire, certain passage nous entraînent comme dans un monde paradoxal, le titre s’amuse à tourner et retourner une foule incroyable de choses, de détails et de situations pour y perdre le joueur dans un ensemble surprenant.

Galerie de personnages succulents d’originalité, humour finaud, dialogues bien écrits et petites histoires étonnantes qui ponctueront l’aventure sont le gros du contenu scénaristique de Gravity Rush. Une vieille dame qui se plaint de votre tenue jugée trop affriolante (on sait tous qu’elle se retient de vous insulter de quelque chose de bien moins respectable !), un policier particulièrement rêveur qui n’est pas s’en rappeler quelques don juan faussement héroïques d’autres production vidéoludique, une antagoniste ressemblant trait pour trait à notre héroïne (et pour le coup presque aussi jolie qu’elle, en brune !) du nom de Raven. Bref, un univers riche et cohérent, plein de vie et de singularités, où l’aventure est menée tambour battant jusqu’à divers point culminant en rapport avec les différents mystères de l’environnement que vous parcourez.

Le scénario sert donc admirablement bien un gameplay atypique. Il convient d’ailleurs de préciser quelques petites choses. Dans Gravity Rush, on ne vole pas, on  gravite de point en point ! Le mouvement des cheveux et de l’écharpe de l’héroïne est là pour nous indiquer en tout temps, même la tête à l’envers et en manque de repères, où se trouve le sol, le « vrai ». Le but premier de l’aventure est d’explorer la cité démantibulée par la gravité afin de l’aider à se reformer. Le joystick droit (et c’est là que l’ont dénote toute l’utilité d’avoir deux joystick à disposition pour construire un gameplay agréable) vous permettra donc de viser (via un petit cercle bleu au centre de l’écran) une structure et d’y propulser l’héroïne pour qu’elle y prenne appui et puisse donc parcourir d’autres portions de l’environnement. La gyroscopie aussi vous permettra ce même genre d’action, prouvant la volonté des développeurs de produire un jeu typiquement jouable sur la VITA. Le gravity kick, coup de pied surpuissant assené lorsque vous vous projeté sur un ennemi vous servira de technique principale, et le concept du déplacement gravitationnel sera au cœur du système de jeu où vous devrez transporter objets et personnes à des lieux clés, normalement hors de portée pour qui ne disposerait pas du fabuleux pouvoir qu’est le votre. L’écran tactile supérieur sera à ce titre mis à disposition pour optimiser vos déplacements, tant dans leur rapidité que dans leur précision.
Le monde semi open world que vous parcourrez se fait bien rapidement vaste, maîtrisé architecturalement et offrant pas mal de possibilité tant sur la plan découverte pure que sur le plan durée de vie et variété du gameplay. La progression adopte un style à la GTA, où vos objectifs sont notés sur une carte via un cercle vert et où vous pouvez vous rendre grâce à un réseau tunnelier pour gagner du temps (façon taxi qui vous attend à la sortie de l’hôpital). La trouvaille de cristaux d’énergie dans des lieux précis d’Hexa Ville (puisque c’est le nom de notre terrain de jeu) servira à améliorer votre compétence à maîtriser la gravité.

Pourtant, un hic est à dénoter, et découle directement du parti prit risqué de baser le concept entier du jeu sur l’utilisation de la gravité : la caméra ! Eh oui, la pauvre a parfois bien du mal à suivre votre personnage, surtout quand vous le faite changer incessamment d’angle de vue et de sens, contre une horde d’ennemi ou contre un boss gigantesque par exemple. En règle générale, ces petits soucis de visibilité son mineurs, mais dans une ou deux situations bien précises où la construction des décors se resserre et où la lisibilité de l’action est déjà pas bien bonne de base dut à l’exiguïté des structures, les problèmes de caméra deviennent vite extrêmement pénalisant !

Mais si il y a bien une chose qui frappe de prime abord lorsque l’on lance Gravity Rush, c’est sa réalisation ! Et le soft se paye, à ce titre, le luxe d’être d’une part un magnifique jeu que l’on peut parcourir le cœur léger, juste pour le plaisir de l’exploration et des sensations procurées au maniement extravagant de la gravité, et d’autre part en regardant de plus prêt le scénario afin d’y déceler les détails les mieux cachés, les plus énigmatiques. Si vous êtes plutôt le type de joueur qui s’attarde sur le côté technique d’une aventure onirique, Gravity Rush devrait vous ravir. Son plus gros point fort reste certainement son choix de couleur, la maîtrise des dégradés et des contrastes accouplée à une finition purement technique donne au soft un cachet inimitable. Le design d’ensemble est cohérent, vaste architecturalement, la direction artistique particulièrement surveillée par le concepteur, Keiichiro Toyama (bien moins "hype" que Suda 51 par exemple, mais tout de même géniteur du tout premier Silent Hill et de la série d’horreur exclusive à la marque Playstation : Forbidden Siren) est en tout point remarquable. La maîtrise de la 3D, des dimensions, de l'axe X, Y et Z est du très haut de gamme.
Pas ou peu d’aliasing, des ralentissements rarissimes lorsque l’action se fait surchargée, donc légitime si je puis dire, aucun bug de collision, ce que l’ont pouvait redouter le plus à force de changer de plate-forme et d’angle de chute toute les trente secondes.

La patte graphique saisissante, à mi-chemin entre le manga traditionnel et la BD franco-belge sci-fi très mécanique à la Moebius (dont je déplore le décès récent) est sublimée par une mise en scène en forme de cases où les dialogues entre les personnages s’installent. Animation fluide, dynamisme à toute épreuve, les graphismes n’ont d’égale que la bande son. En effet, l’OST se fait curieusement attachante et mystique. Kohei Tanaka en est le maître d’œuvre, un grand nom de la composition dans divers domaine, ayant déjà officié sur One Piece, Patlabor, Alundra 1 & 2 ou encore Resonance of Fate ! Le soft a droit à quelques morceaux d’envolées lyriques particulièrement prenantes, des pistes d’ambiance (notamment lors des phases d’exploration intensive de la ville) qui ne se font pas redondantes et agaçantes, et quelques musiques beaucoup plus intimistes avec des partitions de piano à la douceur inattendue. Complète et bien arrangée, l’ensemble créé un tout fort homogène, plaisant.
Les bruitages sont quand a eux, soignés. L’humeur de la foule, les cris et huée de certain passant, les hurlements des boss dans le feu de l’action, et comble du détails porté au background du soft, la langue imaginaire complètement doublée pour les dialogues, font de la bande son de Gravity Rush une des meilleures de 2012. Tout simplement.

Gravity Rush est dans l’ensemble une bonne surprise, non pas que nous l’avions pas vu venir depuis quelque mois, mais dans le sens où il demandait confirmation claire et précise. Bénéficiant de primes abords d’une esthétique léchée et inspirée, notamment avec un jeu de couleurs flamboyant et un style architectural des décors de très bon goûts. Il offre aussi une bonne sensation de gameplay avec l’utilisation concrète et assez intuitive des fonctionnalités de la VITA, à savoir la gyroscopie et le tactile.
Gravity Rush fait indubitablement honneur à son support, et est à l’heure actuelle sans conteste, son plus grand jeu !

Testé sur PlayStation Vita par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 2/10    
La violence se fait uniquement visuelle, via des effets spéciaux éclatant de couleur et sans dialogue incorrect, rien de plus.
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> Jouabilité 7/10    
Maniable et usant des fonctionnalités de la VITA, que demander de plus?
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> Bande-son 8/10    
Bruitages bien étudiés et musiques variées pour un résultat homogène.
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> Durée de vie 7/10    
10 à 12 heure pour l'aventure principale, 15 avec les quêtes annexes.
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> Scénario 7/10    
Convenu mais laissant tout de même place à quelque mystère.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 13 Juin 2012
Editeur: Sony Computer Entertainment
Site officiel: http://www.jp.playstation.com/scej/title/gravitydaze/
Développeur: Sony Japon (SCEJ)
> PAROLE DU RÉDACTEUR