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Max Payne 3
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un visuel époustouflant.
> Un graphisme qui transpire de réalisme.
> Incroyable mise en scène.
> Réalisme de la réalité des favelas.
> Un héros au charisme hallucinant.
> Des fusillades d'anthologie.
> Les bullet-time.
> Une bande sonore fabuleuse.
> Expressions du langage de rue brésilien.
> Durée de vie du mode solo.
> Des mode multi variés et immersifs.
> Mode guerre de gang.
> Des cinématiques de qualité Tarantinesque.
 

Les

> Une certaine linéarité.
> Très bourrin.
> Des fusillades interminables.
> 2500 morts dans le mode solo !!!

Hey Americano,  filho de puta de merda, você quer um tiro na cabeça sou disgraçado. Não tem vergonha de andar em nossa cidade. Vou te matar e falar para vocé bem vindo no Brasil, Porra !!!
       
 
C’est en ces termes chaleureux et colorés sortis de la bouche des gangs locaux qui gangrènent la mégalopole Paulista, ces douces poésies qui résonnent bien trop souvent dans les dédales des favelas qui résonnèrent comme des milliers de tambours aux oreilles du vieux Max accueillit comme il se doit et avec les honneurs dû à son passé d’alcoolo bourré aux antalgiques par toute la pègre Brésilienne. Car après avoir écumé tous les bars de la côte Est et ingurgité des milliers de litres de bourbon frelatés saupoudré de toute les substances illicites que son estomac pouvait ingurgiter sans oublier les filles faciles qui venaient souiller de manière éphémère ses draps au relent de vomit, le flic le plus explosif du jeu vidéo se paye une crise aigüe de la quarantaine sous la moiteur du soleil Brésilien pour s’essayer à la cuisine locale composée de feijao, arroiz et de balles de tous les calibres qui ont une tendance fâcheuse à se loger au plus profond de votre âme en causant de gros dégâts au passage. Son passé de loser lui colle à la peau, la bouteille sa meilleure amie le guide comme un fantôme sortit au plus profond des trépas et les cadavres vont s’accumuler de manière inquiétante dans son road movie sanglant. Trop peut-être mon cher Max, beaucoup trop…

Graphismes : 9/10
Le Brésil respire, transpire, vit et mœurs au rythme des tambours et des balles de revolvers à chaque coin de rue, dans le moindre dédale des favelas tentaculaire incroyablement détaillées ou le soleil darde de ses rayons les visages de ce microcosme se battant tous les jours pour un semblant de dignité à l’ombre des gratte-ciels peuplés de la couche sociale des nantis qui les toisent tous les jours de leur regard méprisant. La claque visuelle est totale, sans concession et nous plonge avec fracas au cœur de la pègre pauliste avec une étonnante maestria d’un studio qui n’a plus rien à prouver à personne tant ces productions sont d’une qualité graphique phénoménale. Que ce soit au sommet des toits des empires industriels des grande sociétés, dans les gradins d’un terrain de foot, sur le court du fleuve Tietê, dans les bouges mal famés sentant la pisse et la crasse, dans les méandres des favelas la patte artistique est absolument géniale et se veut un voyage initiatique au cœur d’une des villes les plus dangereuses du monde. La qualité des cinématiques, la modélisation des personnages, les animations de Max lors de ses acrobaties sanglantes, les bullets-times stylisés sont une véritable leçon de maîtrise technique. 

Scénario : 9/10
Après la mort brutale de sa femme et de sa fille Max s’est réfugié dans les bras de mère bourbon et père antalgique pendant des années de galère à travers les quartiers et les bars les plus mal famés qui se dressaient devant sa carcasse déglinguée. Sa vengeance n’a pas étanché sa soif et c’est au hasard d’une de ses virées sordides que sa rédemption définitive le mènera au Brésil pour protéger les intérêts et les fesses d’une riche famille. La narration qui se développe comme un film interactif nous plonge illico et de manière surprenante dans la longue descente aux enfers de Max, catapultant les scènes d’action en plein milieu d’une cinématique pour nous entraîner dans une suite de fusillades aussi improbable que maîtrisée faisant au passage de multiple clin d’œil au style de Tarantino pour son découpage scénaristique et ridiculisant presque le grand John Woo par ce déluge pyrotechnique et d’une violence incroyable. On est comme aspiré au milieu de cette culture ou chaque personnage est admirablement détaillé, trituré pour en faire jaillir parfois le bon mais bien souvent le pire qui sommeil dans les entrailles de ces corrompus avides de pouvoir, de sexe et de drogue. La description de la société brésilienne est assez saisissante et montre avec réalisme que les forces locales, gang para militaire, groupe armés, familles mafieuses et corrompues  sont sans pitié et usent de tous les stratagèmes pour semer la terreur dans une population déjà saignée à blanc par des années de guerre civiles et de privations.

Bande son : 8.5/10

Les musiques lancinantes et mélancoliques qui accompagnent les dérives alcooliques et brumeuses du héros sont vite éclipsées par les rythmes de la batucada lors des gun-fight survoltés où la moindre balle exprime un sentiment de colère et gémit de douleur lorsque elle vient terminer sa course dans la chaire ou les murs. La qualité de la narration est phénoménale et les efforts consentis par les développeurs pour inclure les idiomes employés par la population locale, sorte de jargons populaire, est tout simplement époustouflante. On se croirait véritablement plongé au cœur du Brésil, transporté par les musiques et le folklore populaire, les doublages de qualités qui donnerait presque envie de faire ses bagages pour se beau pays où le prix d’une balle est parfois moins cher qu’un verre d’eau.

Jouabilité : 9/10
Elle est pensée pour donner libre court à toute la sauvagerie qui sommeille dans les tripes du vieux Max pendant ces si longues années. La jouabilité est vieille école avec ses balles qui vous atteignent sans crier gare synonyme aussi d’une difficulté parfois totalement hallucinante. La veille carcasse de notre héros buriné par des années de consommations diabolique n’a rien perdu de sa fureur et il faut voir avec quel maestria notre héros se réceptionne après un plongeon artistique dont seul lui a le secret, en grognant au passage quand son corps se cogne sans ménagement sur le mobilier, effectuant des contorsion totalement improbable pour mettre une balle dans le corps de ce salaud qui pensait naïvement avoir fait le plus dure, pour finir à plat ventre sur le sol qui épouse la moindre aspérités dans la douleur et le sang. En quelques secondes les commandes sont maîtrisées et on peut se livrer à un massacre en règle en mode normale mais demanderont une sacrée maîtrise et une coordination totale pour se lancer dans les modes difficiles et fou furieux qui place à douleur à des degrés où même tous les cachets d’antalgique ne peuvent soulager.

Durée de vie : 9/10

Plus de 14 chapitres sont au programme des festivités bucoliques du mode solo qui va entraîner Max dans les coins les plus improbables de la capitale paulista pendant plus de 12 heures voire plus suivant le degré de difficulté choisies. La rejouabilité étant totale tant les niveaux sont un hymne à l’exploration. Le mode arcade permet du scoring pour faire grimper ses level qui peuvent être utilisés et comptabilisé dans la multitude de mode que compte l’expérience multi joueurs. Il faut dire que les choix sont incroyables avec les classiques modes par équipes présentes dans tous les jeux de tirs mais qui sont ici incroyablement riches et variés avec une multitude de mission et autres défis qui accompagnent la Guerre des Gangs. Entre des affrontements, dernier survivant, assassinat, démolition, livraison, saisie, territoire, assaut qui s’inspire librement de la trame principale et qui forment un arc scénaristique à plusieurs embranchements qui varient suivant vos résultats de manière dynamique. De très longues soirées de frag en perspective pour un été qui s’annonce brûlant, voire carrément torride.

Violence : 10/10

Le jeu fait la part belle à une violence aussi visuelle que verbale. Les gros mots et autres insultes bien senties, qui ne sont pas toujours très vertueuses vis-à-vis de la gente féminine qui voit certaines parties de son anatomie décrite avec une poésie toute relative, se mélangent avec une bestialité sans limite aux mares de sang et jet d’hémoglobine qui tâcheront durablement les rues et les murs de la mégalopole brésilienne. La réalité des quartiers sordides et de ces tripots où se côtoient les revendeurs de drogue et les putains est décrite de manière dure et sans concession et donne lieu parfois à des scènes de sexe assez trash. Les ralentis eux aussi font dans le réaliste et montrent les dégâts que peuvent faire des projectiles de tous calibres sur le corps humain et les blessures qu’ils engendrent.

Note finale : 9/10

A force de nous pondre des chef-d ‘œuvres chaque année avec la régularité d’un métronome, on deviendrait presque avide de céder un peu trop facilement à la critique élogieuse quand on se met à tester des jeux estampillés Rockstar. Car il faut bien reconnaître que l’arrivée de Max sur consoles nouvelles générations se fait en déchaînant les enfers et relègue tous les autres jeux d’actions à de simple faire valoir digne de joueur de bac à sable. L’étonnante patte graphique, la narration de qualité cinématographique, la claque visuelle, la qualité des doublages et de la bande sonore sont un hymne à une barbarie qui se déchaîne dès les premières minutes du jeu pour ne plus nous lâcher. Les fusillades sont réglées comme une horloge Suisse et donnent dans la surenchère d’effets spéciaux qui repoussent encore plus loin les limites de la tuerie de masse. Tel un ange exterminateur, Max va transformer les rues de Sao Paulo en un immense charnier où vont s’entasser les cadavres par centaines. Mais cette surenchère à un prix qui peut rendre la ballade touristique un brin nauséeuse, voire carrément indigeste car elle sort de toute réalité et on a de la peine à croire que même la meilleure des milices associées à tous les gangs locaux que comptent la ville brésilienne être capable de lancer dans la bataille des divisions entières de petits soldats prêt à se faire trucider pour le compte du parrain local. Tu peux ranger tes flingues, Max car le quota de mort pour ta rédemption est largement dépassé. Bem vindo no Brasil, americano !!! 

       

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 10/10    
Une violence visuelle lourde et sans concession.
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> Jouabilité 9/10    
Max est un vrai jaguar qui évolue avec une souplesse de puma.
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> Bande-son 9/10    
Dialogue nerveux, traduction impeccable et folklore populaire ennivrant.
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> Durée de vie 9/10    
Un mode solo incroyablement long et des modes multis addictifs.
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> Scénario 9/10    
Une longue descente dans l'enfer Paulista pour le vieux Max.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 18.05.2012
Editeur: Rockstar Games
Site officiel: http://www.rockstargames.com/maxpayne3/restricted_content/restricted_content_agegated/ref?redirect=http%3A%2F%2Fwww.rockstargames.com%2Fmaxpayne3%2F&hash=294f6c318189ab99b4c902e37089401a
Développeur: Rockstar Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR