Et pour faire face à l’horreur qui est en marche, l’humanité peut compter sur Joe Capelli qui se dirige vers New York afin d’arrêter une terrible menace qui gronde dans la grande pomme. Abandonnant femme et enfant, Joseph va croiser bon nombre de survivants durant cet ultime périple jonché de créatures toutes plus ignobles les unes que les autres.
Alors, au niveau de l’armement, ça se passe comment ? Fort bien, ma foi ! Vous aurez tout loisir de choisir parmi un arsenal bien fourni, où chaque arme a une spécificité qu’il faudra user au moment propice, sous peine de vider bêtement vos chargeurs sans la moindre efficacité. Un journal sur chaque ennemi est dispo dans le menu pause et vous viendra en aide si vous vous trouvez en position périlleuse.
Donc, en ce qui concerne la campagne, bien qu’elle soit terriblement ordinaire pour le genre, elle n’en demeure pas moins intéressante. Comme la jouabilité est excellente et que les armes offrent chacune leur plaisir de défouraillage, vous prendrez vot’ pied à dégommer des aliens à grands coups d’atomiseur ou autres, le tout dans une formidable bouillie intergalactique. Et si vous vous sentez seul dans votre défi pour sauver la planète, utilisez votre fibre sociale en proposant à votre grand-mère de vous rejoindre en écran splitté dans cette mission charitable. Par contre, le superbe écran 55 pouces du salon se retrouvera bordé de larges bandes noires. Il existe un atout à faire la campagne à deux, au-delà de l’aspect sympa bonnard, puisque si l’un des combattants se fait rétamer, son courageux acolyte aura 30 secondes pour lui venir en aide. Et si mémé n’est pas fan de jeux vidéo, vous pourrez toujours vous joindre à un ami sur le Playstation Network pour avancer le scénario.
Môman ! J'ai faaaim !!!
Et ce fameux multi alors ? Comme l’essentiel du jeu, classique mais efficace. On retrouve donc :
Match à mort par équipe : joyeux défouloir.
Match à mort : chacun pour sa gueule.
Capture du drapeau : tout est dans le titre.
Réaction en chaîne : capturer un maximum de bases en équipe.
Brêche : deux équipes s’affrontent ; une défend son réacteur tandis que l’autre tente de le détruire.
Outre les différents modes ci-dessus, vous pourrez compter sur des atouts qui sont, il faut l’avouer, plutôt sympatoches. Entre l’apparition d’un clone hologramme à vos côtés ou le camouflage optique, il existe une bonne quantité d’aides à débloquer au fur et à mesure de votre ascension dans les classements mondiaux, le tout à grand coup d’expérience selon vos exploits en partie. Les cartes (du Tchad au Japon en passant par la Colombie et j’en passe) sont propices aux échauffourées explosives avec plusieurs étages et possibilités de détour, le tout saupoudré d’armes toutes plus tonitruantes. Et vous pourrez, sitôt les classes supérieures débloquées (avec aussi de nouvelles armes), customiser à l’envi ces différentes classes.
Petit bémol quand même, j’ai eu affaire à quelques lags lorsqu’une dizaine de joueurs se retrouvent et s’échangent de grandes rasades d’explosifs. Rien de handicapant mais c’est toujours désagréable de ne pas exterminer l’ennemi à cause d’un freeze et de se retrouver tapissé contre le mur, tout ça dans une grande gerbe lumineuse qui fait vibrer le subwoofer.
Alors ce Resistance 3 déçoit par son côté trop identique à ce qui se fait partout dans le monde du FPS, mais il sait tirer ce qui se fait de bon pour nous offrir un jeu bien réalisé et suffisamment prenant pour qu’on ait l’envie de connaître le fin mot de l’histoire avant d’aller massacrer des adversaires sur le réseau. Je tiens juste à attirer votre attention sur un point : le jeu en ligne nécessite un Pass en ligne. Gare aux jeux d’occasion, ou alors faudra raquer quelques sous pour en racheter un ! Salop*rie de monde capitaliste…