La quatrième aventure vidéo-ludique des Lapins Crétins se la joue historique en nous ramenant à travers les méandres du passés pour nous offrir encore plus de crétineries délires lors de mini-jeux bien tordus. Véritable phénomène de société, les rongeurs d’Ubisoft ont même réussi à faire oublier la star de la firme française, Rayman, dont ils sont originaires. Ils marchent tellement bien, qu’ils vont même bientôt bénéficier de leur propre dessin animé en plus d’un merchandising important. Autant dire que ça, c’est pas crétin !
GWAAAAAAAAAAAAAAAA !
Oups ! On peut résumé l’action comme suit, nos imbéciles de bestioles se retrouvent malgré elles, comme à l’habitude, embarquées dans une aventure rocambolesque digne des meilleurs films de série Z. Après avoir découvert une machine à laver le temps (Et oui une machine à laver le temps !) nos amis décérébrés se retrouvent catapultés dans un musée qui leur donne accès à différente période de l’histoire humaine en les traînants dans des situations tout aussi particulières et qui fait presque un résumé de ce qui aurait pu arriver, si à ses périodes nos rongeurs auraient vraiment été présents. Par exemple ; Le Titanic a été victime d’un lapin crétin, Arthur n’a jamais eu Excalibur, la conquête de l’ouest, etc. Beaucoup de moment à savourer à plusieurs dans les diverses missions proposées dans ce party-game amusant.
BWAAAAAAAA BWAAAA Prout !
Entre les prouts et les rots et les autres déjections de rongeur nos amis sont arrivés à un stade d’humour très pipi/caca qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Autant les gags s’enchaînent à vitesse grand V autant ceux-ci deviennent rapidement répétitifs. Les mini-jeux sont d’ailleurs orientés à la gloire de leur bêtise sans limite. Comme récupérer des fayots dans certain niveau. Quand vous débutez le jeu, vous allez devoir crée un profil dans les WC du musée…Tout est dit à cet échelon. La salle principale du musée sert aussi d’accès aux bonus débloqués et pour s’amuser entre les halls de costumes, de chorale, de danse, de quizz et des trophées. Mais le plus amusant ; l’arbre généalogique qui permet de voir les dégâts fait au continuum espace temps.
……..Prout !
Les minis-jeux sont découpés en 6 catégories : Rebondarium, Volarium, Flingorium, Coursarium, Accrocharium et Bermudarium. Ce qui signifie que le premier correspond à des phases de plateformes, le deuxième pour voler, le troisième pour tirer, le quatrième pour faire la course, le cinquième pour pêcher et le dernier pour tomber de façon aléatoire dans une période. La grande nouveauté des lapins le mode online, qui permet de partager les épreuves en multi. Bien entendu nos amis se font la guerre pour être les premiers les uns avec les autres. Graphiquement le titre d’Ubisoft s’offre de jolis décors et des personnages attachants dans leurs conceptions. Les ères de l’histoire sont parfaitement adaptées à leurs crétineries et ne pas sourire à chaque époque devient en effet un challenge irréalisable pour les joueurs que nous sommes. La bande-son pourrait se résumer à des Gwaaaaaaaa et des mélodies d’ambiance. Le tout saupoudré de musiques connues remixées pour l’occasion dans certain minis-jeux.
Les Lapins Crétins remplissent de leurs bêtises une nouvelle fois la Wii, ne laissant que peut de place à la nouveauté. Surfant sur le buzz qu’ils ont eux mêmes créés, nos rongeurs assurent leurs arrières sans trop se mouiller dans leur jus de carotte. Les épreuves en sont la preuve en n’étant qu’une petite trentaine disponibles et qui ont tendance à revenir de façon récurrente en mode solo. Cependant le titre est loin d’être inintéressant mais aurait mérité plus de travail en profondeur. Car les blagues commencent à s’essouffler…Pourquoi ne pas réaliser un jeu d’aventure du genre les lapins crétins joue à Splinter Cell, Rainbow Six, Assassin Creed et Hawks en mettant une pagaille sans nom dans les titres de la marque ? Des pistes à explorer monsieur les développeurs. Un jeu à conseiller malgré tout pour tous les fans de la série et pour les autres qui cherche un party-game sympathique.
Testé sur Wii par Evil
