Reality Fighters, dont le nom est déjà annonciateur d’une fumisterie est le genre de jeu qui peut couler la réputation d’une console en quelques secondes. Développé dans une cave ou éventuellement dans le cachot d’un vieux château écossais par une équipe de débile profond ce fabuleux titre se permet l’exploit de vous faire regretter de l’avoir acheté dès la première note de musique qui annonce le jeu. On nage en plein nanar de série Z et inutile d’être un expert des jeux de baston pour digérer le gameplay rachitique car le degré de la difficulté proposée avoisine le zéro absolu le tout dans une réalité augmentée qui aurait dû être pour l’occasion désintégrée. La note qui va suivre n’est pas un gag non plus et se veut même à la hauteur du charisme des combattants que vous allez devoir défier.
Graphismes : La réalité augmentée en prend un sacré coup car les lieux censés valoriser nos combats sont hideux et donnent l’impression d’avoir été filmés dans les années 50. Et attendez de voir votre gueule après la fameuse photo qui fera de vous le digne croisement entre « La Chose » de Carpenter et certaines créatures zombiesques des films de Romero. 1.5/10
Scénario : Imaginez le mythique professeur d’art martiaux et maître jardinier dans l’art de la pousse de bonzaï, héros de karaté kid le grand Miyagi en personne affublé dès le départ d’une voix slave jouant les guide spirituel et guidant votre triste destin qui consistera à mettre une raclée à ses anciens élèves dont le niveau d’aliénation aurait pu être une source d’inspiration pour le grand Freund en personne. 2/10
Bande sonore : Elle peut se vanter d’être en totale adéquation avec la qualité générale du soft en mélangeant avec grâce et fureur des musiques toutes plus énervantes les unes que les autres sans oublier la voix de Miyagi qui est totalement débile. 1.5/10
Jouabilité : Chaque style de combat propose une petite dizaine de coups… Whouahh et qu’il suffit au final d’en mémoriser un seul pour mettre une déverrouillée à ces pseudos adversaires sautillants qui ne chercheront même pas à éviter les coups. L’écran tactile rend encore les choses plus simples que le gameplay aux boutons. Il faut dire que les boutons sont à la mode ces temps-ci !! 2/10
Durée de vie : Vous pensez qu’un être normal va essayer de déverrouiller tous les bonus minables du jeu sans qu’on lui oblige à le faire en lui collant un calibre 45mm sur la tempe ? La réponse est non et même un requin tigre qui est le dévaloir des ordures maritimes ne voudrait pas d’une telle merde dans son tube digestif. 2/10
Violence : Votre accès de fureur viendra au moment où vous vous rendrez compte que vous venez de payer pour avoir le privilège de goûter à une telle merde. 6/10
Note finale : Il est tout simplement honteux qu’un tel titre soit proposé à la vente pour promouvoir le lancement de la Vita. Affreux, débile, risible et totalement impropre à la consommation voilà la triste réalité de cette monumentale arnaque. La note aurait pu être pire si je n’avais pas eu une petite pensée pour les développeurs obligés de travailler sur un tel projet. 1.5/10
Comme l’intérêt du jeu frise le néant je m’abstiendrai donc de tout autre commentaire et je ne peux que vous donnez ce conseil… Fuyez ce jeu annonciateur d’un terrible apocalypse pour votre porte-monnaie et votre mental.
Testé sur PlayStation Vita par Snake
